Discussion:Économie politique

Dernier commentaire : il y a 10 ans par 197.155.135.107 dans le sujet ls critiques de Carle maxe sur l economie politique
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Economie sans politique ? modifier

Pour moi il n'y a pas d'économie sans politique car "l'économie ne peut être autonome par rapport à la société dont elle dépend, pas plus que de son environnement naturel" (Jean Zin). Chrisd 2 août 2006 à 11:32 (CEST)Répondre

Des milliards de personnes de par le monde sont des agents économiques qui produisent, consomment, épargnent etc, sans pour autant en faire une activité politique. En fait l'économie est très antérieure à la politique. --Pgreenfinch 2 août 2006 à 11:55 (CEST)Répondre

Ok pour l'économie comme pratique quotidienne par les "agents économiques", mais concernant l'économie comme discipline (pseudo)scientifique influençant la décision politique, on ne peut pas séparer économie et politique. D'ailleurs l'article Economie l'exprime bien : "l'économie est donc intimement liée à la philosophie politique, et elle a un enjeu social considérable, en particulier en ce qui concerne la répartition des richesses dans la société". Chrisd 2 août 2006 à 12:17 (CEST)Répondre

Un lien intime entre deux choses ne veut pas dire qu'il faille les confondre, même si une affirmation orientée placée dans un autre article tend à le suggérer. --Pgreenfinch 2 août 2006 à 12:20 (CEST)Répondre

Un lien intime entre deux choses signifie qu'on ne peut penser l'une sans l'autre. Exemple : il n'y a pas d'objet sans sujet. Penser l'un sans l'autre conduit à une vision étriquée, mutilée. En économie, aborder une problématique si complexe que par exemple la répartition des richesses nécessite une approche transversale (économie, politique, physique des ressources, sociologie et psychologie des agents etc.) dans laquelle il faut penser les liens. Bref une méthode beaucoup plus riche que la simple analyse cartésienne, pour laquelle il suffirait de disjoindre et découper en parties, qui a conduit au morcellement de la connaissance en catégories universitaires. Je renvoie ici vers l'Épistémologie constructiviste, qui malheureusement est totalement inconnue des économistes qui en sont restés à la mécanique classique, ignorant Einstein, la mécanique quantique, les sciences de l'information, cognitives etc. Chrisd 2 août 2006 à 17:29 (CEST)Répondre

Article devenu incompréhensible modifier

Cet article papillonne de plus en plus dans tous les sens, sans qu'aucune cohérence n'apparaisse, bien au contraire, et dans un langage de plus en plus hermétique, qui semble occulter des digressions hors sujet. Que faire dans ce cas ? Sabrer toutes les phrases entortillées ou pédantes ? Le hâcher menu en une demi douzaine de mini articles ? Proposer sa suppression ? L'inscrire dans la categ Wikipedia pastiches avec quelques autres de la même farine ? --Pgreenfinch 27 mai 2006 à 00:16 (CEST)Répondre

En fait cet article est une vaste blague ! Smith (à peine évoqué), Ricardo, Say, Malthus, passés à la trappe pour laisser la place à des auteurs mineurs et des considérations sur l'Asie totalement hors propos et redondantes ; seul Marx est là, comme toujours, pour la petite tartine conventionnelle sur le "capitalisme méchant, y tue y pollue et tout et tout". La table rase n'est pas une solution, mais franchement arrivé à un tel charabias au plan tordu, c'est tentant... Ah oui, pour Décapitation qui met sa pub pour une revue du Parti Communiste en titre 2 : la prochaine fois insère un coupon d'abonnement, histoire de pousser le ridicule jusqu'au bout, tant qu'à faire, hein ? --(=S=) 20 juin 2006 à 01:33 (CEST)Répondre

Économie politique asienne modifier

À l'heure où l'Occident d'Europe et l'Extrême-Occident d'Amérique sont déplacés au rang de Tiers Monde en exportant leurs matières premières brutes et en important des produits manufacturés, il serait plus utile de connaître cette économie politique asienne que de s'enfermer dans des clichés du type de main d'oeuvre docile à bon marché et de "fourmis", comme l'a montré Madame Édith Cresson, alors Première Ministre de François Mitterrand. L'Afrique et l'Amérique latine offrent une main d'oeuvre encore moins coûteuse. Ces clichés ont conduit l'Amérique et l'Europe à trembler devant le "textile chinois" une quinzaine d'années après les "fourmis" de Madame Cresson. Parmi une multitude d'ouvrages anglophones publiés, il y a peut-être un seul livre francophone sur l'économie politique asienne de la "Communauté Économique de l'Asie-Pacifique", "Coopération Économique Asie-Pacifique" ou APEC.

Takima 21 mai 2006 à 17:38 (CEST)Répondre


Toute la partie sur l'économie politique asienne (asiatique plutot non?) n'a rien à faire dans cet article. L'article porte sur l'économie politique en tant que discipline de la science économique, pas sur les économies de telle ou telle région. Il vaudrait mieux créer un article dédié. Le Clown

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dit-on continent "eurasien" ou eurasiatique"? Faire un peu de linguistique plutôt (avec un accent circonflexe sur le "o" et améliorer sa propre orthographie).

de "Australie" dit-on "Australiatique" ou "Australien"? De "Mélanésie" dit-on "Mélanésiatique" ou "Mélanésien"?, De "Fidji" dit-on "Fidjiatique" ou "Fidjien"?

Pour apprendre sa langue française aller le faire à l'étranger, comme au Département des lettres romanes de lUniversité Stanford, Palo Alto, CA, ou l'Université Johns Hopkins, Baltimore, MD, par exemple, et beaucoup d'autres.

Ceci disqualifie déjà cela, quant à sa compétence intellectuelle et linguistique au premier niveau. Au deuxième niveau, il y a des publications scientifiques ou savantes sur ce sujet à exhiber pour valider sa position.

J'ai eu un excellent débat intellectuel de haut niveau avec un "polytechnicien" déjà diplômé ou en études qui a contesté la "neutralité" de mon texte sur la République Démocratique du Viêt Nam. Reconnaissant sa lecture rapide et légère, il a enlevé le "bandeau" qu'il a lui-même mis.

La page de discussion sert à débattre sur un sujet et l'améliorer.

À la prétention franco-européenne je réponds toujours par l'arrogance anglo-américaine. À la délicatesse, je réponds par la courtoisie.

Adam Smith, John Maynard Keynes, John Kenneth Galbraith ffaisaient de l'économie politique anglo-américaine et Karl Marx celle allemande de l'idéologie du protestant besogneux. Quels sont les grands noms franco-français dans ce secteur qui ont influencé les sociétés industrielles?

Devant le t"issus chinois", Fuji ,Mitsubishi et tutti quanti, ignorer ( dans la signification anglaise de "ne pas vouloir savoir") l'économie politique asienne est encore jouer perdant d'avance et être encore en retard d'une guerre (économique celle-ci).

Voir la très riche littérature anglo-américaine sur ce sujet, juste quelques références mises dans le texte. Aller s'instruire en anglais, même sur "Wiki anglo" plus riche et plus complet, juste, par exemple, comparer un seul article au choix ou au hasard.

Pour la cohésion des parties du texte et la cohérence des idées, enlever aussi l"Introduction" et "Conclusion" qui sont à un autre niveau intellectuel et linguistique que lque celui du reste du texte.

Takima 22 mai 2006 à 14:47 (CEST)Répondre

Merci pour le cours de français... Sinon, l'introduction et la conclusion, qui ne sont pas de moi, ne sont certes pas d'une grande qualité mais elles s'intégrent dans le texte. Je ne remet pas en cause la qualité de votre contribution, je prétend seulement qu'elle n'a rien à faire dans cet article qui autrement deviendrait un fourre-tout. L'économie politique occidentale a été totalement hermétique à la pensée asienne (si vous le dites). C'est un fait, on peut le regretter, mais c'est comme ça. Encore une fois, j'ai créé un article dédié à l'économie politique asienne qui reprend dans son intégralité votre contribution. Le Clown

Histoire de l'économie politique modifier

Pour remettre l'article sur les rails, j'ai créé un article Bref histoire de l'économie politique, qui recadre sur les origines de l'économie politique, telles qu'elles ressortent d'autres articles de Wikipedia (notamment Histoire de la pensée économique]]). Pautard 4 septembre 2006 à 11:04 (CEST)Répondre


Tout le problème de cet article réside dans le fait que chacun donne sa vision de l'économie politique. Et j'ai souvent l'impression que pour beaucoup de monde ici, économie politique = science économique. Or, aujourd'hui, c'est faux !! Jusqu'au début du 20ème siècle, on ne parle pas de science économique mais d'économie politique. Maintenant, économie politique a deux sens bien spécifiques : un sens restreint (l'application des outils de la théorie économique aux phénomènes politiques) et large (l'étude des intéractions entre sphère économique et sphère politique). Mais même au sens large, l'économie politique n'est qu'une branche de la science économique. Du coup, il y a la moitié de l'article qui est hors sujet. Le Clown

Le Clown, j'aimerais te faire remarquer qu'ici, en Amérique, l'économie politique est aussi enseignée par les départements de science po des universités. Il est faux que, "même au sens large, l'économie n'est qu'une branche de la science économique". -hotnuts

Je ne vois pas en quoi le fait, qu'aux States, l'économie politique soit enseignée en sciences politiques réfute mon affirmation suivant laquelle "même au sens large, l'économie n'est qu'une branche de la science économique". Au contraire, elle aurait plutôt tendance à la corroborer (c'est la moindre des choses pour un étudiant en sciences po de savoir ce que l'économie a à dire sur les phénomènes politiques). Un seul exemple, les départements de sciences politiques enseignent-ils de l'économe industrielle ? de la micro-économie (autre que celle du Public choice) ? de l'économie internationale ? Si ces choses là sont enseignées (pourquoi pas), toutes ces disciplines sont-elles regroupées dans un seul cours sous le label "économie politique" ? J'en doute, et si c'est vraiment le cas, eh bien les pauv' étudiants ricains en sciences politiques ne doivent pas connaître grand chose d'approfondi en économie. Le Clown

Désolé Le Clown, je suis nouveau ici et je me rends compte que j’aurais dû mieux étoffer mon intervention. Contrairement à ce que tu (on tutoie ici?) sembles penser, le fait qu’on appose l’étiquette d’ « économie politique » à des cours de science po ne doit pas signifier qu’il s'agit d'une version soft des cours d’économie. Plutôt, ça indique que certaines problématiques d’ordre économique bénéficient qu’on les traite à l’aide des outils méthodologiques et des cadres analytiques développés par les politologues. Par exemple, les néo-institutionnalistes du choix rationnel et les chercheurs qui se sont intéressés aux jeux à deux niveaux (voir Putnam) ont proposé des modèles qui, bien qu’inspirés du travail des économistes, préservaient toute la spécificité de la science politique. De donner à « économie politique » une définition aussi éconocentrée que la tienne me semble laisser de côté un pan fascinant et fructueux de la recherche scientifique. Je laisse 2 liens à des syllabus de cours d’économie politique. Peut-être que ça aidera à guider les futures discussions. -hotnuts http://www.mcgill.ca/files/politicalscience/course06_poli647.pdf http://www.mcgill.ca/files/politicalscience/course06_poli672.pdf

Bandeau modifier

Je propose que celui-ci soit enlevé...S'il n'y a aucune réaction, je le ferai. Oasisk 10 juin 07 17:04


Moi je propose que ce soit l'article qui soit supprimé... Les 3/4 sont hors-sujet, personnellement je n'ai pas l'envie ni le temps de le remettre en ordre. L'internaute moyen qui tombe sur cette poubelle ne doit pas être très avancé sur le sens du terme "économie politique". La seule partie viable est celle intitulée "développement des concepts" (intitulé peu explicite au demeurant) et il faudrait encore la développer (économie politique constitutionnelle, économie politique internationale etc...). Le Clown

ça m'étonne, vous avez contribué dans cet article et tu propose par après qu'il soit supprimé.Moi ça m'étonne, trouves juste le temps frère de wikipédia pour le faire...WP n'est pas facile pour tout le monde.

Oasisk 10 juin 07

Il se trouve que la partie que j'ai rédigée est précisément celle dont j'estime qu'elle est la seule à vraiment cadrer avec le sujet ;-) Mais je n'en suis pas totalement satisfait. Elle peut servir de point de départ, mais il y a beaucoup de choses à développer et à améliorer. Quant au reste de l'article, avec tous le respect que je dois aux autres contributeurs, j'estime qu'il est au mieux hors-sujet, au pire erroné. Donc, je propose sa suppression pour pouvoir repartir à zéro sur un plan du genre : 1) Définion de l'économie politique au sens "analyse économique des choix publiques" et distinction avec la notion de science économique; 2) Histoire de l'économie politique : Smith, Samuelson, Downs, le Public Choice, Olson etc. 3) Economie politique et philosophie politique : Rawls, Harsanyi, éventuellement Nozick; 4) Les derniers développements : l'économie politique constitutionnelle (Buchanan, Vanberg), l'économie politique internationale, les approches hétérodoxes (radicaux américains, théorie de la régulation [les travaux de Amable] etc.). A vous de me dire ce que vous en pensez... Le Clown

Cet article a en effet besoin d'être remanié et ce que vous proposez parait bien : n'hésitez pas donc. Chrisd 12 juin 2007 à 22:16 (CEST)Répondre

Au lieu de supprimer, faits juste des modifications avec cette structure... Oasisk 12 juin 07

Ecologisme et economie politique modifier

J'ai reverté l'intro ajouté par Heurtelions notamment le passage : "La pertinence d'un assujettissement du Politique à l'Économique, c'est-à-dire des finalités d'une société à l'augmentation indéfinie des moyens dont elle dispose, est profondément remise en cause dans de nombreux traités depuis le Capital, dont le sous-titre est Critique de l'Économie politique" dans la mesure où elle est totalement anacronique. Elle confond la critique écologiste radicale contemporaine, qui est assez récente, avec la critique marxiste, de nature fort différente. Marx est favorable au plus grand développement possible de la production économique, et il pense que celui ci n'est possible qu'avec le communisme. Gede 18 octobre 2007 à 14:10 (CEST)Répondre

Bonjour Gede. Je crois que vous interprétez mal ce que j'ai écrit, sans tenir comte de la définition de l'économie politique que j'ai redéfinie, non pas comme une branche de l'économie politique mais comme:

L’économie politique est à la fois une doctrine et un mouvement historique qui constituent les faits économiques et leur connaissance comme premier principe de gouvernement et de transformation des sociétés.

Autrement dit, à partir de la Renaissance, l'économique qui n'avait aucune place dans la conduite des États, dans la Politique (il n'y avait jamais de considérations politiques dans les actes de gouvernement, la fonction économique est la 3ème et derniere fonction de l'État, elle intervient en dernière instance, après le spitituel et politique), devient à la fois le facteur de transformation des sociétés et le fondement rationnel des décisions de gouvernement. En France, ce sont des protestants qui vont théoriser et mettre en oeuvre pour la première fois des politiques économiques avec des gens comme Sully, Olivier de Serre, etc.. Max Webber n'a pas rêvé, c'est bien la Modernité de la Réforme qui permet à la pensée économique de se constituer en nouvelle politique des États. (...) La pertinence d'un assujettissement du Politique à l' Économique, c'est-à-dire des finalités d'une société à l'augmentation indéfinie des moyens dont elle dispose, est profondément remise en cause dans de nombreux traités depuis le Capital, dont le sous-titre est Critique de l'Économie politique, jusqu'à, par exemple, la Condition de l'homme moderne d'Hannah Arendt.

Il ne faut pas interpréter le Capital à la lumière du programme que l'URSS a tenté de mettre en oeuvre en se réclamant de lui, notamment en supprimant la propriété privée en général (le communisme) et en instituant un capitalisme d'État sous la direction d'une bureaucratie planificatrice dotée d'objectifs productivistes. Lorsque Marx critique la propriété privée des moyens de production, ce n'est pas celle du marin pêcheur qui possède son bateau, le paysan sa terre ou l'artisan son métier. C'est leur dépossession et l'accumulation dans les mains de quelques propriétraires à cause de la logique financière du capital.

Le Capital n'est pas un traité d'Économie politique destiné à être mis en oeuvre, mais une critique de l'Économie politique: ses premières versions s'appelle Introductio à la critique de l'Économie politique et Contributions à une critique de l'Économie politique. Son propos est de montrer en quoi l'Économie s'est substituée au Politique, et en quoi la logique financière (le Capital) s'est substituée à l'Économie. Il s'agit d'une analyse du régime manufacturier de son époque, de la logique du capitalisme, et d'un essai de prospective dont les conclusions le condamnent comme non viable.

Voilà ce que je voulais mettte en évidence chez Marx, en évoquant ensuite la permanence et le renouvellement de cette critique chez Hannah Arendt. (j'aurais pu passer par Lefort)

Ca n'a rien à voir avec la critique écologiste contemporaine de l'économie que je n'évoque pas à propos de Marx. (j'aurais pu passer par Hayek)

(ici, j'aurais dû changer de §, car on passe effectivement aux critiques contemporaines)

Des travaux récents d'anthropologie historique ou politique, mettent en évidence le fonctionnement des sociétés anciennes ou non occidentales dont l'économie n'est pas assujettie au principe de croissance, mais d'équilibre à la fois interne et externe, visant à une stabilisation démographique, écologique, culturelle, etc...

La partie Anthropologie de l'article, que ce 6 est sensé annoncer, est complètement nulle.

Cet article est fou et flottant, beaucoup le disent, et je pense que c'est précisément parce que l' Économie politique est mal définie au début. Dire que c'est une branche de la science économique, ou l'appellation de ses diverses branches, fait de cet article un doublon de celui sur les ""Sciences économiques.

Le but est d'essayer de l'améliorer, ou plutôt de le rendre viable, et je n'invente rien: c'est une synthèse. Faites ce que vous voulez. J'espère ne pas avoir été trop long. Cordialement. Heurtelions 18 octobre 2007 à 20:04 (CEST)

je pense que Heurtelions se trompe et qu'il ne peut pas redéfinir les termes à sa guise. Pour le créateur du terme (Antoine de Montchrestien), l'économie politique est bien l'étude de la production et de la distribution des richesses à l'échelle d'un pays. Deux siècles plus tard, Rousseau précise dans son article "économie" pour l'Encyclopédie que l'économie politique s'oppose à l'économie domestique. Il dit d'ailleurs "économie générale ou économie politique", sous-entendant que c'est la même chose. Say utilise encore le terme dans le sens d'économie en général. Autrement dit, pour tous ces auteurs, économie politique a exactement le même sens que le simple mot économie aujourd'hui. De plus, on peut très bien, comme Turgot ou Say, faire de l'économie politique tout en soutenant que l'Etat ne doit pas intervenir dans l'économie. Bref, il ne faut pas confondre économie politique et politique économique.
pour moi comme pour eux, économie politique et économie tout court sont strictement synonymes. Par ailleurs, je pense qu'il faut éviter l'expression "sciences économiques" pour deux raisons: le débat n'est pas clos sur la scientificité de l'économie, et d'autre part pour moi comme pour les classiques, il n'y a pas plusieurs " sciences économiques" mais une seule.
quant à l'analyse de Marx, c'est un POV qui n'engage que lui. Si on en parle dans cet article, ce ne peut être que comme une analyse parmi d'autres
l'erreur de cet article est sans doute justement d'essayer de faire une distinction entre économie politique et économie tout court
--Elvin 19 octobre 2007 à 15:06 (CEST)Répondre

1- Je plussoie au remarque d'Elvin. Economie politique signifie économie tout court, originellement. Plus précisément, c'est le terme qu'adoptent les économistes, que l'on regroupe dans l'école classique, pour qualifier leur démarche qui consiste à étudier la production et la répartition des richesses au sein d'une nation (d'où le terme de politique). A partir de la fin du XIXème siècle, le terme tend à être concurrencé par celui de science économique, que reprennent à leur compte les marginalistes, qui entendent établir l'économie sur une base formalisée. Aujourd'hui, certains le préfèrent encore à science économique parce qu'ils entendent dénier le statut de science à l'économie et/ou insister sur le caractère politique (engageant des choix politiques et normatifs) de cette science.
2-Quant à tes remarques sur Marx, je crains que tu ne commettes une série de contresens, assez graves. Premièrement, Marx a sous-titré son texte de 1867 "critique de l'économie politique", précisément parce qu'il est une critique de l'économie politique, c'est à dire de l'économie classique, celle de Adam Smith, David Ricardo, Jean-Baptiste Say qui ont appelé ainsi le savoir auquel ils avaient contribué. Les marxistes qualifient parfois l'économie politique de bourgeoise, pour définir ce savoir, et l'opposer à leur économie politique. Critique, à la vérité, relative d'un point de vue théorique, puisque le fondement théorique de l'ouvrage est cette économie classique, en particulier la théorie de la valeur travail que Marx emprunte à Ricardo.
3- D'autre part, Marx ne veut pas montrer que l'économique s'est subtitué au politique (où as-tu trouvé une telle idée ?), puisque le fondement même du marxisme est de penser qu'en dernière instance c'est l'économie qui régit la vie sociale dans son ensemble, et la vie politique en particulier.
4- Par ailleurs, si tu lis plus attentivement le Capital, tu t'apercevras qu'il n'est pas question du capital financier, tout du moins pas avant le tome 2 et surtout 3 qui sont posthumes. Le capital, pour Marx, c'est avant tout le capital sous sa forme marchandise, c'est à dire celui qui met en valeur le travail ouvrier en l'exploitant -et non le capital sous sa forme argent, qui est, pour les marxistes, non producteur de plus value ("parasite"). Marx assiste au premier développement de la finance moderne, mais ne les analyse qu'à peine. Il faut attendre Lénine, Rudolf Hilferding, etc. pour celui-ci prenne sa place dans la théorie marxiste.
5- Enfin, je réécris ce que j'écris plus haut : Marx, profondément marqué par Hegel, croit que le but de l'homme est le travail, et vise au développement le plus grand possible de la production économique. Il pense que le capitalisme est voué à l'échec précisément parce qu'il entrave le développement de cette production, tandis que le communisme permettra de produira plus, en ayant résolu les contradictions du mode de production capitaliste. De ce point de vue, les courants gauchistes contemporains sont en profonde rupture avec toute la pensée de la gauche de la gauche jusqu'à peu largement dominée par le marxisme, dans leur refus radical de la production économique, qui prend souvent une forte connotation écologiste (comme l'illustre le mouvement de la décroissance). Gede 19 octobre 2007 à 18:27 (CEST)Répondre

la tradition libérale est-elle dominante depuis 1970? modifier

si la tradition libérale, telle qu'elle est définie ici, était réellement dominante, la majorité des Etats auraient renoncé de fait à intervenir dans la vie économique, la majorité des populations les approuverait de ne pas le faire, et la majorité des économistes serait ralliée à Bastiat et Hayek. MacroEco peut-il sérieusement soutenir que tout ça est bien le cas?
la vérité, c'est que les thèses libérales sont en effet en train de reprendre un peu de poil de la bête, ce qui suffit pour que la majorité crie à l' "ultralibéralisme", mais elles sont très loin d'être dominantes dans les faits, sinon peut-être dans quelques pays minoritaires (qui ne comprennent pas les USA). C'est pourquoi je m'obstine à vouloir supprimer ce membre de phrase. Notez bien que, malgré mes convictions, je ne demande pas à ce que l'article dise que ces thèses sont toujours minoritaires.
savoir si c'est bien ou mal est un effet une autre question, et une question de POV qui n'a pas à être abordée dans l'article. Pour que tout soit clair, je souhaiterais pour ma part que la position libérale soit en effet dominante - que dis-je? universellement adoptée --Elvin (d) 6 février 2008 à 10:25 (CET)Répondre

