75e division d'infanterie (France)
(Redirigé depuis 150e brigade d'infanterie (France))
La 75e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé aux premiers mois de la Première Guerre mondiale.
75e division d'infanterie | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Revigny) |
modifier |
Les chefs de la 75e division d'infanterie
modifier- - : général Vimard[1]
- - : général Buisson d'Armandy[1]
Composition
modifier- 149e brigade d'infanterie d’août à [2] :
- 150e brigade d'infanterie d’août à [2] :
- 2 escadrons du 9e régiment de chasseurs à cheval d’août à [2]
- 1 groupe de canons de 75 du 19e régiment d'artillerie de campagne d’août à [2]
- 43e et 44e batteries (canons de 75) du 38e régiment d'artillerie de campagne d’août à [2],[3]
- 1 groupe de canons de 65 du 2e régiment d'artillerie de montagne d’août à [2]
- Compagnie 15/12 du 7e régiment du génie d’août à [2]
Historique
modifier- À partir du , la division est mobilisée dans la 15e région[4].
- 20 – : transport par voie ferrée dans la région de Dugny-sur-Meuse ; mouvement vers l'est, en direction d'Haudiomont, puis, à partir du , mouvement vers le nord-est, en direction d'Étain : combats de Saint-Maurice et de Gussainville[4].
- – : repli vers la région Thillot-sous-les-Côtes, Haudiomont, puis, le 1er septembre, mouvement vers le nord : combats au bois d'Ormont et à Flabas[4].
- 2 – : repli sur Douaumont et Fleury-devant-Douaumont, puis mouvement vers Heippes, par Haudiomont et Lacroix-sur-Meuse[4].
- 6 - : engagée dans la Bataille de Revigny (1re Bataille de la Marne : du 7 au , combats vers Souilly et Ippécourt[4].
- 10 - : mouvement vers la région de Pierrefitte-sur-Aire, puis, à partir du 13, vers celle de Thillot-sous-les-Côtes et Creuë : 20 et 21, combats vers Vigneulles-lès-Hattonchâtel et vers la tranchée de Calonne[4].
- 23 – : occupation de la rive gauche de la Meuse, vers Chauvoncourt et Dompcevrin : attaques allemandes sur Saint-Mihiel[4].
- : perte de Saint-Mihiel, puis combats dans cette région.
- – : stabilisation et occupation d'un secteur vers Chauvoncourt et Kœur-la-Grande : , attaque française sur Chauvoncourt et vers les Paroches[4].
- – : retrait du front dans la région de Pierrefitte[4].
- : Dissolution
- La 149e brigade passe en réserve d'infanterie du 15e corps d'armée, la 150e brigade en réserve d'infanterie du 5e corps d'armée[2]. La 150e brigade est ensuite détachée aux ordres de la 9e division d'infanterie du au [5]. Ces deux brigades, gardant leur composition d'origine, sont dissoutes en [6],[7].
Rattachements
modifier- 2e armée[4]
- 16 –
- 3e armée[4]
- –
- –
- Armée des Alpes[4]
- 2 –
- Armée de Lorraine[4]
- 22 –
- Intérieur[4]
- 17 –
Notes et références
modifier- AFGG t. X-2, p. 573.
- AFGG t. X-2, p. 574-575.
- « Parcours et historiques des régiments d'artillerie durant 1914-1918 : No 1 à 62 », sur chtimiste.com, (consulté le )
- AFGG t. X-2, p. 576.
- AFGG t. X-2, p. 72.
- AFGG t. X-1, p. 653.
- AFGG t. X-1, p. 755.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- AFGG, vol. 2, t. X : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).