Vincent Moulac
Naissance
Lorient
Décès (à 58 ans)
en rade de Callao
Origine Français
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau de la France France
Arme Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
Pavillon de la Marine du Premier Empire Marine impériale française
Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Capitaine de vaisseau
Années de service 1790 – 1836
Commandement Écureuil
Durance
Diligente (en)
Armide
Algésiras (en)
Melpomène (en)
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Combat du Tage
Distinctions Légion d'honneur
Famille Vincent-Alfred Moulac (fils)

Vincent Marie Moulac (Lorient, -en rade de Callao, ) est un officier de marine français.

Biographie modifier

Il entre dans la marine comme volontaire en et effectue deux voyages à l'Île de France. Pilotin sur le Thémistocle (en) () en escadre de Méditerranée, il participe au siège d'Oneglia et à l'attaque de Cagliari. Timonier sur l'Orion (en) (), il devient aspirant de 2e classe en sur la Bellone et est fait prisonnier lors de la capture de la frégate le .

En , il embarque sur le corsaire Morgant et est de nouveau capturé le . Il n'est libéré qu'en . Il prend alors part à des escortes de convois sur des petits bâtiments et est mis en disponibilité à la paix d'Amiens. Il navigue alors au commerce dans l'océan Indien. Premier lieutenant sur le corsaire Frères-unis, il est fait prisonnier le puis, libéré, devient un des principaux lieutenant de Surcouf avec qui il embarque sur la Caroline et sur le Revenant (en) (1805).

Enseigne de vaisseau provisoire (), il continue à servir sur le Revenant, alors réquisitionné et renommé Iéna, et est encore capturé après un vif combat . Il revient à l'Île de France où il embarque sur la Minerve (en) de Bouvet et se fait remarquer lors de la prise du navire anglais Ceylon dans le canal de Mozambique puis aux combats du Grand-Port (18-) dans lesquels il est blessé. Enseigne de vaisseau (), le , la Minerve est capturée. Moulac ne rentre en France qu'en .

Lieutenant de vaisseau () sur la Clorinde de Denis-Lagarde, il participe au combat du au cours duquel la frégate est capturée. Prisonnier pour la sixième fois, il est libéré à la paix et sert à terre à Brest. En , il embarque sur la Bayadère pour une mission d'hydrographie sur les côtes occidentales d'Afrique puis commande en 1818 l' Écureuil au Sénégal et y chasse les négriers clandestins.

Promu capitaine de frégate (), second de la Flore aux Antilles (1823), aide-major à Brest (1824), commandant de la Durance et de la station de Terre-Neuve (1825), il reçoit en le commandement de la Diligente (en) en Méditerranée et au Levant.

Capitaine de vaisseau (), il commande en Méditerranée l'Armide puis l'Algésiras (en) et participe avec ce bâtiment à l'expédition de Lisbonne et au forcement des passes du Tage (). Commandant de la Melpomène (en) et de la station du Portugal (1833), il y lutte contre une épidémie de choléra.

En , il prend le commandement de la Flore et de la station des mers du Sud et porte secours au baleinier Pierre-Louis naufragé aux îles Falkland. Le , il sauve aussi une partie de la population du Callao au Pérou, menacée par la guerre civile ravageant la région mais meurt à bord de son navire en rade du Callao le .

Gendre de François-Thomas Le Même (en), il est le père de Vincent-Alfred Moulac.

Récompenses et distinctions modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier