Boris de Fast

acteur français
Boris de Fast
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Boris FastovitchVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie

Boris Fastovitch[1], dit Boris de Fast[2], né le à Théodosie (Crimée) et mort le à Paris 14e[3], est un acteur, scénariste, monteur et maquilleur français d'origine russe.

Il est le frère de l'acteur, monteur, scénariste et réalisateur Victor de Fast et de l'actrice Nathalie Kovanko (1899-1967) épouse du réalisateur Victor Tourjanski[4].

Biographie modifier

Boris de Fast naquit en Ukraine dans une famille de comédiens. Il dirigea la troupe de théâtre familial jusqu'en 1921 date à laquelle il quitta la Russie après la Révolution d'Octobre. Avec ses frère et sœur et le mari de celle-ci, il s'embarque sur la mer Noire à Yalta, ville dans laquelle ils résidaient, et passent par Constantinople puis Athènes et l'Italie avant de gagner la France.

Installé à Paris, Boris de Fast fit une carrière diversifiée dans le cinéma. Il devint d'abord acteur, puis scénariste, assistant réalisateur, monteur, et finit comme maquilleur. Il collabora aux films de son beau-frère Victor Tourjanski qui l'embaucha comme acteur, comme scénariste et comme assistant-réalisateur. Par la suite, il ne joua plus, et se tourna vers le montage puis le maquillage pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

C'est précisément à cause de son travail de maquilleur qu'il est suspendu de ses fonctions sans traitement pendant un an de à par le Préfet de Police de Paris dans le cadre de l'épuration dans les entreprises[5].

Filmographie modifier

Acteur modifier

Scénariste modifier

Monteur modifier

Assistant-réalisateur modifier

Maquilleur modifier

Notes et références modifier

  1. Patronyme familial
  2. Parfois orthographié Boris de Fas ou Boris de Faste.
  3. Acte de décès n° 601 (vue 31/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 14e arrondissement, registre des décès de 1973.
  4. Biographie de Tourjansky sur 1895.revues.org
  5. Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 29 juin 1946, arrêté du 27 juin 1946, p. 1156. L'entreprise en cause n'est pas désignée dans l'arrêté, mais on peut supposer qu'il s'agit de la Continental.[1] lire en ligne sur Gallica.
  6. Journal Le Gaulois du 2 avril 1927, p. 3, rubrique Les cinémas, petites nouvelles [2] lire en ligne sur Gallica.
  7. Les présentations. La Madone des sleepings. Paris-Midi, 9 mars 1928, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  8. Les films de la semaine. Tempête. Paris-Midi, 31 janvier 1930, p. 7, lire en ligne sur Gallica.
  9. Les films de la semaine. Volga-Volga. La Liberté, 30 mars 1929, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  10. Au cinéma. Terre sans femmes. La Femme de France, 6 avril 1930, p. 20, lire en ligne sur Gallica.
  11. Publicitélire en ligne sur Gallica.
  12. Le cinéma. Nos artistes. Le retour de Boris de Fast. Paris-Midi, 24 octobre 1934, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  13. Journal L'Homme libre du 19 avril 1934, p. 1, article Laissera-t-on mourir nos artistes et nos techniciens ? par Pierre Malo [3]

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier