Weillen

section d'Onhaye, Belgique

Weillen [wɛjɛ̃][1] (en wallon Wèyin) est une section de la commune belge d'Onhaye située en Région wallonne dans la province de Namur.

Weillen
Weillen
Le quartier de l’église Saint-Pierre
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Dinant
Commune Onhaye
Code postal 5523
Zone téléphonique 082
Démographie
Gentilé Weillinois(e)
Population 265 hab. (1/1/2020)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 15′ nord, 4° 49′ est
Superficie 798 ha = 7,98 km2
Localisation
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La commune est bornée au nord par Falaën, à l’est par Bouvignes, au sud par Gerin et Serville et à l’ouest par Flavion; elle est arrosée par le Floyon ou Flavion et un cours d’eau qui y prend sa source. Il compte comme hameaux Flun et Stroule.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Évolution démographique

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  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre

Histoire

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Weillen fait partie du domaine direct des comtes de Namur qui en ont concédé la seigneurie foncière à l’abbaye de Waulsort. Le , la terre de Weillen est érigée en seigneurie en faveur de Michel Auxbrebis, opulent marchand de Dinant. Elle passe ensuite à la famille Pélissonnier en 1718 puis aux Moniot.

Le hameau de Flun constitue une seigneurie foncière acquise en 1736 par Angélique Pélissonnier qui l’unit à la seigneurie de Weillen.

En 1608, les archiducs Albert et Isabelle autorisent Jean Chabotteau, receveur des Domaines de Namur, à établir une fonderie de cuivre sur le Floyon[2].

En 1830, la population s’élève à 329 habitants, répartis dans 10 maisons rurales, deux fermes, 30 cabanes et une maison particulière. Une chapelle, une école primaire et un château nouvellement restauré par M. Dewilmet.

La moitié du territoire est couvert de bois taillis et de futaie. On exploite du calcaire à bâtir, du fer et de la terre à pipe. Il y a une forge qui se compose de deux affineries et d’un système de marteaux, une brasserie et 4 métiers à tisser des toiles[3].

Galerie photos

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Notes et références

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  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 106.
  2. Cécile Douxchamps-Lefèvre, Dictionnaire des Communes, Crédit Communal, 1980.
  3. Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, 1832.

Bibliographie

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  • Joseph Gonze, « L’état civil de Weillen au XIXe siècle », Cahier du Musée de Cerfontaine, ASBL Musée de Cerfontaine, no 235,‎
  • Joseph Gonze, « Tables des registres paroissiaux de Weillen 1648-1796 », Cahier du Musée de Cerfontaine, ASBL Musée de Cerfontaine, no 233,‎
  • André Lépine et Guy Heynen, « Mai 1940 — Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, par Philippeville », Cahier du Musée de Cerfontaine, no 415,‎

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