Chemin Michoun

chemin de Toulouse, en France

Le chemin Michoun (en occitan : camin Michon) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Chemin Michoun
Image illustrative de l’article Chemin Michoun
Le haut du chemin Michoun près de la rue Beau-Site.
Situation
Coordonnées 43° 37′ 33″ nord, 1° 28′ 00″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 4 - Est
Quartier(s) La Roseraie
Début no 43 avenue de Lavaur
Fin no 47 chemin de Nicol
Morphologie
Longueur 1 173 m
Largeur entre 7 et 16 m
Transports
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 19
36 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Chemin de la Croix-de-Montrabé au chemin de Castelmaurou (XVIIe siècle)
Nom actuel XVIIIe siècle
Nom occitan Camin Michon
Histoire et patrimoine
Création avant le XVIIe siècle
Lieux d'intérêt Archives municipales
Notice
Archives 315554627236
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Chemin Michoun
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chemin Michoun

Situation et accès modifier

Description modifier

Le chemin Michoun est une voie publique. Il traverse le quartier de la Roseraie dans le secteur 4 - Est.

Il correspond à la dernière partie de l'ancien chemin vicinal no 5 qui traversait le nord du terroir de Lalande et de Croix-Daurade, depuis la route de Fronton jusqu'à la route d'Agde en passant par le chemin du Séminaire, le chemin d'Audibert, le chemin de Lanusse et le chemin de Nicol[1].

La chaussée compte une voie de circulation automobile dans chaque sens. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable.

Voies rencontrées modifier

Le chemin Michoun rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue de Lavaur
  2. Rue des Réservoirs (g)
  3. Rue des Archives (g)
  4. Avenue Bellevue (g)
  5. Rue Beau-Site (g)
  6. Rue Sainte-Marie (g)
  7. Rue du Coustou (d)
  8. Rue Sainte-Augustine (g)
  9. Avenue du Président-Gaston-Doumergue (d)
  10. Rue de Grenoble (g)
  11. Avenue de la Roseraie (d)
  12. Rue Roubichou (g)
  13. Rue d'Hyères (g)
  14. Rue de la Ciotat (g)
  15. Chemin de Nicol

Transports modifier

Le chemin Michoun est parcouru et desservi, entre l'avenue du Président-Gaston-Doumergue et le chemin de Nicol, par la ligne de bus 19. Au sud, le long de l'avenue de Lavaur se trouvent les arrêts de la ligne de bus 36.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus accessibles depuis le chemin de Michoun sont les stations no 135 (179 rue du Faubourg-Bonnefoy), no 184 (70 chemin de Michoun) et no 185 (30 rue Roubichou).

Odonymie modifier

Le chemin de Michoun tient son nom d'une ferme et d'un domaine agricole qu'il desservait (emplacement de l'actuel jardin Michoun, no 70). Il appartenait, en 1690, à un certain Jean Michon, puis passa à la fin du XVIIIe siècle, à la famille Roubichou[2],[3].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Établissements publics modifier

  • no  21-23 : archives municipales.
    En 1996, les archives municipales investissent l'ancien réservoir de Périole. Le bâtiment avait été construit en 1892 par l'architecte de la ville Victor Galinier, afin de servir d'alimenter les quartiers au nord-est de la ville en eau potable, qu'il recevait par un mécanisme de pompe situé dans l'usine élévatoire de Bourrassol (actuel théâtre Garonne, no 1 avenue du Château-d'Eau). Les deux bassins de stockage avaient une capacité totale de 13 000 m³. En 1932, avec le développement de l'urbanisation, un nouveau réservoir de 400 m³ et une station de pompage sont construits par l'architecte Ousteau. Entre 1993 et 1996, ils sont rénovés sur les plans de l'architecte J.-P. Garbay : le château d'eau est détruit, le réservoir dévolu au stockage des archives, tandis qu'un bâtiment de bureaux et d'accueil est construit sur le toit.
    Le réservoir est s'élève le long du chemin Michoun. En partie enterré dans le sol, il est constitué d'un mur taluté à appareillage de brique et galet surmonté d'une banquette et d'un parapet. Le bâtiment de bureaux et d'accueil s'élève au-dessus du réservoir. Il est représentatif du succès de l'architecture postmoderne à partir de la fin des années 1970 à Toulouse. L'ossature est en béton, mais la façade principale est couverte d'un plaquis de brique qui rappelle les parties anciennes, tandis que les façades latérales utilisent le verre et l'aluminium[4].
  • no  49 : groupe scolaire Michoun[2].
  • no  70 : maison de quartier Amouroux.

Église Saint-André modifier

L'église Saint-André est construite entre 1970 et 1971 par l'architecte Jacques Lombard. Elle est achevée en 1989 par la construction du campanile. Elle dessert les quartiers de la Roseraie et Amouroux dont la paroisse, créée en 1964, comptait alors 6 000 habitants[5],[6]. Elle abrite désormais le centre de la pastorale polonaise à Toulouse, qui dépend de la mission catholique polonaise de France.

Immeubles et maisons modifier

  • no  22 : maison (deuxième quart du XXe siècle)[7].
  • no  24-30 : lotissement (deuxième moitié du XXe siècle).
  • no  27 bis : maison (deuxième moitié du XXe siècle)[8].
 
no 29 : maison.
  • no  29 : maison (vers 1925)[9].
  • no  40 : maison (deuxième quart du XXe siècle)[10].
  • no  46 : maison (1930)[11].
  • no  62 : maison (deuxième quart du XXe siècle).
  • no  172 : maison (deuxième quart du XXe siècle).
  • no  180 : maison (deuxième quart du XXe siècle).

Cité Amouroux modifier

La cité Amouroux est créée vers 1975 par l'entreprise Déromédi. Elle est établie à l'emplacement des usines d'Amouroux Frères, installées en 1930 entre la ligne de chemin de fer et le chemin de Michoun[12].

Parcs et jardins modifier

  • jardin Michoun.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, , 1174 p. (ISBN 978-2-86726-354-5).
  • Guillaume Lafforgue, La Grande-Lande et Croix-Daurade (partie du gardiage de Toulouse), éd. Privat, Toulouse, 1909.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier