Aimé Vielzeuf

essayiste et résistant français

Aimé Vielzeuf (1922-2007), résistant français dans les maquis cévenols, enseignant, et auteur de plusieurs ouvrages sur la Résistance et sur les Cévennes. Issue de la même famille que Bernard Vielzeuf. Il préside l'Académie de Nîmes en 1981[1].

Aimé Vielzeuf
Fonction
Président de l'Académie de Nîmes
Alice Fermaud (d)
Jacques Larmat (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École normale de Nîmes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Andrée Vielzeuf (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Prix de littérature régionaliste (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Issu d'une famille de Lozère, venu travailler au bassin minier, il est né le aux Salles-du-Gardon. Boursier, il étudie au cours complémentaire de La Grand'Combe, puis à l'École Normale de Nimes (1939), et passe par l'Institut de Formation Professionnelle.

Nommé instituteur stagiaire à Notre-Dame-de-la-Rouvière (1942), il est appelé aux Chantiers de Jeunesse, dans les gorges de la Jonte, puis requis pour le Service du travail obligatoire (STO), ou il part pour Vienne dans une usine Siemens (1943)[2].

Il rentre en France en 1944, épouse Andrée Pourret, et embauche à la Mine.

Membre de l'Organisation de résistance de l'Armée (ORA), dirigée à La Grand'Combe par le capitaine Sirven, il rejoint finalement le maquis des Francs-tireurs et partisans (FTPF) à Champdomergue, en Lozère. Ainsi, le « lieutenant Vasseur » est adjoint au commandant de la Compagnie 7204, puis de la Compagnie 7206 (R2 FTP Gard-Lozère), avec des actions armées locales participants à la Libération d'Alès.

Il fut aussi à partir d’ le dernier « officier liquidateur des FFI du Gard », et après la libération, il devient chef du Service historique de la subdivision militaire de Nîmes.

Démobilisé en 1946, il redevient instituteur puis professeur d'histoire et de lettres au collège de La Grand-Combe puis à Nîmes[2].

Il est choisi pour être correspondant gardois du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale (1965), et le restera pendant quinze ans. Chroniqueur de la Résistance gardoise, il anime chaque année, le concours de la Résistance et de la déportation, dans les établissements scolaires, et s'efforce de promouvoir la création d’un Musée de la résistance dans le Gard.

Correspondant (1969) puis membre résidant (1973) et honoraire (2002) de l’Académie de Nîmes, il est chroniqueur (de 1978 à 1988) à la rubrique Arts et Spectacles du Midi libre (dont il fut administrateur) ainsi qu’à Camariguo Magazine.

Ouvrages

modifier
  • Demain du sang noir (préf. Roger Bourderon), Uzès, Peladan, 1970 (SUDOC 006203485).
  • Le maquis Bir-Hakeim (écrit en collaboration avec René Maruéjol), 1947.
  • ... et la Cevenne s'embrasa... (Préface de Jean-Pierre Chabrol), 1965.
  • On les appelait « Les bandits » (Préface d'André Chamson, de l'Académie Française), 1966.
  • Au temps des longues nuits (Préface de Pierre Villeneuve), 1969.
  • Demain du sang noir... (Préface de Roger Bourderon), 1970.
  • Ardente Cevenne, 1973.
  • La résistance en Languedoc-Roussillon (en collaboration), 1975.
  • Compagnons de liberté (Préface de Jean Lasserre), 1975.
  • Epopée en Cévenne (Préface de René Evrard), 1976.
  • La résistance dans le Gard (1940-1944), 1979.
  • Carte de l'action de la résistance dans le Gard (pour le Comité d'Histoire de la 2e Guerre mondiale), 1980.
  • Comme le scorpion sous la lauze (écrit en collaboration avec René Evrard), roman 1980.
  • Conteur et poètes cévenols d'aujourd'hui, tome I, Editions Camariguo, 1981.
  • Terreur en cévenne, 1983.
  • Ladrecht... pour vivre ici (photos de Marc Balters), 1985.
  • Les lieux de mémoire de la 2° guerre mondiale dans le Gard (écrit en collaboration avec le Colonel E.R. Jean Castan), 1986.
  • Conteurs et poètes cévenols et gardois et gardois d'aujourd'hui, tome II, Editions Pierre Mazodier, librairie Occitane, Salindres, 1987.
  • Hier en Cèvennes (écrit en collaboration avec Roger Gaillard, Editions LACOUR, 1988.
  • Histoire de la résistance dans le Gard et le Cèvennes (en préparation avec le Colonel E.R. Jean Castan).
  • La Grand'Combe en Cevènne, jadis canton de gueules noires... avec Claude Paczkowski, Imprimerie Christian LACOUR, 1989, (ISBN 2-86971-184-4) édité erroné.

Références

modifier
  1. biographie
  2. a et b notice VIELZEUF Aimé par Raymond Huard, version mise en ligne le 9 mars 2010, dernière modification le 4 novembre 2019.

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Pierre Mazier, Aimé Vielzeuf : la Cévenne est en lui, Nîmes, Lacour, 1997 (ISBN 2-84406-857-X).
  • Michel Boissard, Aimé Vielzeuf : écrire et résister en Cévennes, Ampelos, coll. « Résister », , 164 p. (ISBN 978-2-35618-200-5).
  • Claude Émerique, « Vielzeuf Aimé dit Vasseur (1922-2007) », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes

modifier