Chapelle Saint-Lubin

chapelle située dans les Côtes-d'Armor, en France

Chapelle Saint-Lubin
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Lubin
La chapelle Saint-Lubin en 2013.
Présentation
Nom local Chapelle Saint-Lubin
Culte catholique
Type Chapelle
Début de la construction XVIe siècle
Fin des travaux 1867
Autres campagnes de travaux Sacristie en 1823
Style dominant néo-roman, néogothique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1925)
Géographie
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Ville Plémet
Coordonnées 48° 10′ 36″ nord, 2° 35′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
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Chapelle Saint-Lubin
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Chapelle Saint-Lubin
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Lubin

La chapelle Saint-Lubin est un lieu de culte catholique, situé sur la commune de Plémet (Côtes-d'Armor), dont la fondation remonte au XVIe siècle et qui dépend du diocèse de Saint-Brieuc.

Elle est inscrite comme monument historique depuis 1925[1].

Localisation modifier

La chapelle est située sur la commune de Plémet dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.

Historique modifier

Construite au XVIe siècle, la chapelle est remaniée en 1741. La sacristie date de 1823. La chapelle est en partie reconstruite en 1828 sur le plan de l'ancien édifice. Elle est placée sous le vocable de saint Lubin (mot en 557), évêque de Chartres qui aurait accompli de nombreux miracles, rendant la santé à un hydropique, à un aveugle, à plusieurs personnes malades mentalement, à un vieux prêtre. Tous ces miracles sont consignés dans le Bréviaire de Chartres[2]

Cette chapelle est le but de deux pèlerinages ayant lieu respectivement les et . Le pardon de saint Lubin a lieu le .

XXe siècle et XXIe siècle modifier

Le , le président de séance du conseil municipal de Plémet expose que les lambris de la voûte de la chapelle sont hors d'usage. Le conseil vote la somme nécessaire à cause de l'antiquité des lieux, de ses sculptures, et de ses vitraux.

Le , le conseil municipal prend connaissance du rapport de M. Conon concernant la chapelle[3] et met en œuvre les travaux de restauration.

La chapelle et son calvaire sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Le , le conseil municipal vote un emprunt de 165 000 francs pour financer les travaux de restauration de la chapelle sous la 2e mandature de Louis Piton.

Au début du XXIe siècle, la chapelle sert parfois de lieu d'exposition.

Description modifier

Extérieur modifier

L'édifice est construit en moellons de granite, avec un toit à longs pans recouvert en ardoises, deux vaisseaux et flèche polygonale, un pignon découvert et une croupe. La chapelle est un édifice mi roman, mi gothique, portant une tour placée en angle et un bas-côté nord formant doubles pignons, caractéristique des églises bretonnes.

Une croix monumentale date du XVIIe siècle. La fontaine de dévotion date du XVIe siècle, en moellons de schiste, est partiellement reconstruite en 1867.

Intérieur modifier

À l'intérieur, la charpente présente quelques pièces sculptées (entraits et sablière). Deux vitraux du XVIe siècle, et une grisaille du XVIIe siècle[1].

Vitraux modifier

Cette chapelle conserve quelques-unes des dernières verrières médiévales du département. Ceux représentant la vie de saint Lubin ont disparu.

Le vitrail de la Crucifixion est un vitrail datant du XVIe siècle. Il a été classé monument historique au titre d'objet le [4].

Le vitrail de la baie no 0 est une verrière de trois lancettes. Il représente sur toute la largeur de la baie la Crucifixion, la scène est très restaurée. Au tympan est représenté le Jugement dernier avec la résurrection des morts et la Vierge et saint Jean intercesseurs.

La verrière est un remontage dans une baie reconstruite vers 1928/29. Les panneaux des lancettes et ceux du tympan ne sont ni de même atelier ni de même date.

Sculptures modifier

La charpente est ornée de sculptures aux niveaux des entraits et des sablières.

La corniche, signée et datée de 1548, est sculptée d'animaux symboliques et de plantes.

Mobilier modifier

  • Reliquaire avec un os de saint Lubin que l'on faisait toucher pour obtenir la guérison des enfants et particulièrement de ceux qui ne marchaient pas.
  • Chaire.
  • Retable du XVIIIe siècle encadrant la vitre du chevet.

Galerie modifier

Notes et références modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Immeubles protégés au titre des Monuments historiques » , publié par le Ministère de la Culture et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie sur le site Base Mérimée, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la Licence Ouverte v2.0 (Etalab)
  1. a b et c « Chapelle Saint-Lubin », notice no PA00089407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Émile Grimaud, Arthur de La Broderie, « La Chapelle Saint-Lubin de Plémet », Revue de Bretagne et de Vendée, et d'Anjou, t. III, partie I, pp. 298-299.
  3. « […] Les murs extérieurs menacent de s'écrouler, comme l'a déjà fait une grande partie du pignon principal ouest, entraînant l'angle de la tour. Les aiguilles du bas-côté nord surplombent de façon inquiétante l'angle du bas-côté sud jusqu'à la fenêtre est repoussé et lézardé profondément. Sauf au chevet, où les murs peu élevés me présentent aucun danger, tout dans cet édifice a perdu son équilibre et sa stabilité et peut s'écrouler sous l'effet d'un vent violent. Des mesures de protection s'imposent, notamment : empêcher l'accès à l'intérieur de la chapelle dans toute la partie inférieure de la nef, faire une barricade entourant l'ouest de l'édifice jusqu'aux deux parties latérales des bas-côtés et supprimer le passage entre la maison Sauvage, et la chapelle[…][réf. nécessaire] ».
  4. « Deux verrières », notice no PM22000776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Sous la direction de Louis Grodecki, Françoise Perrot, Jean Taralon, Les vitraux de Paris, de la région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. (Corpus Vitrearum Medii Aevi). Recensement des vitraux anciens de la France, Volume 1, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1978, p. 87 (ISBN 2-222-02263-0).
  • François Marie Troisvaux du Fraval, Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne à la fin du XVIIe siècle, 1845 ; nouvelle édition par son neveu en 2 volumes, 1892, p. 50.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier