Boussole (frégate)
La Boussole (précédemment le Portefaix) est, avec l'Astrolabe un des deux navires de l'expédition autour du monde entreprise par Jean-François de La Pérouse en 1785, à l'initiative du roi Louis XVI. C'est un navire de charge, une gabare, reclassée en frégate pour les besoins de l'expédition.
La Boussole | ||
La Boussole au mouillage en Alaska en 1786. | ||
Autres noms | Le Portefaix | |
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Type | Gabare reclassée en frégate | |
Fonction | Exploration | |
Gréement | Trois-mâts carré | |
Histoire | ||
A servi dans | Expédition de La Pérouse | |
Chantier naval | Bayonne | |
Lancement | 1781-1782 | |
Armé | 1785 (armée en frégate pour l'expédition) | |
Statut | Coulée en | |
Équipage | ||
Commandant | Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse † | |
Équipage | 113 hommes (dont 10 officiers, 12 savants et artistes, 2 officiers mariniers) | |
Caractéristiques techniques | ||
Tonnage | 550 tonneaux | |
Carrière | ||
Pavillon | Marine royale française | |
Localisation | ||
Coordonnées | 11° 39′ sud, 166° 54′ est | |
Géolocalisation sur la carte : Océanie
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Équipage
modifier- Capitaine : Jean-François de La Pérouse (1741-1788)
- Officiers : Charles Gabriel d’Escures, lieutenant de vaisseau
- Géologue : Robert de Lamanon (1752-1787).
- Artistes : l'oncle et le neveu Prevost et Gaspard Duché de Vancy.
- Naturalistes : Jean-André Mongez (1751-1788), Louis Receveur (1757 - mort à Botany Bay en février 1788)
- Chirurgien major de la marine : Simon Lavo ; il mourut vraisemblablement avec le reste de l'équipage lors du naufrage de La Boussole et de L'Astrolabe à Vanikoro en 1788.
Le voyage d'exploration scientifique
modifierLa Boussole et l'Astrolabe disparaissent dans les îles Salomon.
L'épave de la Boussole est identifiée en 1964 par une expédition de la Marine Nationale[1].
Projet de reconstruction de la Boussole
modifierEn 2022, a été lancé un projet de reconstruction de la Boussole. Ce projet a été confirmé par Emmanuel Macron, président de la République française, lors du sommet des océans à Brest le 9 février 2022[2]. La coque serait construite à Brest, possiblement au chantier du Guip, et tractée jusqu'à Paris pour être amarrée dans la Seine près du musée de la Marine[3].
Une rue de Brest porte le nom de « Frégate la Boussole ».
Références
modifier- « LA FRÉGATE LA " BOUSSOLE " navire amiral de La Pérouse est retrouvée par des plongeurs français », Le Monde, (lire en ligne)
- « One Ocean Summit. Emmanuel Macron confirme : la réplique de La Boussole sera construite à Brest », sur ouest-france.fr,
- « Benedict Donnelly : « Ravi de voir que La Boussole sera construite à Brest » », sur letelegramme.fr,
Bibliographie
modifier- Plongée magazine, no 16, « Vanikoro », sous-titré « Dernières nouvelles de La Pérouse », par Pierre Larue, p. 52
- Le Mystère Lapérouse, ou le Rêve inachevé d'un roi, par l'association Salomon, éditions de Conti,
- Pierre Bérard, Le voyage de La Pérouse : Itinéraire et aspects singuliers, Albi, Un Autre Reg’Art, , 175 p. (ISBN 978-2-916534-60-2, lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082)
- Étienne Taillemite, Marins français à la découverte du monde : De Jacques Cartier à Dumont d'Urville, Paris, éditions Fayard, , 725 p.
- Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (lire en ligne)