71e division d'infanterie (France)
La 71e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.
71e division d'infanterie | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de Verdun 1918 - 3e bataille des Flandres 1918 - 4e Bataille de Champagne 1918 - 2de bataille de la Marne 1918 - bataille du Chesne et de Buzancy |
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Commandants
modifier- : général Kaufmant
- : général Mordrelle
- - : général Ganter
- 1918 : général Hering
- - : général Barbier
- …
- 1939 - 1940 : général Baudet
Première Guerre mondiale
modifierComposition
modifier- 217e régiment d'infanterie d' à
- 221e régiment d'infanterie d' à
- 309e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 349e régiment d'infanterie d' à (dissolution)
- 358e régiment d'infanterie d' à
- 370e régiment d'infanterie d' à
- 41e bataillon de chasseurs à pied de à
- 151e brigade d'infanterie (297e, 357e et 359e régiments d'infanterie) de septembre 1914 à janvier 1915
- Un bataillon du 131e régiment d'infanterie territoriale d'août à
La 71e DI dispose en outre, jusqu'au , de la 21e brigade de cavalerie légère, et du 3 au , d'éléments de la 2eDC.
Historique
modifier1914 - 1915
modifier- 2 - 13 août : Mobilisée dans la 21e région (Épinal)
- 14 - : mouvement vers les Vosges et occupation des cols du Bonhomme et de Sainte-Marie.
- 22 - : combats au col de Sainte-Marie.
- – : repli sur la Meurthe, mouvement vers Épinal et organisation de la défense d'Épinal.
- - : poursuite de l'ennemi, par Rambervillers et Baccarat, jusqu'au-delà de la Meurthe, entre la vallée de Celles et la voie ferrée d'Avricourt. À partir du , occupation d'un secteur dans la région du col de la Chapelotte et de la voie ferrée d'Avricourt.
- - : combats vers Badonviller et la Chapelotte.
- : front réduit, à gauche, jusqu'à la Vezouze.
- : attaque française sur la ferme du Chamois.
1916
modifier- – : retrait du front et mouvement vers le camp de Saffais ; instruction. À partir du , transport par V.F. dans la région de Bar-le-Duc ; repos vers Chaumont-sur-Aire ; puis transport par camions dans la région de Verdun.
- 6 – : engagée dans la bataille de Verdun, vers le bois Fumin et le sud de Damloup : , attaque allemande sur le bois Fumin.
- 15 – : retrait du front ; repos vers Rosnes.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur dans la région d'Avocourt, l'Aire.
- – : retrait du front ; repos vers Triaucourt, puis le , vers Nixéville.
1917
modifier- – : occupation d'un secteur entre la Hayette et la Meuse, vers Charny : , attaque allemande.
- – : retrait du front ; repos vers Triaucourt.
- 3 – : mouvement vers Dampierre-le-Château ; travaux sur les deux rives de l’Aisne (éléments engagés, le , vers Maison de Champagne).
- – : occupation d'un secteur entre le Four de Paris et l'Aisne.
- 4 – : retrait du front ; repos vers Mourmelon-le-Grand et Vadenay.
- – : occupation d'un secteur vers Auberive-sur-Suippe et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py.
- 15 – : retrait du front ; repos vers Verneuil et Châtillon-sur-Marne.
- – : mouvement vers Chalons le Vergeur, puis occupation d'un secteur entre l'Aisne et la Neuville, déplacé à droite, le , entre Sapigneul et le sud de Godat.
- – : retrait du front ; repos dans la région d'Épernay.
- – : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur entre Sapigneul et le sud de Godat.
1918
modifier- – : retrait du front et travaux au nord-ouest de Reims.
- – : occupation d'un secteur entre Sapigneul et la Miette, étendu à gauche, le , jusque vers le bois des Buttes.
- 11 – : retrait du front, mouvement vers Fismes ; repos. À partir du 22, transport par V.F. dans la région de Lumbres ; repos à Steenvoorde.
- – : occupation d'un secteur vers Locre et le château de Locre. Participation à la 3e bataille des Flandres :
- 5 - : combats dans la région de Locre.
- : extension du front, à droite, jusque vers Koutkot.
- – : retrait du front (relève par l'A.W.), transport par V.F. dans la région de Châlons-sur-Marne ; puis stationnement sur la Vesle.
- : engagée, au nord-ouest de Prosnes, dans la 4e bataille de Champagne : arrêt de l'offensive allemande. À partir du , contre-attaques françaises (2e bataille de la Marne) ; puis stabilisation et organisation d'un secteur vers la ferme de Moscou et le sud du mont Cornillet.
- 13 – : retrait du front et repos vers Juvigny et Vadenay ; puis mouvement, par Courtisols, vers Sainte-Menehould.
- – : occupation d'un secteur entre l'Aisne et Vienne-le-Château.
- – : engagée, vers Ville-sur-Tourbe et le bois d'Hauzy, dans la bataille de Somme-Py (Offensive Meuse-Argonne) et son exploitation : progression jusqu'à Termes et jusqu'au nord de Mouron ; nombreux combats.
- 21 – : retrait du front et repos vers Sainte-Menehould.
- – : occupation d'un secteur de combat sur l'Aisne, entre Olizy et Falaise.
- : réduction du front à gauche jusqu'à l'ouest d'Olizy, violents combats vers Olizy.
- 4 - : engagée dans la Bataille du Chesne et de Buzancy.
- 5 – : retrait du front ; repos vers Sommepy-Tahure et Suippes, puis vers La Chaussée-sur-Marne, où la 71e DI se trouve lors de l'armistice.
Rattachements
modifier- Affectation organique :
- isolée d' à
- 38e corps d'armée, de à
- –
- –
- –
- 3 –
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- –
- –
- 8 –
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- –
Drôle de guerre
modifierLa 71e division d'infanterie est d'abord affectée au renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe le sous-secteur de Mouzon (secteur fortifié de Montmédy), elle est alors l'une des deux divisions du Xe corps d'armée (2e armée) dont elle constitue l'aile droite[1]. En avril 1940, elle est remplacée par la 3e division d'infanterie nord-africaine et elle se place alors en réserve de la 2e armée dans la région de Machault – Semide, derrière l'aile gauche de l'armée[1].
La division n'est pas concernée dans son ensemble par les plans d'intervention en Belgique, mais son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 60e GRDI, doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne au sein du sous-groupement sud du groupement est de la 5e division légère de cavalerie[2].
Bataille de France
modifierÀ Sedan, lors de la bataille de France, la 71e DI n’a que 16 canons antichar sur une dotation normale de 60 par division.
Composition
modifierAu [3] :
Cavalerie
Infanterie
Artillerie
- 38e régiment d'artillerie mixte divisionnaire
- 10e batterie divisionnaire antichar (du 38e RAMD)
- 50e parc d'artillerie divisionnaire
- 50e compagnie d'ouvriers d'artillerie
- 50e section de munitions hippomobile
- 250e section de munitions automobile
Génie
- compagnie de sapeurs mineurs 50/1
- compagnie de sapeurs mineurs 50/2
Transmissions
- compagnie télégraphique 50/81
- compagnie radio 50/82
Train
- compagnie hippomobile 50/22
- compagnie automobile 150/22
Intendance
- groupe d'exploitation divisionnaire 50/22
Santé
- 71e groupe sanitaire divisionnaire
Notes et références
modifier- Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 25.
- André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr (consulté le ).
- Mary 2009, p. 442.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des brigades françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des divisions françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des divisions françaises de la Seconde Guerre mondiale