Ali Larijani

homme politique iranien

Ali Larijani
Illustration.
Fonctions
Membre du Conseil de discernement
iranien
En fonction depuis le
(3 ans, 10 mois et 26 jours)
Président Sadeq Larijani

(11 ans, 2 mois et 11 jours)
Président Hachemi Rafsandjani
Président de l'Assemblée consultative islamique

(11 ans, 11 mois et 23 jours)
Prédécesseur Gholam Ali Haddad-Adel
Successeur Mohammad Bagher Ghalibaf
Membre du majles

(12 ans)
Élection
Réélection 4 mai 2012
29 avril 2016
Secrétaire du Conseil suprême
de sécurité nationale

(2 ans, 2 mois et 5 jours)
Prédécesseur Hassan Rohani
Successeur Saïd Jalili
Directeur général de la Radio-télévision de la République islamique d’Iran

(10 ans, 3 mois et 10 jours)
Prédécesseur Mohammad Hachemi Rafsandjani
Successeur Ezzatollah Zarghami
Ministre de la Culture et de l'Orientation islamique

(1 an, 6 mois et 4 jours)
Président Hachemi Rafsandjani
Prédécesseur Mohammad Khatami
Successeur Mostafa Mir-Salim
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Nadjaf (Irak)
Nationalité Iranien
Parti politique Société islamique des ingénieurs
Diplômé de Université de technologie de Sharif
Université de Téhéran
Profession Homme politique, philosophe
Religion Chiisme

Ali Ardashir Larijani (en persan : علی اردشیر لاریجانی), né le à Najaf (Irak), est un homme politique iranien. Il est président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran de 2008 à 2020.

Biographie modifier

Famille modifier

Ali Larijani est le fils de l'ayatollah Hashem Amoli et le frère de Sadeq Larijani, un clerc, membre du Conseil des gardiens à deux reprises, chef du système judiciaire iranien de 2009 à 2019 et président du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime depuis fin 2018[1], de Mohammad-Javad Larijani (en) et Fazel Larijani (en), attaché culturel iranien à Ottawa. Il est aussi le gendre de l'ayatollah Morteza Motahhari et un cousin d'Ahmad Tavakkoli.

Études modifier

Ali Larijani est titulaire d'un doctorat et d'un master en philosophie occidentale de l'université de Téhéran et a obtenu son baccalauréat universitaire en informatique et en mathématiques avec la mention summa cum laude à l'université de technologie de Sharif.

Carrière politique modifier

Débuts modifier

En 1992, Ali Larijani est nommé ministre de la Culture et de l'Orientation islamique sous le président Rafsandjani, succédant à Mohammad Khatami qui était démissionnaire.

Entre 1994 et 2004, il dirige l'Islamic Republic of Iran Broadcasting (IRIB), l'agence de radio-télévision publique, sur nomination du Guide suprême.

Candidat à l'élection présidentielle de 2005 modifier

Larijani est candidat à la présidence lors de l'élection présidentielle de 2005. Il se classe sixième, avec 5,83 % des votes.

Larijani est considéré comme le candidat le plus important de l'alliance des conservateurs pour l'élection présidentielle de 2005. Il est soutenu par la Société islamique des ingénieurs, entre autres groupes conservateurs et est désigné comme le choix final du Conseil pour la coordination des forces de la Révolution (en persan : شورای هماهنگی نیروهای انقلاب), qui est composé de représentants de partis et organisations conservatrices influentes. Cependant, il est le moins populaire des trois candidats conservateurs, les autres étant Mahmoud Ahmadinejad (2e place à l'issue du premier tour) et Mohammad Bagher Ghalibaf (5e à l'issue du premier tour).

Le , il succède à Hassan Rohani en tant que secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale. Il y est l'un des deux représentants du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Dans le cadre de ses fonctions, il est notamment le principal négociateur sur les sujets en rapport avec la sécurité nationale, comme le sujet du programme nucléaire iranien.

Il démissionne le et est remplacé par le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des relations avec l'Europe et les États-Unis, Saïd Jalili.

Président de l'Assemblée modifier

En mai 2008, Larijani est élu président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran[2].

Larijani ne se représente pas lors des élections législatives iraniennes de 2020 et son mandat à la tête de l'Assemblée doit s'arrêter dès qu'un successeur est élu mais en raison de la pandémie de Covid-19, cette élection est retardée[3].

En avril 2020, Larijani est testé positif au Covid-19 et placé en quarantaine[3].

Il est remplacé en mai 2020 par Mohammad Ghalibaf[4].

À partir de 2020, il est conseiller spécial auprès du Guide de la révolution. Il conduit notamment les négociations menant à un accord pluriannuel de coopération stratégique avec la Chine[5].

Élection présidentielle de 2021 modifier

Ali Larijani dépose sa candidature à l'élection présidentielle de 2021 et est considéré comme l'un des favoris avec Ebrahim Raïssi[6]. Sa candidature n'est toutefois pas validée par le Conseil des gardiens de la Constitution[7].

Références modifier

  1. (en) « Former hard-line presidential candidate could become Iran's judiciary chief », sur Al Monitor, (consulté le )
  2. (en) Orla Ryan, « Ahmadinejad rival elected as Iranian speaker », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) Yasna Haghdoost, « Iran’s Parliament Speaker Larijani Quarantined With Coronavirus », Bloomberg,
  4. « Un « dur nouvelle génération » à la présidence du Parlement iranien », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (fa) سعید جعفری, « علی لاریجانی؛ روایتی از ورود به «منطقه ممنوعه» و هبوط «فیلسوف حاکمیت» », sur euronews,‎ (consulté le )
  6. (en) « Leading conservatives Raisi and Larijani enter Iran presidential race », BBC News,
  7. « Sept candidats à l’élection présidentielle approuvés en Iran », AFP et Le Monde,

Liens externes modifier