Andreas Aebi

personnalité politique suisse (UDC/BE)

Andreas Aebi
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller national
Circonscription Berne
Législature 48e à 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CPE
Président du Conseil national
Prédécesseur Isabelle Moret
Successeur Irène Kälin
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Berthoud
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Profession Agriculteur
Résidence Alchenstorf

Andreas Aebi, né le à Berthoud (originaire de Wynigen), est un homme politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Il est député du canton de Berne au Conseil national depuis .

Biographie modifier

Andreas Aebi naît le à Berthoud. Il est originaire d'une autre commune du canton de Berne, Wynigen[1].

Après son école obligatoire, il fait de 1973 et 1975 deux années d'apprentissage agricole à Cuarnens et Ballmoos, puis obtient en 1976 un diplôme d'une école de commerce. Après un stage au Québec en 1977, il obtient en 1979 son certificat fédéral d'agriculteur. Il exploite sa propre ferme de 1984 à 2020[2].

Il travaille aussi comme commissaire-priseur depuis 1996 et possède une agence de voyages[3],[4],[2]. Il a visité de nombreuses régions du monde comme guide touristique[3]. Il préside en 2013 le comité d'organisation de la Fête fédérale de lutte et des jeux alpestres organisée à Berthoud[3].

Passionné d'ornithologie[3], il a le grade de major à l'armée[1].

Marié depuis 1985 à Thea Aebi-Keller, il est père de trois enfants[2],[5].

Parcours politique modifier

Il est président de la commune d'Alchenstorf de 1998 à 2008[1].

Il représente le canton de Berne au Conseil national depuis le . Réélu en 2015[6] et 2019, il obtient à chaque fois d'excellents résultats[3]. Il est membre de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'il préside de à , et de la délégation auprès de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, qu'il préside de à [1].

Désigné le par l'UDC bernoise pour succéder au conseiller fédéral Samuel Schmid[7], il retire quelques jours plus tard sa candidature au profit d'Adrian Amstutz lors de la réunion de son groupe parlementaire, qui retient finalement Ueli Maurer et Christoph Blocher sur le ticket officiel[8].

Le , il est élu à la présidence du Conseil national par 178 voix pour 189 bulletins valables[9]. Son accession à ce poste est due à la non-réélection de Heinz Brand au Conseil national lors des élections fédérales de 2019 : c'est en effet celui-ci qui avait été désigné candidat en 2018 à la deuxième vice-présidence du conseil par le groupe UDC[3].

Arrivé à la limite des seize ans de mandat fixée par la section bernoise de l'UDC, il annonce en ne pas vouloir solliciter une dérogation pour les élections fédérales d'octobre 2023[10].

Positionnement politique modifier

Andreas Aebi est un modéré, situé à la gauche de son parti[11]. Il représente l'aile historique bernoise de l'UDC[12].

Notes et références modifier

  1. a b c et d « Biographie de Andreas Aebi », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c (de) « Person | Nationalrat Andreas Aebi », sur site personnel (consulté le )
  3. a b c d e et f « Deux UDC dirigeront les débats aux Chambres fédérales », sur rts.ch, (consulté le )
  4. (de) « Bauernhof zu versteigern », 10vor10, SF1, 9 mai 2007, présentation des activités d'Andreas Aebi comme vendeur aux enchères
  5. (de) kfr, « Meisterlandwirt mit Erfahrungen im Ausland », NZZ,‎ (lire en ligne)
  6. « Résultats par canton - www.ch.ch », sur ch.ch via Wikiwix (consulté le ).
  7. « UDC : la course au Conseil fédéral est lancée », Radio suisse romande, 17 novembre 2008
  8. « L'UDC veut faire son retour au Conseil fédéral avec Ueli Maurer », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. ATS, « Andreas Aebi accède au perchoir du Conseil national », sur parlament.ch, (consulté le ).
  10. (de) Christof Vuille, « SVP: Aebi, Geissbühler & von Siebenthal treten zurück », sur Nau, (consulté le )
  11. Michael Hermann et Bruno Jeitziner, « Le camp bourgeois n’a pas été affaibli par l’éviction de Christoph Blocher », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Valentine Zubler, « Onze prétendants sur la liste définitive », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :