Andy Burnham
Andrew « Andy » Murray Burnham, né le à Sefton, est un homme politique britannique, membre du Parti travailliste.
Andy Burnham | |
Andy Burnham en 2023. | |
Fonctions | |
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Maire du Grand-Manchester | |
En fonction depuis le (7 ans, 7 mois et 4 jours) |
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Élection | 4 mai 2017 |
Réélection | 6 mai 2021 |
Prédécesseur | Tony Lloyd (intérim) |
Secrétaire d'État britannique à la Santé | |
– (11 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Gordon Brown |
Gouvernement | Brown |
Prédécesseur | Alan Johnson |
Successeur | Andrew Lansley |
Secrétaire d'État à la Culture, aux Médias et aux Sports | |
– (1 an, 4 mois et 12 jours) |
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Premier ministre | Gordon Brown |
Gouvernement | Brown |
Prédécesseur | James Purnell |
Successeur | Ben Bradshaw |
Secrétaire en chef du Trésor | |
– (6 mois et 27 jours) |
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Premier ministre | Gordon Brown |
Gouvernement | Brown |
Prédécesseur | Stephen Timms |
Successeur | Yvette Cooper |
Biographie | |
Nom de naissance | Andrew Murray Burnham |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sefton (Royaume-Uni) |
Nationalité | Britannique |
Parti politique | Parti travailliste |
Diplômé de | Université de Cambridge |
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Secrétaires d'État britanniques à la Culture | |
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Il est député à la Chambre des Communes depuis 2001 pour Leigh, et a occupé plusieurs fonctions gouvernementales sous la direction de Gordon Brown.
Burnham a tout d'abord été secrétaire en Chef du Trésor de 2007 à 2008, puis secrétaire d'État à la Culture jusqu'en 2009, lorsqu'il est devenu secrétaire d'État à la Santé[1].
Contraint de renoncer à ce poste après les législatives de 2010, il se lance, sans succès, dans la course à la direction du Labour, finalement remportée par Ed Miliband. Il se présente à nouveau, à la suite de l'échec du parti aux élections de 2015, mais termine deuxième et Jeremy Corbyn est élu chef du parti.
Il est maire du Grand-Manchester depuis le .
Éléments personnels
modifierFormation et carrière
modifierIl passe son A-level à Newton-le-Willows dans le Lancashire, puis intègre le Fitzwillian College de l'université de Cambridge, dont il ressort avec un B.A. d'anglais en 1994. Il devient ensuite assistant parlementaire auprès de Tessa Jowell jusqu'aux législatives de 1997, lorsqu'il est désigné représentant parlementaire de la NHS Confederation. Il renonce à cette fonction dès le mois de décembre afin d'occuper un poste d'administrateur pendant un an à la Football Task Force.
En 1998, il est choisi par le secrétaire d'État à la Culture, Chris Smith (puis Lord Smith of Finsbury), comme conseiller spécial, un poste qu'il conservera jusqu'à son élection aux législatives du .
Vie privée
modifierFils d'un ingénieur télécoms et d'une réceptionniste, il est né près de Liverpool mais a grandi non loin de Warrington, après la mutation de son père à Manchester. Il est père d'un fils et de deux filles, et marié depuis 2000 avec Marie-France van Heel, avec qui il vit depuis 1989
Andy Burnham est de confession catholique romaine[2].
Parcours politique
modifierIl rejoint le Parti travailliste (Labour) en 1984, adhère en 1995 au Transport and General Workers’ Union, et est élu député de Leigh, fief travailliste depuis 1922, à la Chambre des communes le avec 64,5 % des voix. En 2003, il est nommé secrétaire privé parlementaire de SM secrétaire d'État à l'Intérieur David Blunkett, puis est choisi pour occuper ce même poste auprès de Ruth Kelly, secrétaire d'État à l'Éducation, dès l'année suivante.
À la suite des élections générales de 2005, il est promu sous-secrétaire d'État parlementaire du département de l'Intérieur, étant chargé de la législation sur les cartes d'identité, qui n'existent pas au Royaume-Uni. Au cours du remaniement ministériel du , il est promu ministre d'État au département de la Santé.
Secrétaire en chef du Trésor
modifierLe , il entre au conseil des ministres (Cabinet), désormais dirigé par Gordon Brown, en tant que secrétaire en chef du Trésor. À peine un mois plus tard, il cause l'embarras du gouvernement en reconnaissant ne pas avoir lu un rapport du Parti conservateur sur la compétitivité qu'il avait attaqué.
Il crée une polémique en octobre suivant, à la suite d'une interview au Daily Telegraph dans laquelle il déclare penser que « c'est mieux quand les enfants sont dans un foyer où leurs parents sont mariés » et « que ce ne serait pas une mauvaise idée si le système fiscal reconnaissait l'engagement et le mariage » alors que cette proposition figure au programme du Parti conservateur.
Secrétaire d'État à la Culture
modifierÀ l'occasion du remaniement ministériel du , il devient secrétaire d'État à la Culture, aux Médias et aux Sports. Il est forcé, en juin, de présenter ses excuses à l'administratrice du groupe de pression Liberty, qui le menaçait de poursuites en diffamation après qu'il eut fait des affirmations douteuses sur les relations de l'administratrice avec le conservateur David Davis[3]. Il est par ailleurs forcé de se taire lorsque, pendant la commémoration du vingtième anniversaire de la tragédie de Hillsborough, le , une partie de l'assistance se mit à scander « Justice pour les 96 », en référence au fait que personne ne fut condamné pour ce désastre.
Opposition
modifierÀ la suite d'un nouveau remaniement ministériel organisé le , il est nommé secrétaire d'État à la Santé. Forcé de renoncer le après la défaite du Parti travailliste aux élections législatives du 5 mai, il se lance peu après dans la course à l'élection du nouveau chef (Leader) du parti, où il affrontera notamment David Miliband, son frère Ed ou encore Ed Balls, autres figures de la jeune génération du parti, ainsi que Diane Abbott et Diane Abbott, députés représentant l'aile gauche du Labour[4]. Ayant obtenu les 33 parrainages de députés nécessaires, il est autorisé à se présenter à l'élection[5]. Le résultat du scrutin, annoncé le 25 septembre, donne la victoire à Ed Miliband, qui fait de lui le secrétaire d'État à l'Éducation dans son Cabinet fantôme le 8 octobre, avec la responsabilité de coordinateur électoral du Parti travailliste.
Mi-2015, il est candidat à la présidence du Parti travailliste, contre Jeremy Corbyn, Liz Kendall et Yvette Cooper[6]. Il termine deuxième, avec 19 % des voix des membres et partisans du parti, derrière Jeremy Corbyn (59,5 %)[7].
Maire du Grand Manchester
modifierIl fait savoir en qu'il souhaite être candidat lors de l'élection du maire du Grand-Manchester — fonction créée en 2014 et provisoirement occupée par Tony Lloyd, maire intérimaire de 2015 à 2017. Investi par le Parti travailliste trois mois plus tard, Burnham démissionne en du cabinet fantôme de Corbyn, au sein duquel il exerçait la responsabilité de secrétaire d'État à l'Intérieur.
Au cours du premier scrutin direct pour élire le maire de cette autorité combinée, le , il remporte plus de 359 000 voix et s'impose avec 63,41 % des suffrages exprimés dans un contexte de très faible participation (à peine 29 % des inscrits). Il démissionne alors de son mandat parlementaire, auquel il a déjà choisi de ne pas se représenter après l'annonce de la convocation des élections anticipées pour le . Andy Burnham prend officiellement ses fonctions de maire le . Il est réélu le .
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Andrew Burnham » (voir la liste des auteurs).
- (en) www.nuffieldtrust.org.uk
- (en) www.orderofmalta.int
- (en) Affaire Chakrabarti-Davis : la chef de Liberty accepte la lettre d'excuse de Burnham, The Guardian, le
- (fr) GB: une députée noire candidate à la tête du Labour, RTBF, le
- (en) Candidature d'Andy Burnham sur le site du Labour
- « Royaume-Uni: le vote pour élire le prochain chef du Labour démarre », varmatin.fr, 14 août 2015.
- (en) "Jeremy Corbyn wins Labour leadership contest and vows "fightback"", BBC News, 12 septembre 2015
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- (en) Site internet d'Andy Burnham
- (en) Notice biographique sur le site de la Chambre des communes
- Ressources relatives à la vie publique :