Je crains que tes croyances sur la question t'aveuglent un peu, il ne serait pas difficile de sourcer que la tradition libérale est effectivement dominante depuis 1970 (je compte sur MacroEco pour cela ;-). Je serai heureux d'apprendre quelle autre pensée économique est actuellement dominante, autrement. Galoric - 6 février 2008 à 15:27 (CET)Répondre
attention à ne pas confondre libre-échangisme et libéralisme économique. La majorité des pays développés ne sont pas totalement libre-échangistes (protection de secteurs nationaux,..). –MaCRoEco [oui ?] 6 février 2008 à 16:10 (CET)Répondre
je cite WP: "Le libéralisme économique est la thèse selon laquelle la liberté d’action individuelle la plus complète (liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) est souhaitable en matière économique et où l’intervention de l’État doit y être aussi limitée que possible."
le libre-échangisme est l'application de cette thèse au commerce international et on peut donc les confondre.
je ne sais pas comment appeler la pensée économique actuellement dominante, mais il est clair qu'elle dit au contraire que l'Etat doit nécessairement intervenir dans l'économie, et ne pas laisser aux individus "la liberté d’action individuelle la plus complète (liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)"
mais la vraie question est: pourquoi faudrait-il préciser que la tradition libérale est actuellement dominante, ou au contraire qu'elle est (comme je le crois) très minoritaire? Ne disons rien du tout et évitons ce débat qui n'a pas sa place sur WP --Elvin (d) 6 février 2008 à 18:21 (CET)Répondre
D'accord avec les remarques d'Elvin. J'ajoute que si on place l'alternative de l'économie politique entre libéralisme et collectivisme socialiste alors oui la tradition libérale domine mais en fait cette alternative est trop pauvre.
Les Etats et les collectivités, qu'on n'a jamais vu se revendiquer d'Hayek ou des libéraux dits économiques (seule Thatcher l'a fait), mènent des politiques plus ou moins interventionnistes, et s'il fallait raccrocher l'économie politique dominante aujourd'hui à un courant philosophique ce ne serait pas le libéralisme, ce serait l'utilitarisme car la valeur d'économie politique suprême n'est pas la liberté de l'individu mais le bien commun - ordonné au mieux par l'Etat (en théorie et seulement en théorie). Apollon (d) 6 février 2008 à 19:36 (CET)Répondre
On peut aussi mettre néo-libérale pour éviter de contaminer le libéralisme chimiquement pur.... Serait-ce un moyen terme acceptable ? DocteurCosmos - 6 février 2008 à 20:53 (CET)Répondre
Affirmer que la pensée économique d'aujourd'hui serait dominée par le néolibéralisme, c'est àma reprendre le discours anticapitaliste sans le recul suffisant. Apollon (d) 7 février 2008 à 15:54 (CET)Répondre
Si je propose cela c'est que je lis dans la première phrase de l'article qui lui est consacré : « le terme désigne une forme de libéralisme qui admet une intervention limitée de l'État », ce qui semble bien ce sur quoi vous vous accordez ici. DocteurCosmos - 7 février 2008 à 16:06 (CET)Répondre
Euh si je lis l'article c'est l'acception de 1844 (et du Larousse aussi il me semble). Après le mot peut servir à désigner des choses très différentes donc l'employer ici ne clarifierai rien, au contraire. Apollon (d) 7 février 2008 à 16:20 (CET)Répondre
Je n'ai pas l'impression que ce terme évoque ou sert à désigner des choses si différentes que cela... DocteurCosmos - 7 février 2008 à 16:23 (CET)Répondre
Le néolibéralisme acception 1844 est favorable à une intervention de l'Etat, ce n'est manifestement pas ce néolibéralime que les keynésiens dénoncent, eux qui sont partisan d'un new liberalism parfois traduit par "néolibéralisme", cad par le même nom que la théorie concurrente. Apollon (d) 7 février 2008 à 16:26 (CET)Répondre
Et bien on peut préciser millésime 1844 ;-) ! DocteurCosmos - 7 février 2008 à 16:49 (CET)Répondre
encore une fois, pourquoi toutes ces controverses dont on est sûr d'avance qu'elles n'aboutiront à rien? Il suffit de s'abstenir de dire si les idées libérales sont majoritaires ou non, ce qui n'enlève rien à l'article --Elvin (d) 7 février 2008 à 19:12 (CET)Répondre

Glissement du terme de économie politique (political economy) à économie (economics) modifier

Il semblerait que le terme economics ait supplanté celui de political economy, tout en parlant du même thème, depuis le livre de Marshall principles of economics. Cette thèse serait proposée par Niehans 1990 a history f economic theory, classic contributions, john hopkins, page 239. PIste intéressante?

Proposé par : --Ecosoq (d) 14 mars 2012 à 09:44 (CET)Répondre

Raisons de la demande de vérification modifier

l'article en cours me semble assez mal parti... Il confond économie politique et économie publique . Ce qui n'est évidemment pas la même chose . --Ecosoq (d) 14 mars 2012 à 09:44 (CET)Répondre

Je vais procéder à une traduction de l'article anglais qui me paraît plus solide. -- fuucx (d) 11 mai 2012 à 20:55 (CEST)Répondre
En fait je vais m'en inspirer mais comme il n'est pas assez sourcé, je vais être obligé de beaucoup lire sur le sujet -- fuucx (d) 11 mai 2012 à 21:10 (CEST)Répondre

Discussions et commentaires modifier

Toutes les discussions vont ci-dessous.

Je vais commencer à modifier cet article en partant de la version anglaise et en l'enrichissant. But tenter le BA -- fuucx (d) 27 mai 2012 à 11:20 (CEST)Répondre
Le chapitre sur Montchrétien ou alors TI ou alorsDenis n'est pas cité (à vérifier) -- fuucx (d) 3 juin 2012 à 14:49 (CEST)Répondre

Plan modifier

Votre idée de relance ne tient pas la route car certains font partie d'autre écoles que l'école anglaise. La relance dans les années 50 60 que certains appelle nouvelle économie politique vient comme indiquer en introduction est liée à l'école libérale est plutôt anti-keynésienne.


Plan envisagé

De Montchrétien aux physiocrates
L'école anglaise
L'économie politique marxiste
L'école allemande (Wagner est souvent rattaché à l'école historique allemande)
La nouvelle économie politique
L'économie politique internationale
le renouveau après la crise de 2008
Quelles composantes (histoire de la pensée, science économique etc.)
Economie politique et politiques économiques

-- fuucx (d) 6 juin 2012 à 18:22 (CEST)Répondre

Réponse sur le plan envisagé :
L'économie politique selon Montchrestien : idée principale => l'économie politique est une discipline "consistante" qui se tient par elle-même et ne tire pas sa rationalité de la politique, il y a "autre chose" qui l'affranchit de la tutelle politique (selon Aristote) et lui confère un espace de liberté sur le plan de la théorie ET de la pratique. D'où le nom double : « Economie (volet théorie) Politique (volet pratique)».
Cette intuition est reprise par les mercantilistes , ce qui se conçoit d'autant mieux que ce sont des économistes praticiens qui s'efforcent de conseiller les monarques qui entendent promouvoir le concept de monarchie « absolue ». l'arme de l'économie poltique qu'ont leur présente leur va bien : il y a de quoi répondre à l'entendement , il y a de quoi répondre à la question : Que faire ?
De ce point de vue le Colbertisme (version française du mercantilisme) est la version la plus avancée de l'économie politique. Ce n'est pas un simple bullionisme ( version espagnole) , ou un plaidoyer efficace en faveur des bienfaits du commerce international ( version anglo-ahollandaise)

il y a beaucoup plus ( soutien de l'activité , manufacture, organisation de la production et des échanges, amélioration de l'appareil administratif de l'Etat). Il y a amplification du terme originel de Montchrestien.

Arrive à ce point la pensée libérale qui récupère l'aspect dynamique de l'économie politique pour lui donner une justification plus conforme à leurs idées : A leurs yeux, Il s'agit de recentrer, de resourcer de se rattacher à une économie plus libre , plus entrepreneuriale ( cf la méfiance congénitale des britanniques vis à vis d'un Etat omniscient et omnipotent) . Elle fait revenir le balancier vers une conception strictement économique et moins politique.
L'évolution naturelle du vocabulaire leur facilite la tache : économie , c'est plus direct qu'économie politique....
Reprenant l'idée originelle de l'émancipation de l'économie vis à vis de la politique , Les économistes de l'Ecole anglaise prolongent l'affirmation de Montchrestien en allant plus loin et disant que l'économie doit être une "science" , une discipline en soi , même si elle peut - et en l'occurence , ils ajoutent elle doit - donner des éclairages aux hommes d'action ( les entrepreneurs et les ... politiciens ). Les thèmes analytiques qu'ils abordent( Loi de population, Rendements décroissants, Valeur travail, Loi de Say, Avantages comparatifs ) représentent des contributions décisives sur un plan analytique , mais qui cohabitent avec des prises de position restrictives en ce qui concerne l'action de l'Etat...
MAIS l'évolution économique et sociale des sociétés au XIX° présente un tableau contrasté qui pour un nombre croissant d'économistes trouvent que cette vision de l'économie entrepreneuriale et libérale n'est pas aussi nécessaire et suffisante que le croit l'école libérale. Beaucoup estiment que l'adjectif «politique» est passé à la trappe pas seulement pour des raisons de commodité d'usage, mais parce qu'il est significatif d'un réductionnisme mutilatoire de la vraie «économie». Le balancier va repartir dans l'autre sens vers une dimension plus "politique" de l'économie.
Se mettent alors à foisonner un certain nombre d'écoles, nullement convergentes d'ailleurs mais qui se retrouvent toutes pour contester le bien fondé de la pensée unique de l'époque ( le libéralisme ). Ces contestations vont relancer le débat ( d'où le terme "relance" ) . Il ne s'agit pas d'UNE relance unique, mais de relances multiples face à la pensée unique .
relance de contestation faite par les économistes de l'Ecole Historique Allemande dont Adolph WAGNER n'est qu'un représentant , mais un représentant éloquent ( voir textes cités)
relance de contestation faite par les économistes du courant dit "social" , marxiste d'abord car ils arrivent à exprimer une contestation bien formalisée. (mais ils ne sont pas seuls, loin de là, notamment en France )
relance méthodologique faite par les Walrassiens qui militent en faveur d'une « économie politique» et surtout d'une «économie politique pure», prolongée par tous les apports des économistes «ingénieurs» et des économètres. Pour eux, il ne suffit plus d'affirmer , mais de démontrer.
relance d'amplification faite par les Keynésiens qui font valoir que les équilibres économiques spontanés ne sont pas forcément des équilibres économiques politiquement acceptables => Interventionnisme d'état.
relance de complément faite par tous les travaux des économistes sur les structures, la dynamique des forces, la croissance et le Développement
Consécutivement à ces relances et à ces débats , les penseurs anglo-saxons - qui sont dans l'âme des pragmatiques- ont réajusté leur perspective, et ont ouvert de nouvelles dimensions dans leur raisonnement ressenti comme assez réducteur : Dimensions d'une part du Political economy ( relations entre activité économique et action de la puissance publique) et, d'autre part du Public choice ( relations entre action de la puissance publique et choix des dirigeants ou des citoyens) . Mais , d'une certaine façon , c'est loin d'être nouveau : ces dimensions sont déja présentes dans la pensée économique depuis longtemps ( voir les colbertistes, voir condorcet ...). Ne pas confondre "come-back" et réelle innovation !
Reste que certaines écoles libérales continuent de promouvoir un néo-libéralisme ( Monétarisme, Privatisation, Financiarisation, Réduction de l'état, Libre-échange absolu sur le plan international, abandon de l'aide au développement,...). Il n'est pas sûr que les évènements récents apportent la preuve qu'elles livrent plus qu'un combat d'arrière-garde ...
Conclusion (?) L'économie politique semblerait donc être de retour... Mais elle a explosé. L'économie des libéraux se voulait être une continuation condensée de la définition de Montchrestien. Mais force est de constater qu'il n'y a plus de tronc commun: L'économie politique est un arbre bien vivant qui foisonne en tous sens ! Pourquoi ? justement parce qu'elle est politique !

Bien Cordialement --Ecosoq (d) 7 juin 2012 à 17:16 (CEST)Répondre

Monsieur j'ai un problème de fonds avec vous et pas seulement sur cet article. Je ne cherche pas à faire un TI et, à dire ce qui selon moi a été le cours de l'histoire. Si vous voulez faire un article comme cela trouvez vous une revue. Un encyclopédiste se contente de faire le point des savoirs et laisse les gens se faire leur opinion. D'une façon générale je m'aime pas les articles où vous intervenez car pour moi vous faites ce que faisaient les enseignants de mon temps vous essayez d'imposer des idées simplistes et cela ne m'intéresse pas. Je n'ai rien à vendre au lecteur si ce n'est un état des savoirs et c'est à eux ensuite de se faire une idée. Tous ce qui m'intéresse ce sont les écrits sur les courants c'est de faire le pont des savoirs. 7 juin 2012 à 19:35 (CEST)
Par ailleurs nous sommes sur un sujet où il n'existe aucune certitude et où justement depuis la crise de 2007 on s'interroge donc s'il y avait une déroulement aussi simple que ce que vous dites cela se saurait. Par ailleurs ce qui est important c'est surtout que le lecteur puise se faire son idée puisse aller plus loin en consultant la bibliographie et les références car sur ce sujet, il existe une littérature immense. Si je n'ai employé que des articles d'encyclopédie c'est que je suis juste en phase de découverte du sujet, en fait j'ai aussi consulté JSTOR et j'ai des livres pour compléter mais actuellement, et c'est ce que je trouve bien j'ai n'ai aucun sens à donner à cela et probablement il y a plusieurs sens car il y a plusieurs courants . Personnellement ce qui me plait c'est la joie de la découverte de l'exploration des sources de la réflexion sur elle . Mais sur ce sujet il reste des tonnes de document à explorer avant de faire autre chose qu'un plan d'étude. Peut-être avec les éléments consultés puis-je aussi éventuellement réfléchir à un article hors wiki si j'ai des idées propres à émettre. Mais dans tous les cas, il y a des mois de recherche-- fuucx (d) 7 juin 2012 à 20:42 (CEST)Répondre
Bonjour à nouveau !

Quelques préalables d'abord pour vous assurer de mes intentions :

  1. sommes nous bien d'accord que nos propos figurent sur une page de DISCUSSION et ne sont en AUCUN CAS un livrable tel qu'il pourrait paraitre dans un article publié ?
  2. nos échanges visent à trouver le meilleur plan possible pour rédiger et présenter une vision encyclopédique d'une question complexe : Que signifie, que nous apporte et à quoi peut servir la notion d'économie politique ?
  3. je pense que nous sommes suffisament intègres l'un et l'autre pour ne pas être hantés ou tentés par la volonté de "vendre un message" ou d'imposer explicitement ou subrepticement un quelconque "storytelling" à propos du cours de l'histoire.
  4. Enfin je ne sais comment recevoir l'affirmation selon laquelle ma contribution sur Wikipédia en général - que vous qualifiez de simpliste et de datée- s'oppose à l'esprit de découverte et de curiosité dynamique. Regardez la liste de mes contributions : Vous constaterez que pas une n'a été dans le sens de la réduction des concepts présentés. Bien au contraire ! ( Mais si vous avez un ou des exemples précis du contraire , n'hésitez pas à me le signaler (gentiment !)

Cela dit, sur le fond, Que devons nous faire dans une démarche dite encyclopédique ?

  • Je suis d'accord pour dire qu'il faut d'abord recenser et partir de faits et d'analyses avérées. Depuis la version initiale de l'article, nous avons fait me semble-t-il de grands progrès : On ne parlait à l'origine que de l'école anglo-saxonne. Rien sur Montchrestien, rien sur les mercantilistes ni le colbertisme... rien sur l'école historique allemande, rien sur les écoles marxistes ou sociales , un minimum à propos de Keynes, rien sur la dynamique des forces et des structures, sur la croissance et le développement et la liste des oublis n'est pas close... Dans l'article originel tout parait démarrer avec la « political economy» et le «public choice» ! Ces oublis ne me paraissent pas particulièrement être acceptables dans une démarche dite "encyclopédique" . Ne pas les citer est une FAUTE contre l'esprit . Ce sont des éléments factuels : on ne peut PAS ne PAS au moins en faire état.
  • Reste la question de la présentation de ces éléments : Alors, deux cas possibles :
  1. il existe un travail (ou mieux plusieurs) publié(s) qui présente(nt) de façon ordonnée et logique un enchainement éclairant de tous ces éléments. Je dois dire que pour l'instant je n'ai personnellement pas trouvé. J'avoue que cela aurait facilité notre tâche ... en nous suggérant un plan d'exposition de la question qui se serait dès lors quasiment imposé.
  2. Ce type de travail publié n'existant apparement pas (?), nous avons méthodologiquement - de mon point de vue - deux solutions à nouveau : soit faire un plan purement chronologique pour exposer les éléments existants et avérés, soit faire un inventaire dit "raisonné" , la question étant précisément dans ce cas de savoir quelle pourrait être la "raison" de l'exposé.
  • Dans l'état présent de la matière à présenter , j'ai un doute sur l'emploi de la seule chronologie . Comme vous le dites les positions des uns et des autres ne découlent pas d'un continuum d'évolution linéaire , avec des séquences nettes de progression ou de stabilisation. D'autre part le sujet étant plutôt "controversé" sinon "à fort enjeu" intellectuel , les interactions positives ou négatives entre les différentes écoles sont nombreuses. Les points de vue peuvent se modifier et s'enrichir réciproquement .
  • Comment rendre compte de manière encyclopédique et véritablement pédagogique de cet état de fait ? Ma proposition de plan - que j'essaie d'expliciter ouvertement- me semble être une tentative pour surmonter cette difficulté . Je ne dis pas que c'est la seule, mais à ce jour et de façon très pragmatique il me semble que c'est - sinon la meilleure- du moins la moins mauvaise ...Et j'ai bien conscience que nous participons à un processus d'amélioration progressive et collective . En tous cas, elle figure en page de discussion , ce qui veut dire qu'elle est "ouverte" à toute PROPOSITION CONCRETE susceptible de la remplacer et/ou la compléter. Est-il possible de progresser selon la pratique allemande de "DEFIANCE CONSTRUCTIVE" : Critiquer un existant, c'est le remplacer par un autre reconnu comme meilleur ( + efficace, + efficient, + durable, + capacitant, + pertinent , selon les critères d'évaluation utilisés par la Banque Mondiale )
  • Nous n'échapperons pas me semble-t-il à un effort original de présentation : Il ne s'agit pas de faire un TI , d'exposer une vision personnelle ou je ne sais quoi de subjectif. Il s'agit de trouver une façon de dire les choses telle qu'une personne n'ayant que peu ou pas de connaissances sur le sujet puisse découvrir :
  1. l'ampleur et le périmètre de la question
  2. la problématique et les enjeux en cause
  3. la richesse des réponses déjà apportées
  4. l'état de l'art ou de la question au jour J
  5. les perspectives futures éventuellement détectables

Voilà mon état d'esprit concernant ma collaboration sur cet article (et Wikipédia en général) . J'apprécie vos retours, et j'espère que nous pourrons trouver une bonne solution pour présenter aux utilisateurs une approche attractive d'un sujet important, et peut-être d'importance par les temps qui courent...Bien cordialement--Ecosoq (d) 8 juin 2012 à 11:09 (CEST)Répondre

Si nous faisons un plan raisonné nous faisons un TI. Parce que votre plan raisonné ne sera pas celui de tel ou tel autre. Nous sommes sur un sujet l'histoire de l'économie ou le travail des chercheurs est justement de faire des travaux raisonnés qui le plus souvent s'opposent les uns aux autres. Un des problèmes majeurs dans ce genre de sujet est justement l'interprétation de l'histoire et l'interprétation de l'histoire est politique et POV. Nous tout ce que nous pouvons faire est de dire tel à interpréter comme cela tel autre comme cela point. Ce que je reproche à vos travaux sur wikipedia c'est justement de ne pas assez vous référez aux travaux et aux sources bref de trop mettre en avant vos raisons par rapport à une recherche et une synthèse des grands travaux sur la question. Par exemple sur un sujet qui m'intéresse pour moi Keynes c'est de la science économique pas de l'économie politique. Pour que je l'accepte (et sur le fonds je ne suis pas contre) j'attends les sources quel chercheur a dit cela. Nous faisons un travail de bénédictin les sources les sources les sources et les discussions sur les sources. -- fuucx (d) 8 juin 2012 à 11:28 (CEST)Répondre
Je pense que j'ai trouvé une source sur Keynes. Ainsi que des sources sur Smith et Hume qui les diffrencient de l'école classique et sur la nouvelle économie politique des années 60 -- fuucx (d) 11 juin 2012 à 23:01 (CEST)Répondre

N'oubliez pas les pages dans vos références. Vous citez un passage de Beaud qui m'intéresse et je vous remercie de l'avoir fait. Toutefois mettre la page permet de plus vite aller au texte -- fuucx (d) 18 juin 2012 à 11:04 (CEST)Répondre

Appel au rédacteur du 3° alinéa de la section " l"économie selon les mercantilistes" modifier

Le rédacteur du 3° alinéa de la section " l'économie selon les mercantilistes" rapporte la postion d'Adam Smith vis-à-vis de Montchrestien et de son "arrière-fonds mercantiliste" ... Peut-il développer davantage ce point ? C'est intéressant , mais j'avoue trouver personnellement la rédaction actuelle de cet alinéa assez peu claire ... Merci Cordialement --Ecosoq (d) 1 août 2012 à 11:07 (CEST)Répondre

Au sujet de l'économie politique. On ne parle pas des premiers économistes à parler d'économie politique. modifier

Proposé par : 66.229.178.101 (d) 9 janvier 2013 à 21:45 (CET)Répondre

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À remplir par le proposant C'est le poète et dramaturge Antoine Montchrestien qui, en 1615, a écrit le premier ouvrage sur l'économie politique. Par la suite, c'est Jean-Baptiste Say qui en en 1803 fait paraître son fameux Traité d'économie politique, son maître-ouvrage paru en 1803. Charles Gide ne traitera de la question qu'au 20e siècle.Il faudrait que cet article soit enrichi de ces informations. À

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ls critiques de Carle maxe sur l economie politique modifier

Proposé par : 197.155.135.107 (discuter) 9 février 2014 à 16:14 (CET)Répondre

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