Boulevard Saint-Denis (Courbevoie)
Le boulevard Saint-Denis est une longue artère qui sillonne Courbevoie.
Boulevard Saint-Denis | |||
Chemin de Courbevoie à Asnières, actuel boulevard Saint-Denis (carte Cassini de 1756). | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 53′ 58″ nord, 2° 16′ 03″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Courbevoie | ||
Début | Place Hérold | ||
Fin | Avenue de la Marne, rue Auguste-Bailly | ||
Morphologie | |||
Type | Boulevard | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Situation et accès
modifierOrienté du sud-ouest au nord-est, il longe le coteau surplombant la Seine[1], de l'emplacement de l'ancienne caserne Charras jusqu'à la proximité de la gare d'Asnières-sur-Seine.
En commençant place Hérold, où se rencontrent la rue de l'Alma, la rue de l'Hôtel-de-Ville et la rue de Colombes, le boulevard franchit d'abord le croisement de la rue de la Montagne et de la rue Jules-Lefèvre.
Il passe ensuite au-dessus du boulevard de Verdun (Route départementale D 908, route nationale 308), continuité du Pont de Courbevoie. Il forme ensuite le point de départ de la rue Edith-Cavell, et immédiatement après, de l'avenue Pasteur menant à la gare de Bécon-les-Bruyères. Arrivé à la place Jean-Mermoz qui mène au pont de Levallois, par la route départementale D 9B, et où convergent l'avenue du 11-Novembre et le boulevard Georges-Clemenceau, il se dirige vers la gare d'Asnières-sur-Seine. Il croise alors l'avenue Léon-Bourgain, puis la rue Auguste-Bailly qui mène vers le pont des Couronnes.
Origine du nom
modifierIl est primitivement nommé rue Saint-Denis car il se dirige vers cette ville.
Historique
modifierIl suit le parcours d'anciennes voies dénommées :
- chemin d'Asnières à Courbevoie[2] vers 1830 ;
- chemin de grande communication n° 6, de Saint-Denis à Nanterre par l’île Saint-Denis[3],[4] vers 1870.
En 1897, on y fait passer la ligne de tramway 75, St Cloud (place d'Armes)-Asnières (place Voltaire), exploitée par la Société des transports en commun de la région parisienne[5].
Le tracé actuel correspond à la route départementale 9.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 31 : ancien cimetière de Courbevoie, ouvert en 1783 pour remplacer celui situé près de l'église[6] ; un monument y commémore les victimes de la guerre de 1870.
- No 142 : pavillon des Indes.
- No 156 : parc de Bécon.
- No 164 : dernier domicile et lieu du décès d'Auguste Bailly (1826-1900), secrétaire général de l'Assistance publique des Hôpitaux de Paris, maire de Courbevoie de 1878 à 1888 ; une rue de Courbevoie porte son nom.
- No 178 : musée Roybet-Fould[7].
- No 188 : une bombe lancée d'un zeppelin explose à cet endroit le 21 mars 1915[8],[9].
- No 207 : ici se trouvait l'École Hanriot. En 1936, l'architecte Georges Hennequin (fils) construit un bâtiment abritant les bureaux de la société Bronzavia, spécialisée dans la mécanique aéronautique, dont les ateliers se trouvent alors 131 boulevard de Verdun[10].
- No 214 : dernier domicile de l'homme politique André Grisoni (1886-1975), maire de Courbevoie de 1927 à 1944.
- à l'extrémité, en direction d'Asnières : pont de Levallois.
Notes et références
modifier- Boulevard Saint-Denis.
- Jacques Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques, (lire en ligne), p. 56.
- Christian Lebrument, La guerre de 1870 et la Commune : Vie quotidienne à Colombes, Editions L'Harmattan, , 248 p. (ISBN 978-2-296-40043-6, présentation en ligne).
- Histoire de la ville et du canton de Saint-Denis, Fernand Bournon, 1892.
- « Ligne 75 Asnières - St Cloud », sur marc-andre-dubout.org (consulté le ).
- « Cimetière dit Vieux Cimetière - Monument historique de Courbevoie - Actuacity », sur Actuacity (consulté le ).
- « Musée Roybet Fould - Adresse : 178, boulevard Saint-Denis, Courbevoie - Germain Pire », sur agenda.germainpire.info (consulté le ).
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica.
- Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris sur Gallica.
- Société Historique de Courbevoie. Bronzavia.