Wilhelm Albermann

sculpteur allemand
Wilhelm Albermann
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
CologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Enfants
Max Albermann (d)
Wilhelm Albermann (d)
Franz Albermann (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Katholischer Studentenverein Askania-Burgundia Berlin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Johann Friedrich Wilhelm Albermann, né le à Werden an der Ruhr et mort le à Cologne, est un sculpteur allemand[1].

Statue de Friedrich Spee, église des Jésuites de Trèves.

Biographie modifier

Albermann est le fils d'un menuisier. Il fréquente jusqu'à seize ans l'école du rectorat de Werden, puis entre en apprentissage chez un sculpteur sur bois. Il est appelé pour son service militaire à Berlin en 1855 au 2e régiment de grenadiers de la Garde. Son commandant de compagnie reconnaît le talent artistique d'Albermann et lui permet de fréquenter l'Académie des arts de Berlin alors qu'il est de service et en uniforme. Pendant ce temps, Albermann rejoint le Katholischer Leseverein, première corporation étudiante catholique au sein de l'Association du cartel (de)[2].

Albermann travaille ensuite à l'atelier d'Hugo Hagen et d'August Fischer (de). En 1864, il combat contre le Danemark, puis rentre à Cologne en 1865. Il se met à son compte comme sculpteur et ouvre sa propre école artisanale de sculpture avec l'aide de la municipalité de Cologne. Il en demeure à la tête jusqu'en 1896. De 1893 à 1896, il est conseiller municipal de Cologne. En 1902, il est nommé professeur[1].

Albermann laisse une œuvre sculpturale extraordinairement vaste. Il réalise les statues de Wallraf et de Richartz (de) qui se trouvent au Museum für angewandte Kunst de Cologne. On lui doit aussi la fontaine de Jean de Werth au vieux marché de Cologne et la fontaine d'Hermann Joseph au Waidmarkt. Ses sculptures architecturales ornent de nombreuses maisons privées à Cologne et des bâtiments monumentaux en Rhénanie, et il crée des autels, des statues de la Vierge et de saints pour les églises. Wilhelm Albermann trouve sa dernière demeure au cimetière de Melaten[3],[4]. Il est l'auteur d'une vingtaine de monuments funéraires de familles de notables; mais certains ont disparu[1].

Œuvre modifier

Monuments, fontaines, statues modifier

 
Fontaine des contes de fée à Wuppertal.
 
Tombeau d'Hermann Pflaume au Melaten-Friedhof.
 
Sinzig:
Frédéric Barberousse.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Schmidt 2001.
  2. Maintenant KStV Askania-Burgundia Berlin (de)
  3. Division L., entre la division Q. et le mur
  4. (de) Josef Abt, Johann Ralf Beines, Celia Körber-Leupold: Melaten – Kölner Gräber und Geschichte. Greven, Cologne, 1997 (ISBN 3-7743-0305-3), p. 47, 161.
  5. Remplacé par le pont Gustav-Heinemann (de).

Bibliographie modifier

  • (de) Erwin Dickhoff: Essener Köpfe. Wer war was? Richard Bracht, Essen, 1985 (ISBN 3-87034-037-1), p. 3.
  • (de) Werner Schmidt, Der Bildhauer Wilhelm Albermann. Leben und Werk, t. 3, Cologne, Publikationen des Kölnischen Stadtmuseums, (ISBN 3-927396-85-0).
  • (de) Siegfried Koß in Siegfried Koß, Wolfgang Löhr (éd.): Biographisches Lexikon des KV. 2. Teil (= Revocatio historiae, vol. III). SH-Verlag, Schernfeld, 1993 (ISBN 3-923621-98-1), p. 15 f.
  • (de) P. Höveler: Professor Wilhelm Albermann, in: Akademische Monatsblätter, 1914.
  • (de) E. Trier, W. Weyres (éd.): Kunst des 19. Jahrhunderts im Rheinland, vol. IV, Schwann, Düsseldorf, 1980 (ISBN 3-590-30254-2).* Erwin Dickhoff: Essener Köpfe. Wer war was? Richard Bracht, Essen 1985 (ISBN 3-87034-037-1), S. 3.
  • (de) Paul Kühn et Ulrich Thieme, Felix Becker (dir.), « Albermann, Wilhelm », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 1 : Aa–Antonio de Miraguel, Leipzig, Wilhelm Engelmann, .

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