Anaxandridès
Anaxandridès (en grec Ἀναξανδρίδης) également connu sous le nom d’Alexandridès[1] est un poète comique grec athénien du IVe siècle av. J.-C., originaire de Rhodes[2], ou de Colophon[1]. Athénée le cite au Livre II de son Banquet des Deipnosophistes « Je mange le nectar en le pétrissant bien, je bois à même l’ambroisie »[3]. Anaxandridès a surnommé les Thraces « mangeurs de beurre »[4].
Naissance | |
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Dème |
Inconnu |
Activités |
Auteur comique, poète dithyrambique |
Période d'activité |
- |
Mouvement |
Comédie moyenne (d) |
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Histoire
modifierÀ partir de -376, il gagne des concours poétiques à dix reprises aux Lénéennes et aux Dionysies, selon la Chronique de Paros[1].
Œuvre
modifierNous sont parvenus 82 fragments ; Anaxandridès s’illustre dans l’art de la dithyrambe et est un éminent représentant de la comédie moyenne. Il est l’auteur de soixante-cinq comédies, selon Suidas. Le titre de quarante-et-une d’entre elles nous est parvenu, ainsi qu’une quatre-vingtaine de fragments. Elles ont pour la plupart une trame mythologique, les autres étant des comédies de caractère.
Son art et sa pensée furent à ce qu’il semble très estimés par le philosophe athénien Aristote[1], qui le cite dans Éthique à Nicomaque[5] : « La Cité le voulait, mais n’a cure de ses lois. » (Trad. Brisson)
Œuvres
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Bibliographie
modifier- Aristote (trad. Odette Bellevenue et Séverine Auffret), Poétique, Mille et une nuits, , 95 p. (ISBN 978-2-84205-117-4).
- Pierre Pellegrin (dir.) (trad. du grec ancien par Pierre Destrée), Aristote : Œuvres complètes, Paris, Éditions Flammarion, , 2923 p. (ISBN 978-2-08-127316-0), « Poétique ».
- Aristote, Éthique à Nicomaque, présentation et traduction par Luc Brisson, Flammarion, « GF » (éd. 2009) : note 63
- Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne)
- Les Caractères (trad. du grec ancien par Nicolas Waquet, préf. Nicolas Waquet), Paris, Payot & Rivages, coll. « La Petite Bibliothèque », , 112 p. (ISBN 978-2-7436-2138-4).
- Les Caractères (trad. du grec ancien par Xavier bordes, préf. Xavier bordes), Paris, Mille et Une Nuits, , 72 p. (ISBN 2-84205-044-4)
Notes et références
modifier- J.-A. Hild, « Anaxandrides », dans La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts., vol. 2, Paris, H. Lamirault, (lire en ligne), p. 978
- Pellegrin 2014, p. 2143, note 2
- Anaxandride, frag. 57 Kock = Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne) II (8a)
- Athénée (151b). Les Grecs considéraient les Thraces comme des incultes, et les Athéniens méprisaient volontiers leur aristocratie ; Théophraste dépeint dans ses Caractères un médisant qui les raille. Le Médisant (Caractère XXVIII, 2)
- Chapitre VII (XI)