Église Saint-Martin de Ver-sur-Mer

église située dans le Calvados, en France
Église Saint-Martin de Ver-sur-Mer
Vue sud-ouest.
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Jean-de-Brébeuf-sur-Seulles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte du Calvados
voir sur la carte du Calvados
Localisation sur la carte de Normandie
voir sur la carte de Normandie
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

L'église Saint-Martin est une église catholique située à Ver-sur-Mer, en France.

Histoire modifier

L'église paroissiale Saint-Martin de Ver-sur-Mer est une église romane, à plan en croix latine, à vaisseau unique et dont la tour isolée est composée de cinq niveaux. Sa construction principale s’étale entre le XIe et XIVe siècle, et est pour essentiel constituée en calcaire. La tour est classée au titre des Monuments historiques depuis le [1].

L'entrée et sa tribune modifier

À l’extérieur, la porte est surmontée d’un bas-relief signé Louis Valtat représentant saint Martin à cheval donnant la moitié de son manteau à un mendiant. Ce bas-relief fut sculpté par l’artiste lors d’un de ses séjours à Ver et à Asnelles en 1918. L'entrée est surmontée d'une tribune en pierre revêtue de bois et divisée en trois espaces : un vestibule d'entrée central et deux pièces latérales comportant chacune un escalier.

La tribune, de laquelle on a une intéressante vue d'ensemble de la nef et du chœur, comporte :

  • un bas-relief qui représente, selon la légende, saint Gerbold parvenant d'Angleterre au VIIe siècle, le cou enchainé à une meule de moulin ;
  • deux statues du XIXe siècle : au sud, saint Martin, au nord, saint Gerbold ;
  • deux tableaux d'autel du début du XIXe siècle, huiles sur toiles, d’auteurs inconnus, l'un représentant La Résurrection (copie d'œuvre de Carl Van Loo gravée en 1755) et l'autre L'Agonie du Christ.

La nef modifier

Dans la nef, de part et d'autre de l'entrée, deux confessionnaux de pierre qui étaient autrefois accolés à la façade ont été replacés sur le devant de la tribune. Les fonts baptismaux datant du XIXe siècle ainsi que le bénitier sont en marbre veiné. Tout autour de la nef, le chemin de croix de la fin du XIXe siècle, en peinture à l’huile sur toile, d’auteur inconnu, représente le cycle de la Passion.

Une maquette de bateau à quatre mâts, le Stella Maris (nom d'une maison des gens de mer ou foyer d'escale pour marins) fut offerte par MM. Lepareur et Lepretre en ex-voto, en aout 1936.

Les dix verrières de la nef (1948-59) sont signées de G. Sagot, maitre verrier à Bayeux.

On retrouve :

L'arc triomphal est peint depuis la fin du XIXe siècle de quatre scènes figurant le Calvaire, la Passion, les saintes Femmes au tombeau, l'Apparition à Madeleine, l’auteur en est Louis Frédéric Panchet dit Bellerose.

Le transept modifier

La chapelle de la Vierge du XIXe siècle, sise dans le bras sud du transept, est garnie d'un autel du XXe siècle. Le retable en chêne et le tabernacle en marbre blanc du XVIIIe siècle sont encadrés par des colonnes ioniques et garnis de guirlandes de fleurs et de pots à feu (flambeaux de plâtre ou de pierre). L'iconographie du couronnement représente Dieu le père.

La chapelle Saint-Joseph du XIVe siècle sise dans le bras nord, présente un autel secondaire garni d'une statue de saint Joseph (XIXe siècle) et d'un retable du XVIIIe siècle surmonte de pilastres d’ordre corinthien et de pots à feu.

À la croisée du transept, l'ensemble comprenant deux tabourets et un fauteuil de célébrant à forme dantesque est du XIXe siècle ainsi que les clochettes (bronze).

Le chœur modifier

Il présente deux verrières signées de Sagot en 1933 et 1934 :

  • Annonciation avec Dieu le Père ;
  • Mariage de la Vierge avec saint Joseph (une apparition, la porte d'une ville, une tour fortifiée, les tables de la loi, un chandelier à sept branches).

Au centre : le Sacré-Cœur régnant sur les nations, vitrail offert par la famille américaine Dewey au cours de la reconstruction, en souhaitant la paix entre les nations. En mémoire, deux écussons, américain et français se trouvent en haut du vitrail.

L'imposant tabernacle en marbre veiné est clos d'une porte en bronze ornée d'un agneau mystique et d’étoiles.

Au fond du chœur, une Charité de saint Martin (statue équestre du XVe siècle) figure saint Martin encore soldat et catéchumène partageant son manteau avec un gueux. Elle est classée à titre d'objet aux Monuments historiques[2] L'ensemble du maître-autel datant du XVIIIe siècle a été démonté lors des travaux d'après-guerre. Il en subsiste les lambris (remontés en partie dans la sacristie).

Notes et références modifier

  1. « Église », notice no PA00111790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Groupe sculpté : Charité de saint Martin », notice no PM14000795, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Annexes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier