Louis Sapinaud de La Verrie

général vendéen
Louis Sapinaud de La Verrie
Surnom Le Chevalier de la Verrie
Naissance
Saint-Hilaire-de-Mortagne
Décès (à 54 ans)
Saint-Philbert-du-Pont-Charrault
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Grade Seigneur, Chevalier, Garde du corps du roi
Commandement Armée catholique et royale du Centre
Conflits Guerre de Vendée
Faits d'armes 1ère Bataille de Chantonnay, Bataille de Gravereau
Famille Famille Sapinaud

Emblème

Louis Célestin Sapinaud, chevalier, seigneur de La Verrie, dit le chevalier de La Verrie, né le au Bois-Huguet à Saint-Hilaire-de-Mortagne (aujourd'hui Mortagne-sur-Sèvre) et tué le à la bataille du Pont-Charron (aujourd'hui à Chantonnay), est un des chefs de l'insurrection royaliste de la guerre de Vendée.

Il est l'oncle de Charles Sapinaud de La Rairie.

Biographie modifier

Sa famille modifier

Né dans une famille noble, originaire de la région de Mauléon, il est le fils de Charles-François Sapinaud, chevalier, seigneur de Boishuguet et de Charlotte Imbert de La Choltière.

Il épouse le à Thouarcé, Catherine du Verdier de La Sorinière, veuve de Charles Louët de Longchamps en 1772 (qu'elle a épousé en 1762) ; elle est la fille de Claude du Verdier de La Sorinière ; elle meurt sans postérité le 8 septembre 1788)[1] La famille de Catherine de La Sorinière est durement éprouvée par la Révolution, quatre membres de celle-ci furent exécutés : Rosalie[2] (sœur de Catherine), Marie de la Dive, épouse la Sorinière (belle-sœur de Catherine) ainsi que Marie-Louise et Catherine (ses nièces, filles de Marie de La Dive). Elles furent béatifiées le par le pape Jean-Paul II.

La Révolution modifier

Comme d'autres chefs de l'insurrection, le chevalier de la Verrie est un ancien militaire de carrière en retraite, il fut garde du corps pendant 25 ans[3],[4]. En 1789, il accueille favorablement la Révolution française[5].

Les paysans du bocage viennent le chercher le pour le porter à leur tête[3]. Il rassemble les bandes villageoises au château de l'Oie[6], au nord de Chantonnay. Grâce aux armes et aux munitions prises aux Bleus, cette Armée du Centre parvient à empêcher les colonnes républicaines de pénétrer dans le bocage par le sud.

La vallée encaissée du Lay sert de frontière naturelle u bocage. Mais l'action défensive de Sapinaud n'est pas coordonnée à celle de la grande armée d'Anjou et du Haut-Poitou, qui descend vers le sud en mai 1793 sans faire appel à l'armée du centre. Sapinaud ne réussit pas à prendre Luçon le (première bataille de Luçon), en même temps que l'Armée catholique et royale échoue devant Nantes.

C'est Royrand et non Sapinaud qui reçoit le commandement de l'armée du centre après l'élection de D'Elbée à la tête de l'Armée catholique et royale. Ce dernier admet néanmoins le principe d'une descente vers le sud, soit pour s'emparer de Luçon, soit pour reprendre Fontenay.

Le , les troupes républicaines regroupées à Luçon sous le commandement du général Tuncq lancent une attaque nocturne vers le Lay, afin de s'emparer du Pont-Charron, près de Saint-Philbert-du-Pont-Charrault, qui ouvre la route vers Chantonnay. Le chevalier de la Verrie est tué au cours du combat[7],[8],[5]. (trahi par un transfuge, il se retrouva entouré d'ennemis et fut criblé de blessures)[1]

Après la mort de Sapinaud, Lescure vient dans le bocage pour réorganiser la défense du Lay. Le les Bleus sont défaits aux Roches-Baritaud. Les restes de l'Armée du Centre se joignent alors à l'Armée Catholique et Royale dans les combats de Torfou et de Cholet, puis dans l'expédition au nord de la Loire (octobre à ).

Dans l'ancienne commune de Saint-Philbert du Pont-Charrault, une rue du village porte son nom.

A la Verrie une école privée porte sont nom également.

Notes et références modifier

  1. a et b www.famillesdevendée.fr Sapinaud de La Verrie / branche Bois-Huguet
  2. Jean Orchampt, Évêque d'Angers, « Les moniales du Calvaire d'Angers ont célébré leur bienheureuse martyre Rosalie Céleste du Verdier de la Sorinière », La semaine religieuse - 123e Année - N°2,‎ , p. 17-21
  3. a et b Biographie universelle - Michaud - Tome 38 - Sap - Séj, (lire en ligne), p. 5
  4. Jeanne Ambroise : de Sapinaud de Boishuguet, Mémoires sur la Vendée comprenant les mémoires inédits d'un ancien ..., Baudouin Freres, (lire en ligne), p. 11, 12, 13, 14
  5. a et b Chassin, t. III, 1892, p. 327.
  6. Sapinaud de Boishuguet, Jeanne Ambroise de (1736-1820), Mémoires de madame de Sapinaud sur la Vendée. suivis de Notices sur les généraux vendéen ; et d'un voyage dans la Vendée, Audin (Paris), (lire en ligne), p. 23
  7. Dictionnaire encyclopédique d'histoire, de biographie, de mythologie et de géographie... (Nouvelle éd., revue, corrigée et augmentée) / par Louis Grégoire,..., Garnier frères (Paris), (lire en ligne), p. 1735
  8. Généalogie de la maison de Sapinaud, Impr. de Barassé (Angers) (lire en ligne), p. 12, 13

Bibliographie modifier

Liens externes modifier