Alma Karlin

poétesse et romancière slovène
Alma Karlin
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
Pečovnik (en) (république fédérale populaire de Yougoslavie (en))Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alma Ida Wilibalda Maximiliana KarlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
république fédérale populaire de Yougoslavie (en)
yougoslaveVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités

Alma Karlin, née le à Celje (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Slovénie) et morte le , est une romancière, poétesse, polyglotte et théosophite austro-slovène.

Biographie modifier

Née avec une partie du corps paralysé, elle est victime de claudication jusqu'à sa mort[1]. Son père est major dans l'armée austro-hongroise et sa mère est enseignante[2]. À l'âge de 18 ans, en 1908, elle quitte la maison de ses parents et part pour le Londres où elle travaille dans un bureau de traduction[1].

À la déclaration de guerre en 1914, Karlin part pour la Suède et la Norvège, étant considérée comme une persona non grata au Royaume-Uni du fait de sa nationalité. C'est là qu'elle rencontre l'autrice Selma Lagerlöf qui est impressionnée par ses écrits et la propose pour le Prix Nobel de littérature[3]. Ayant voyagé dans le monde entier, dont deux ans dans les îles d'Océanie, elle collectionne les insectes, les plantes et les artefacts ethnographiques[1]. Ces artefacts sont aujourd'hui conservé au musée provincial de Celje[2]. Elle rentre en 1928 en Europe, atteinte de la malaria et publie ses souvenirs en 1930, texte vendu à plus de 20 000 copies en deux ans[1].

Après la Seconde Guerre mondiale, elle revient dans sa ville natale avec sa compagne Thea Schreiber-Gamelin, où elle meurt dans la pauvreté en 1950[1].

Durant sa vie, elle publie 24 livres, majoritairement écrits en allemand, et quelques-uns écrit directement en anglais[2]. Après sa mort, ses écrits tombent dans l'oubli avant d'être redécouverts en Slovénie après l'indépendance du pays en 1991[4].

Sa langue natale est l'allemand[2] mais elle parle également couramment anglais, français, persan, arabe et sanskrit[1].

Bibliographie modifier

  • Mein kleiner Chinese, 1921
  • Drachen und Geister, 1930
  • Mystik der Südsee, 2 Bde., 1931
  • Der Todesdorn, Aberglauben aus Südamerika, 1933
  • Windlichter des Todes, 1933
  • Tränen des Mondes, 1935
  • Isolanthis. Atlantisromann, 1936
  • Erdgebunden, 1936
  • Vier Mädchen im Schicksalswind, 1936
  • Eine kleine Siamesin, 1937
  • Kleiner Frühling, 1937
  • Der blaue Mond, 1938

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) Katarina Ferro et Margit Wolfsberger, Gender and Power in the Pacific : Women's Strategies in a World of Change, LIT Verlag Münster, , 241 p. (ISBN 978-3-8258-6710-2, lire en ligne), p. 227-228
  2. a b c et d (sl) « Alma M. Karlin: "Nenavadna ženska" kot Kolumbova hči », sur RTVSLO.si (consulté le )
  3. (en) Krapež, Klara, « Exhibition on Alma Karlin in the National and University Library in Ljubljana », Sinfo,‎ , p. 27 (lire en ligne)
  4. (de) Doris Akrap, « Reiseschriftstellerin Alma Karlin: Lesbe, Spionin und merkwürdige Frau », Die Tageszeitung: taz,‎ (ISSN 0931-9085, lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier