Cerastium pyrenaicum

espèce de plante

Céraiste des Pyrénées

Cerastium pyrenaicum (en français le Céraiste des Pyrénées) est une plante vivace herbacée du genre Cerastium et de la famille des Caryophyllaceae.

Taxonomie modifier

L'espèce Cerastium pyrenaicum est décrite par le botaniste français Jacques Étienne Gay en 1832[1], après qu'elle lui ait été signalée par Barthélemy Xatart, le pharmacien botaniste de Prats-de-Mollo[2].

Synonymes[1]
  • Cerastium alpinum subsp. pyrenaicum (J.Gay) Bonnier & Layens, 1894
  • Cerastium endressianum Prolongo ex F.N.Williams, 1899
  • Cerastium latifolium subsp. pyrenaicum (J.Gay) Nyman, 1878
Étymologie

Le nom de genre Cerastium provient du grec : kèras (= corne), probable référence à la forme des fruits du genre. Il a ensuite été latinisé par le botaniste allemand Johann Jacob Dillenius (1684-1747) puis, finalement pris en charge par Carl von Linné en 1753. Le nom d'espèce pyrenaicum se réfère à sa zone de distribution, dans les Pyrénées.

Description modifier

 
Un spécimen du massif du Carlit.

Distribution et habitat modifier

Cerastium pyrenaicum est présente dans la partie orientale des Pyrénées, soit en Catalogne (Espagne), dans les Pyrénées-Orientales et en Ariège (France) et en Andorre[1].

Cerastium pyrenaicum est une espèce lithophile, qui se rencontre en étage alpin dans les éboulis siliceux[3]. Elle est notamment utilisée en montagne comme marqueur pour évaluer le degré de mobilité superficielle des versants d’éboulis[4].

Protection modifier

Cerastium pyrenaicum est évaluée Espèce de préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine de 2019[1].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Jacques Étienne Gay, Annales des sciences naturelles (Paris) 26: 231, 1832.

Liens externes modifier

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Références modifier

  1. a b c et d (fr) Référence INPN : Cerastium pyrenaicum (TAXREF) (consulté le )
  2. Paul Oliver, « Barthélémy Xatart, notice biographique », Bulletin de la Société Botanique de France,‎  :

    « Parmi les plantes décrites par Lapeyrouse, par De Candolle et par Gay, un grand nombre leur avaient été signalées par Xatart. On peut citer entre autres : Ranunculus Xatardi Lap., Alyssum pyrenaicum Lap., Cerastium pyrenaicum Gay (...) »

  3. H. Gaussen, « Note sur les endémiques pyrénéo-cantabriques dans la région orientale des Pyrénées », Bulletin de la Société Botanique de France, vol. 80, no 5,‎ , p. 849-855 :

    « Cerastium pyrenaicum Gay. Cette plante alpine des éboulis siliceux est localisée dans la moitié orientale de la chaîne, du Massif du Canigou à la haute vallée du Salat. Les hautes vallées cerdanes, le Massif du Carlit, le Puig Péric, le Capcir, le Llaurenti possèdent cette remarquable espèce. »

  4. Stéphanie Huc, « Mobilité des éboulis supraforestiers des Pyrénées orientales (France) : morphodynamique et marqueurs biologiques », Géomorphologie, vol. 14, no 2,‎ , p. 99-112 (DOI 10.4000/geomorphologie.6253, lire en ligne)