3e division d'infanterie nord-africaine

3e division d'infanterie Nord-Africaine
Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dissolution Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays Drapeau de la France France
Branche Terre
Type Division d'Infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Seconde Guerre mondiale

La 3e division d'infanterie nord-africaine (3e DINA) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Seconde Guerre mondiale.

Chefs de corps modifier

L’entre-deux-guerres modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Drôle de guerre modifier

En 1939, la 3e DINA, division d'active de type nord-est, est en garnison à Poitiers.

En , la 3e DINA remplace la 71e division d'infanterie au sein du Xe corps d'armée, dépendant de la 2e armée qui doit éviter un enveloppement de la ligne Maginot[1]. La 3e DINA se voit confier le renforcement du 136e régiment d'infanterie de forteresse qui occupe le sous-secteur de Mouzon (secteur fortifié de Montmédy). Elle défend ainsi un front sur la Chiers qui s'étend du confluent de cette rivière avec la Meuse (avec à sa gauche la 55e division d'infanterie) jusqu'à La Ferté-sur-Chiers (ouvrage de La Ferté, où commence la zone de la 3e division d'infanterie coloniale, sous l'autorité du XVIIIe corps d'armée). Ce sous-secteur dispose d'un nombre limité de fortifications par rapport au sous-secteur voisin de Montmédy à droite[2].

Cette zone du front est en effet perçue comme secondaire par le commandement français, qui juge peu probable une offensive allemande d'envergure contre le sous-secteur de Mouzon car le « fond de poche » des Ardennes (à l'ouest de Montmédy) conjugué à la Meuse est considéré comme peu propice à une action d'envergure[1]. Néanmoins le sous-secteur de Mouzon possède une certaine solidité[3], la Chiers constitue un bon obstacle avec sa rive sud abrupte[1].

La 3e DINA n'est dans son ensemble pas concernée par les plans d'intervention en Belgique et doit conserver sa position. En revanche un de ses bataillons, le I/13e régiment de zouaves, doit aller se placer sur la Semois en recueil du groupement est de la 5e division légère de cavalerie qui participe à la manœuvre retardatrice en Ardenne[4]. Son groupe de reconnaissance de division d'infanterie, le 93e GRDI, doit également participer à la manœuvre retardatrice en renforçant la 1re brigade de cavalerie sur sa gauche, laquelle doit gagner la Vierre.

Bataille de France modifier

Composition modifier

1939

[5] :
Cavalerie

Infanterie

Artillerie

  • 20e régiment d'artillerie nord-africaine
  • 220e régiment d'artillerie lourde nord-africaine
  • 10e batterie divisionnaire antichar du 20e RANA
  • 93e parc d'artillerie divisionnaire
  • 93e compagnie d’ouvriers d'artillerie
  • 93e section de munitions hippomobile
  • 293e section de munitions automobile

Génie

  • compagnie de sapeurs-mineurs 93/1
  • compagnie de sapeurs-mineurs 93/2

Transmissions

  • compagnie télégraphique 93/81
  • compagnie radio 93/82

Train

  • compagnie hippomobile 93/9
  • compagnie automobile 193/9

Intendance

  • groupe d’exploitation divisionnaire 93/9

Santé

  • 93e groupe sanitaire divisionnaire

Notes et références modifier

  1. a b et c Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 22.
  2. Mary 2009, p. 25-26.
  3. Bruno Chaix, En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? : décisions stratégiques et plans opérationnels de la campagne de France, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 35), , 349 p. (ISBN 2-7178-4149-0), p. 142-143.
  4. André Bikar, « La campagne de mai 1940 en Belgique : la 5e division légère de cavalerie en Ardenne, du 10 au 12 mai », sur atf40.fr (consulté le ).
  5. Mary 2009, p. 441.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier