Vie politique à Draguignan

La ville de Draguignan a connu une évolution assez singulière : cette ville fut en effet fortement ancrée à gauche durant tout le XIXe siècle et la plus grande partie du XXe siècle, avant de brusquement voter à droite à la fin des années 1980.

Les développements qui suivent se veulent une photographie objective et dépassionnée de la vie politique dracénoise depuis 1848 (date du rétablissement du suffrage universel) jusqu'à nos jours.

Sont cités les résultats des élections politiques suivantes : élections présidentielles (depuis 1965), élections législatives, élections européennes (depuis 1979), élections régionales (depuis 1986), élections cantonales, élections municipales, référendums.

De 1848 à 1983 : une vie politique dominée par la Gauche modifier

Les événements de 1848 et le coup d'État du 2 décembre 1851 modifier

Le Second Empire (1852-1870) modifier

La Troisième République (1870-1940) modifier

Considérations générales modifier

La vie politique est dominée par :

  • Georges Clemenceau, député puis sénateur de la circonscription ;
  • Achille Chaffary (Radical-socialiste), maire de 1876 à 1877 ;
  • Honoré Samglar ;
  • Oscar Michel ;
  • Félicien Clavier (radical-socialiste) : maire de 1881 à 1912 ; « Recordman » des mandatures, il a été maire durant 31 ans. Une rue de la ville porte son nom (on accède au collège Ferrié, construit en fin de son dernier mandat, par cette rue).
  • Gustave Fourment (SFIO) : maire de 1912 à 1919
  • Achille Ditgès (radical-socialiste) : maire de 1919 à 1925. Achille Ditgès était maître d'hôtel, né à Draguignan le 27/10/1858 et mort à Châteauneuf-de-Grasse le 20/02/1951[1].
  • Joseph Collomp (SFIO) : maire de 1925 à 1940

Il est l'un des 80 députés qui votent contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain en .

Élections législatives d'août-septembre 1893 modifier

1er tour ()[2]
  • Inscrits : 25 380
  • Suffrages exprimés : 15 218 (dans la circonscription)
  • Georges Clemenceau : 6 634 voix (dans la circonscription)
  • Joseph Jourdan (avocat à Marseille) : 4 686 voix (dans la circonscription)
  • Vincent (ouvrier cordonnier, maire de Flayosc) : 1 702 voix (dans la circonscription)
  • Maurel (ancien député) : 1 018 voix (dans la circonscription)
  • F. Rouvier (directeur de journal) : 481 voix (dans la circonscription)
  • Engelfred (ingénieur) : 257 voix (dans la circonscription)
  • A. Antelme (officier retraité) : 192 voix (dans la circonscription)
2d tour ()[2]
  • Inscrits :
  • Suffrages exprimés :
  • Georges Clemenceau : X voix (dans la circonscription)
  • Joseph Jourdan (avocat à Marseille) : 9 492 voix (dans la circonscription)

À Draguignan (2nd tour) :

  • Clemenceau : 629 voix
  • Jourdan : 1 093 voix

Joseph Jourdan est élu député de la 1re circonscription du Var.

Seconde Guerre mondiale et Quatrième République (1940-1958) modifier

L'Occupation modifier

Le , le conseil municipal de Draguignan est suspendu par un décret du maréchal Pétain, qui nomme en substitution une « délégation spéciale » composée de 4 membres et d'un président, Fernand Escullier[3], professeur retraité de l'école normale d'instituteurs[4]. Escullier est officiellement nommé maire le , et rebaptise certains lieux publics : ainsi le collège Ferrié est nommé collège Général-Ferrié, et l'avenue Jaurès devient avenue du maréchal Pétain.

La ville est libérée le (dans le quartier St Léger, il y a la rue du ) par l'action conjointe des parachutistes du 551e bataillon d'infanterie américain et des FFI. Fernand Escullier, qui avait eu un comportement correct durant l'Occupation, n'est pas inquiété[5].

Joseph Collomp, assigné à résidence durant l'Occupation, devient chef de la commission spéciale instituée par la Résistance pour gérer la ville, ce du au .

La Quatrième République modifier

  • S'agissant des maires de 1946 à 1958, se reporter à :
  • Bertin Bousquié (SFIO) est maire de 1948 à 1953.
  • Antoine Favro (SFIO) est maire de 1953 à 1959.

La Cinquième République, de 1958 à 1983 modifier

Référendum sur les institutions de la Ve République
  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 80,63 %, et d'abstention : 19,37 %)
  • OUI : -- % (rappel taux national : 82,60 %)
  • NON : -- % (rappel taux national : 17,40 %)
Élections municipales de 1959

Antoine Favro décède brusquement en 1959. La SFIO fait appel à Edouard Soldani, qui était alors militant socialiste aux Arcs et sénateur depuis 1946, pour conduire la liste de gauche non communiste aux élections. Au second tour, sa liste l'emporte, face à une liste communiste et une liste de droite modérée.

Référendum du sur l'autodétermination en Algérie (1er référendum)[6]
  • Inscrits : 8 191 inscrits à Draguignan
  • Votants : 6 500 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimés : 6 295
  • OUI : 4 842 voix
  • NON : 1 453 voix
Référendum du concernant la ratification des Accords d'Evian (2nd référendum)[7]
  • Inscrits : 8 245
  • Votants : 6 570 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimés : 6 253
  • OUI : 5 372
  • NON : 881
Référendum du concernant l'élection au suffrage universel du président de la République[8]
  • Inscrits : 8 736
  • Votants : 6 890 en 5 bureaux de vote
  • Suffrages exprimés : 6 646
  • OUI : 3 645
  • NON : 3 001
Élections législatives de 1962[9]
  • 1er tour () dans la 1re circonscription du Var
    • Inscrits à Draguignan  : 8 531 (total circonscription : 64 447 inscrits)
    • Votants : 6 171 en 7 bureaux de vote (total circonscription : 44 661 votants)
    • Suffrages exprimés : 5 944 (total circonscription : 43 348 exprimés)
    • Bartolini (PCF) : 983 voix (total circonscription : 12 112 voix)
    • Pierre Gaudin (SFIO) : 1 424 voix (total circonscription : 12 609 voix)
    • Bonnet (UNR) : 1 734 voix (total circonscription : 9 656 voix)
    • Travers (RI) : 457 voix (total circonscription : 1 949 voix)
    • German (CNI) : 1 346 voix (total circonscription : 7 562 voix)
  • 2d tour () dans la 1re circonscription du Var
    • Inscrits à Draguignan : 8 731 (total circonscription : 63 991)
    • Votants : 6 571 en 7 bureaux de vote (total circonscription : 46 807)
    • Suffrages exprimés : 6 233 (total circonscription : 45 007)
    • Bartolini (PCF) : 427 voix (total circonscription : 3 204)
    • Pierre Gaudin (SFIO) : 2 711 voix (total circonscription : 25 398)
    • Bonnet (UNR) : 3 095 voix (total circonscription : 16 405)

Si M. Bonnet obtient la majorité relative des voix à Draguignan, dans la circonscription il est devancé par M. Pierre Gaudin, maire du Luc.

Élections municipales de 1965

En 1965, Edouard Soldani est facilement élu au premier tour face à une liste de droite conduite par son ancien premier adjoint, Edouard Clair et le Dr Angelin German.

Élection présidentielle de
  • 1er tour ()[10]
    • Charles de Gaulle : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 44,19 %)
    • François Mitterrand : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 31,40 %)
    • Jean Lecanuet : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 15,41 %)
    • Jean-Louis Tixier-Vignancour : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 5,14 %)
  • 2d tour ()[11]
    • Charles de Gaulle : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 55,20 %)
    • François Mitterrand : ---- voix, soit -- % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 44,80 %)
Élections législatives de 1967
Élections législatives de
Référendum du sur la réforme du Sénat et la régionalisation
  • Inscrits : 10 965
  • Votants : 9 053 sur 7 bureaux de vote
  • Suffrages exprimés : 8 786
  • OUI : 3 847
  • NON : 4 939


Élection présidentielle de 1969
  • 1er tour ()
    • Inscrits : 11 043
    • Votants : 8 737 sur 7 bureaux de vote
    • Suffrages exprimés : 8 587
    • G. Pompidou : 3 605 voix
    • A. Poher : 2 092 voix
    • J. Duclos : 1 357 voix
    • G. Defferre : 946 voix
  • 2d tour ()
    • Inscrits : 11 034
    • Votants : 8 512 sur 7 bureaux de vote
    • Suffrages exprimés : 7 894
    • G. Pompidou : 4 097 voix
    • A. Poher : 3 797 voix


Élections municipales de 1971
E. Soldani est à nouveau élu dès le premier tour.
Élections législatives de 1973
  • 1er tour () :
    • inscrits : 12 249
    • votants : 10 073
    • suffrages exprimés : 9 677
    • G. Guigou (PCF): 1 492 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )
    • G. Boisgibault (PSU) : 383 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )
    • P. Gaudin (PS) : 3 441 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )
    • A. Caufment (URP/UDR) : 1 068 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )
    • Y. Michel (R. I.) : 2 264 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )
    • M. Couillot (mouvement réformateur) : 1 029 voix à Draguignan (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux national : )


  • 2d tour () :
    • inscrits : 12 235
    • votants : 10 113
    • suffrages exprimés : 9 613
    • P. Gaudin (PS) : 5 260 voix (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux de P. Gaudin dans la circonscription : 38 102 voix soit %)
    • Y. Michel (R.I.) : 4 353 voix (soit % des suffrages exprimés) (rappel taux de Y. Michel dans la circonscription : 24 970 voix soit %)
Élection présidentielle de 1974
  • 1er tour ()[12]
    • François Mitterrand : 4 733 voix, soit 44,83 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 43,25 %)
    • Valéry Giscard d'Estaing : 3 919 voix, soit 37,12 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 32,60 %)
    • Jacques Chaban-Delmas : 1 087 voix, soit 10,29 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 15,11 %)
    • Arlette Laguiller : 209 voix, soit 1,97 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 2,33 %) - Rappel : il n'y avait pas de candidat communiste en raison de l'Union de la gauche autour de F. Mitterrand
  • 2d tour ()[13]
    • Valéry Giscard d'Estaing : 5 542 voix, soit 50,44 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 50,81 %)
    • François Mitterrand : 5 445 voix, soit 49,55 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 49,19 %)
Élections municipales de 1977
E. Soldani est élu, pour la troisième fois consécutive, dès le premier tour.
Élections législatives de 1978
Élections européennes de 1979
Élection présidentielle de 1981
  • 1er tour ()[14]
    • François Mitterrand : 3 891 voix, soit 29,65 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 25,85 %)
    • Valéry Giscard d'Estaing : 4 041 voix, soit 30,80 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 28,32 %)
    • Jacques Chirac : 2 042 voix, soit 15,56 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 18,00 %)
    • Georges Marchais : 1 554, soit 11,84 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 15,35 %)
  • 2d tour ()[15]
    • François Mitterrand : 6 990 voix, 50,91 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 51,76 %)
    • Valéry Giscard d'Estaing : 6 740 voix, soit 49,09 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 48,24 %)
Élections législatives de
Élections cantonales des 14 et

Le temps des incertitudes politiques entre Gauche et Droite (1983-1986) modifier

Modification de la sociologie dracénoise et nouvelle donne politique modifier

  • L'École de l'artillerie ouvre ses portes en 1976 ; elle fait venir à Draguignan de nombreux militaires qui votent traditionnellement à droite ;
  • Les nombreux rapatriés ou retraités qui se sont installés à Draguignan dans les années 1960-70 votent aussi à droite dans leur majorité ;
  • Deux ans après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le parti socialiste est critiqué et contesté : à gauche par le parti communiste, qui lui reproche d'être « trop bourgeois », par la droite qui profite de la crise économique et de l'échec du plan de relance de 1981 ainsi que du plan de rigueur[16] de .

Élections municipales de mars 1983 modifier

La liste d'union de la Gauche PS-PCF (Soldani-Nardini) obtient 50,45 % des suffrages exprimés au second tour. La droite, menée par Jean-Paul Claustres, hurle à la fraude électorale et saisit la juridiction administrative en annulation du scrutin. Le , le Conseil d'État annule le scrutin de 1983 pour cause de fraude électorale. Un nouveau scrutin a donc lieu.

Élections municipales partielles de février 1984 modifier

La nouvelle campagne électorale s'ouvre dans une atmosphère passionnée et « électrique ».

Le , entre les deux tours de l'élection municipale, Edouard Soldani est victime d'un attentat. Cette affaire a un gros retentissement car les medias nationaux s'étaient focalisés sur cette élection et sur celle de La Seyne-sur-Mer qui se déroulaient dans un contexte particulièrement tendu, avec un reflux électoral du parti socialiste trois ans à peine après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Alors qu'il circulait dans sa voiture de fonction, Édouard Soldani reçoit une décharge de fusil de chasse dans l'épaule, tirée par des inconnus postés au bord de la route sous le pont d'Aups. Hospitalisé à Marseille, grièvement blessé, il apprend trois jours après sa défaite aux élections face à la liste menée par Jean-Paul Claustres. Cette affaire n'a jamais été élucidée. Edouard Soldani s'est alors retiré de la vie politique et les divers élus locaux ne l'ont plus cité qu'avec parcimonie[17].

Cette tentative d'attentat n'empêche pas la liste Claustres d'obtenir 51,03 % des suffrages. La perte de la mairie par Soldani et le « basculement à droite » de Draguignan se joue sur 316 voix d'écart, soit 1,78 % des inscrits.

Élections européennes de 1984 modifier

  • Inscrits : 18 313 voix
  • Votants : 11 679 voix
  • Suffrages exprimés : 11 361 voix
  • Liste PCF (G. Marchais) : 919 voix
  • Liste PS (L. Jospin) : 2 818 voix
  • Liste UDF-RPR (S. Veil) : 4 708 voix
  • Liste FN (Le Pen) : 1 802 voix

L'intermède Claustres (1984-1986) modifier

La liste menée par Jean-Paul Claustres avait été élue sur un programme visant à « dynamiser » la ville de Draguignan.

Dans les mois qui suivent l'élection, des engagements financiers très importants sont pris. Ainsi, une association est créée, « Draguignan promotion », qui bénéficie de fortes subventions de la ville.

Or entre 1984 et 1986, donc en deux années de mandat, la dette de la ville, jusque-là minime, environ—millions de « francs 1984 » (environ—millions d'euros 2010, compte tenu de l'inflation), passe à -- millions de francs (environ—millions d'euros 2010) [réf. nécessaire].

Par ailleurs, la nouvelle municipalité ne prend pas en compte des dépenses prévues et obligatoires, mais non budgétées par la précédente équipe Soldani.

Plusieurs conseillers municipaux démissionnent.

La situation se tend ; des accusations de malversations sont émises ; on accuse le maire, certains de ses adjoints, ou encore des amis politiques ou des milieux interlopes de Toulon, Cannes et Nice[réf. nécessaire], d'avoir contribué à détourner de l'argent ou du matériel de la mairie à leur profit personnel (il convient de signaler qu'aucune preuve ne fut jamais apportée).

Un Comité de Défense des Contribuables Dracénois (Codécod) est créé.

Lorsque des adjoints démissionnent et viennent alimenter la rumeur de détournements, la ville devient ingérable sur le plan administratif et politique.

Le gouvernement, saisi par le préfet du Var, ordonne alors la dissolution du conseil municipal.

De nouvelles élections ont lieu et voient la victoire de Max Piselli.

Une plainte avec constitution de partie civile est déposée devant le doyen des juges d'instruction du TGI de Draguignan. Malheureusement, l'instruction judiciaire ne permet pas de faire la lumière sur les soupçons de fraude. En effet, d'une part de nombreuses personnes refusent de répondre aux questions des policiers et du juge, soit parce qu'elles étaient soupçonnées d'avoir profité des détournements et qu'elles ne voulaient pas témoigner contre elles ou leurs amis, soit parce qu'elles avaient peur pour leur sécurité ou leur emploi (exemple : personnel municipal) ; d'autre part de nombreux documents ont mystérieusement disparu ou sont demeurés introuvables (par exemple la comptabilité de « Draguignan promotion »).

L'instruction se conclut par un non-lieu général en 1990, fautes de preuves.

Dans son livre « L'art de la politique sur les bords de la Méditerranée expliqué aux incrédules » (2000), Jean-Paul Claustres a donné son opinion et sa version sur son échec. Ce dernier est dû, selon lui, principalement au fait que son équipe a donné quitus, courant , à la gestion antérieure de l'équipe Soldani. Or dans le budget élaboré fin 1982 pour 1983 se trouvaient des bombes à retardement : de nombreuses dépenses obligatoires devaient être engagées et n'étaient pas budgétées. Par ailleurs, le conseil général (encore tenu par Soldani) a demandé le paiement de dettes anciennes qui avaient été bizarrement « oubliées » antérieurement. Le trou budgétaire a alors enflé, « plombant » les finances de la ville de manière automatique et inexorable. Par ailleurs, certains colistiers ont pu, par leur comportement, porter préjudice à l'équipe tout entière ou se montrer d'une naïveté confinant à la négligence, ce qui en politique ne pardonne pas. Traqué par les socialistes qui ne lui pardonnaient pas d'avoir mis à terre le « vieux lion » Soldani, peu soutenu par une élite commerçante dracénoise qui lui savait gré de l'avoir débarrassée des socialistes mais qui ne lui pardonnait pas ses origines niçoises[18], enfin lâchement et totalement « lâché » par les instances locales du RPR qui voulaient entretenir de bonnes relations avec François Léotard, alors ministre de la culture et maire UDF de Fréjus, il avait été dans l'incapacité de maintenir la cohésion d'une équipe disparate qui devait faire face à des difficultés qu'elle n'avait pas envisagées.

Depuis 1986 : une vie politique globalement dominée par la Droite modifier

Élections législatives du 16 mars 1986[19] modifier

  • Inscrits : 18 892
  • Votants : 15 436
  • Suffrages exprimés : 14 868
  • Liste Santucci (parti des travailleurs): 65 voix (soit 0,44 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 0,39 %)
  • Liste De March (PCF) : 899 voix (soit 6,05 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 10,31 %)
  • Liste Goux (PS) : 4 192 voix (soit 28,19 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 24,14 %)
  • Liste Léotard (UDF) : 4 880 voix (soit 32,82 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 33,54 %)
  • Liste Couve (RPR) : 1 501 voix (soit 10,10 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 11,94 %)
  • Liste Niccoletti (sans étiquette) : 1 026 voix (soit 6,90 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 1,70 %)
  • Liste Piat (FN) : 2 196 voix (soit 14,77 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 17,12 %)
  • Liste Mamy (PFN) : 109 voix (soit 0,01 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 0,85 %)

Élections régionales du 16 mars 1986 modifier

  • Inscrits : 18 880
  • Votants : --
  • Suffrages exprimés : --
  • Liste Pizzole (Les Verts): -- voix (soit 2,55 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 2,33 %)
  • Liste Cèze (PCF) : 791 voix (soit 6,07 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 10,43 %)
  • Liste Dieux (PS) : 3 581 voix (soit 24,47 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 22,93 %)
  • Liste Léotard (UDF) : 4 022 voix (soit 30,86 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 34,03 %)
  • Liste Laurin (RPR) : 1 237 voix (soit 9,49 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 10,48 %)
  • Liste Niccoletti (sans étiquette) : 1 176 voix (soit 9,02 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 2,40 %)
  • Liste Piat (FN) : 1 785 voix (soit 13,69 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 16,42 %)
  • Liste Mamy (PFN) : 109 voix (soit 0,84 % des suffrages exprimés sur Draguignan - Taux département : 0,99 %)

Élections municipales partielles de novembre 1986 modifier

  • Les proches d'Édouard Soldani se déchirent à l'occasion des élections municipales partielles de 1986, à la suite de la démission de la majorité des membres de l'équipe de M. Claustres.
  • Des élections municipales partielles ont lieu en les 23 et , quelques jours avant le mouvement social appelé "Grèves des lycéens contre le projet Devaquet". Au deuxième tour, les deux listes de gauche totalisent 6 624 voix contre 6 071 voix pour M. Piselli : concrètement, si elles avaient réussi à trouver un compromis, elles auraient remporté la mairie.

Élection présidentielle de 1988 modifier

  • 1er tour ()[20]
    • François Mitterrand : 4 710 voix, soit 30,59 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 34,11 %)
    • Jacques Chirac : 2 930 voix, soit 19,03 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 19,96 %)
    • J-Marie Le Pen : 3 482 voix, soit 22,61 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 14,38 %)
    • Raymond Barre : 2 457 voix, soit 15,96 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 16,54 %)
  • 2e tour ()[21]
    • François Mitterrand : 7 574 voix, soit 47,58 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 54,02 %)
    • Jacques Chirac : 8 344 voix, soit 52,41 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 45,98 %)

Élections législatives de juin 1988 modifier

Élections européennes de 1989 modifier

Élections municipales de 1989 modifier

En 1989, M.Piselli est élu maire dès le premier tour, obtenant 51,92 % des suffrages. À cette élection, sur une population électorale qui ne varie quasiment pas entre 1986 et 1989, le FN passe de 1 083 voix à 1 526 voix, soit une progression de 40 % en trois ans.

Élections régionales de 1992 modifier

Référendum du 20 septembre 1992 sur le Traité de Maastricht modifier

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 69,70 %, et d'abstention : 30,30 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 51,04 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 48,96 %)

Élections législatives du 30 avril 1993 modifier

Élections cantonales des 20-27 mars 1994 modifier

Élections européennes de 1994 modifier

Élection présidentielle de 1995 modifier

  • 1er tour ()[22]
    • Jacques Chirac : 3 262 voix, soit 20,31 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 20,84 %)
    • Lionel Jospin : 3 355 voix, soit 20,89 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 23,30 %)
    • Édouard Balladur : 3 077 voix, soit 19,16 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 18,58 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 3 339 voix, soit 20,79 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 15,00 %)
  • 2e tour ()[23]
    • Jacques Chirac : 9 133 voix, soit 58,61 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 52,64 %)
    • Lionel Jospin : 6 449 voix, soit 41,38 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 47,36 %)

Élections municipales de 1995 modifier

On pourra utilement se référer à :

La liste Martin (PS) obtient 7 608 voix (49,98 %), la liste Piselli (UDF-RPR) 6 154 voix (40,43 %) et liste Lalanne (FN) 1 460 voix (9,59 %). M. Martin devient ainsi maire de Draguignan à la faveur de cette triangulaire ; on note que si le Front national n'avait pas constitué de liste, la gauche et la droite auraient été au coude-à-coude.

Christian Martin (PS) est donc maire de 1995 à 2001.

Élections législatives de juin 1997 modifier

Élections régionales de 1998 modifier

Élections européennes de 1999 modifier

Référendum du 24 septembre 2000 sur le quinquennat modifier

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 30,19 %, et d'abstention : 69,81 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 73,21 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 26,79 %)

Élections municipales des 11-18 mars 2001 modifier

La ville vote à Droite en 2001, élisant Max Piselli maire pour la troisième fois. S'agissant des élections municipales de 2001, on se réfèrera à :

Élections cantonales des 11-18 mars 2001 modifier

Élection présidentielle de 2002 modifier

  • 1er tour ()[24]
    • Jacques Chirac : 3 186 voix, soit 19,67 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 19,88 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 4 034 voix, soit 24,90 % des suffrages locaux exprimés[25] (rappel taux national : 16,86 %)
    • Lionel Jospin : 2 162 voix, soit 13,35 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 16,18 %)
    • François Bayrou : 817 voix, soit 5,04 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 6,84 %)
  • 2e tour ()[26]
    • Jacques Chirac : 12 319 voix, soit 72,14 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 82,21 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 4 756 voix, soit 27,85 % des suffrages locaux exprimés[27] (rappel taux national : 17,79 %)

Élections législatives de juin 2002 (9 et 16 juin 2002) modifier

Élections régionales de 2004 (21 et 28 mars 2004) modifier

Élections européennes du 13 juin 2004 modifier

Référendum du 29 mai 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe modifier

  • Participation : -- % ; Abstention : -- % (rappel taux national de participation : 69,34 %, et d'abstention : 30,66 %)
  • Non : -- % (rappel taux national : 54,67 %)
  • Oui : -- % (rappel taux national : 45,33 %)

Élection présidentielle de 2007 modifier

  • 1er tour ()[28]
    • Nicolas Sarkozy : 7 866 voix, soit 38,13 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 31,18 %)
    • Ségolène Royal : 4 286 voix, soit 20,78 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 25,87 %)
    • François Bayrou : 3 175 voix, soit 15,39 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 18,57 %)
    • Jean-Marie Le Pen : 2 843 voix, soit 13,78 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 10,44 %)
  • 2e tour ()[29]
    • Inscrits : 25 342
    • Votants : 21 114
    • Suffrages exprimés : 20 297
    • Nicolas Sarkozy : 12 864 voix, soit 63,38 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 53,06 %)
    • Ségolène Royal : 7 433 voix, soit 36,62 % des suffrages locaux exprimés (rappel taux national : 46,94 %)

Élections législatives de juin 2007 modifier

Élections municipales des 9-16 mars 2008 modifier

La liste Piselli obtient 44,13 % des suffrages, devançant de peu la liste Martin (42,22 %) ; la liste Pultrini obtient 13,65 % des suffrages.

La ville élit donc encore Max Piselli comme maire. Pour plus de détails, on se réfèrera à :

Élections cantonales des 9-16 mars 2008 modifier

Élections européennes de juin 2009 modifier

Élections régionales des 14-21 mars 2010 modifier

Élection présidentielle d'avril-mai 2012[30] modifier

1er tour
  • Inscrits : 26 553
  • Votants : 20 677
  • Suffrages exprimés : 20 374
  • N. Sarkozy : 6 295 voix, soit 30,90 % (rappel taux départemental : 34,78 % ; rappel taux national : 26,99 %)
  • M. Le Pen : 5 411 voix, soit 26,56 % (rappel taux départemental : 24,83 % ; rappel taux national : 18,43 %)
  • F. Hollande : 4 272 voix, soit 20,97 % (rappel taux départemental : 19,65 % ; rappel taux national : 28,35 %)
  • J.L. Mélenchon : 2 112 voix, soit 10,37 % (rappel taux départemental : 9,13 % ; rappel taux national : 11,01 %)
  • F. Bayrou : 1 336 voix, soit 6,56 % (rappel taux départemental : 6,66 % ; rappel taux national : 9,16 %)
  • E. Joly : 340 voix, soit 1,67 % (rappel taux départemental : 1,89 % ; rappel taux national : 2,24 %)
  • N. Dupont-Aignan : 326 voix, soit 1,60 % (rappel taux départemental : 1,63 % ; rappel taux national : 1,81 %)
  • P. Poutou : 186 voix, soit 0,91 % (rappel taux départemental : 0,87 % ; rappel taux national : 1,18 %)
  • N. Arthaud : 64 voix, soit 0,31 % (rappel taux départemental : 0,35 % ; rappel taux national : 0,58 %)
  • J. Cheminade : 32 voix, soit 0,16 % (rappel taux départemental : 0,21 % ; rappel taux national : 0,25 %)

Aucun bureau de vote n'a placé François Hollande en tête.

Six bureaux de vote sur 25 ont placé Marine Le Pen en tête des suffrages (bureaux n°2 « Résidence personnes âgées », n°3 « Office du tourisme », n°13 « Ecole Marcel Pagnol », n°14 « Collège Ferrié », n°22 « Maternelle Jacques Brel » et n°24 « Ecole Jean Zay I »).

Les 19 autres bureaux de vote ont placé Nicolas Sarkozy en tête des suffrages exprimés.

2e tour
  • Inscrits : 26 547
  • Votants : 21 018
  • Suffrages exprimés : 19 925
  • N. Sarkozy : 12 368 voix, soit 62,07 % (rappel taux départemental :  % ; rappel taux national :  %)
  • F. Hollande : 7 557 voix, soit 37,93 % (rappel taux départemental :  % ; rappel taux national :  %)

La totalité des 25 bureaux de vote a donné une majorité absolue de voix en faveur de Nicolas Sarkozy.

Le bureau où les électeurs ont le plus voté pour François Hollande est le bureau n°3 (Office du tourisme) : Sarkozy (50,51 %) devance de peu Hollande (49,49 %). Le bureau où les électeurs ont le plus voté pour Nicolas Sarkozy est le bureau n°19 (Ecole primaire Jacques Brel) : Sarkozy (68,67 %) bat nettement Hollande (31,33 %).

Élections législatives des 10 et 17 juin 2012 modifier

Draguignan fait partie de la huitième circonscription du Var.

Gauche

À l'issue de primaires au sein du PS local, M. Bernard Clap, maire de Trigance, est désigné comme étant le représentant du PS pour la circonscription.

Il ouvre sa permanence dans la rue Frédéric Mireur.

Droite

À droite, courant octobre-, un match débute entre Olivier Audibert-Troin, premier adjoint du maire de Draguignan, et François Cavallier, professeur agrégé de philosophie (en disponibilité), conseiller général de Fayence et maire de Callian.

Or le [31], Max Piselli, maire de Draguignan, indique aux médias locaux et à ses proches soutiens qu'il souhaite se lancer dans la course à l'investiture pour les législatives. Ce coup d'éclat totalement inattendu conduit, entre le 20 et le , à une « semi-rupture » entre les deux hommes, M. Piselli invoquant « son droit de citoyen à se présenter devant les électeurs », et M. Audibert manifestant sa déception et sa colère devant la « traîtrise » de son collègue qui codirige la mairie avec lui depuis 2001. Une lutte sourde oppose les deux hommes et leurs entourages respectifs pour l'investiture donnée par l'UMP le [32],[33].

Coup de théâtre le  : le Bureau politique de l'UMP décide de ne pas choisir entre les deux rivaux et de faire réaliser un sondage. Celui-ci, effectué durant la seconde quinzaine de et indiquant que M. Audibert est plus connu que M. Piselli dans la circonscription, conduit l'UMP à investir O. Audibert-Troin au lieu du maire. Toutefois Max Piselli, en rupture avec la décision parisienne, décide de se présenter en candidat libre, sans le soutien de l'UMP, prenant François Cavallier comme suppléant.

Courant , les deux candidats de droite ouvrent chacun leur permanence électorale : M. Piselli au boulevard Jean Jaurès[34] ; O. Audibert dans la rue Pierre Clément[35], les deux permanences étant à 100 m l'une de l'autre.

Olivier Audibert décide de prendre comme suppléant Jean-Pierre Bottéro, maire de Montauroux et président de la Communauté de communes du Pays de Fayence.

Pierre Jugy, maire de Tourtour, sans étiquette, déclare sa candidature, sa suppléante étant le médecin urgentiste France Sannino.

Geneviève Blanc, qui réside à La Verdière, représente le Front National.

Courant , trois autres candidats de droite annoncent leur candidature : Thierry Gabet (Parti radical), Alain Vigier (Debout la République) et Marc-Henri Fiaschi (Mouvement pour la France).

République solidaire ne présente aucun candidat.

Résultats du 1er tour
Résultats du 2d tour

Élections municipales des 23 et 30 mars 2014 modifier

Déclarations de candidatures
  • En , le Front National investit Mme Valéria Vecchio[36]
  • Le , M. Richard Strambio, adjoint au maire de Draguignan chargé de la culture et du patrimoine culturel, annonce qu'il présentera une liste intitulée « Draguignan au cœur », dont les thèmes de campagne centraux seront la protection et la mise en valeur du patrimoine culturel de la ville et la promotion du tourisme[37].
  • Le , M. Olivier Audibert-Troin, premier-adjoint au maire de Draguignan et député de la 8e circonscription du Var, annonce qu'à la suite de son investiture par le siège national de l'UMP, il présentera une liste de « large ouverture » composée notamment de « personnalités connues de tous les Dracénois »[38]. M. Audibert explique que sa campagne sera axée sur la rénovation du centre-ville de la commune et la création d'une base de loisirs (base nature) à la Foux et d'un grand centre nautique. Il est soutenu dans sa démarche par son ancien rival, Max Piselli.
  • En , le Parti socialiste investit M. Patrick Séror.
Campagne électorale et programmes respectifs
Résultats du 1er tour
  • Inscrit s: 25 362
  • Votants : 17 105
  • Exprimés : 16 776
  • Abstentions : 32,56 %
  • M. Olivier Audibert-Troin candidat UMP soutenu par l'UDI obtient 5 685 voix soit 33,88 % des suffrages
  • M. Richard Strambio candidat SE obtient 4 987 voix soit 29,72 % des suffrages
  • Mme Valéria Vecchio candidate FN obtient 3 809 voix soit 22,7 % des suffrages
  • M. Patrick Seror candidat PS obtient 1 442 voix soit 8,59 % des suffrages
  • M. Patrice Decorte candidat Front de Gauche - NPA obtient 614 voix soit 3,65 % des suffrages
  • M. Abdelkader Bouzaboune candidat SE obtient 239 voix soit 1,42 % des suffrages
  • À l'issue de ce 1er tour, Draguignan connaît une triangulaire avec : M. Olivier Audibert-Troin (UMP-UDI), M. Richard Strambio (SE) et Mme Valéria Vecchio (FN).
Résultats du 2d tour[39]
  • Inscrits : 25 362
  • Votants : 17 968
  • Exprimés : 17 506
  • Abstentions : 29,15 %
  • La liste de M. Richard Strambio (SE) l'emporte avec 8 395 voix soit 47,95 % des suffrages ; il obtient la majorité du conseil municipal avec 29 sièges ;
  • La liste de M. Olivier Audibert-Troin (UMP et UDI) obtient 6 356 voix soit 36,3 % des suffrages ; il dispose de 7 sièges au conseil municipal ;
  • La liste de Mme Valéria Vecchio (FN), obtient 2 755 voix soit 15,73 % des suffrages ; sa liste dispose de 3 sièges au conseil municipal.

En 2015, le groupe FN fait scission : d'un côté M. Macke et une élue ; d'un autre côté Mme Valeria Vecchio.

Compléments modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 41, 2000, (ISSN 0153-937X).
  2. a et b Références : "Le Petit Dracénois", éditions du 27 août 1893 et du 10 septembre 1893 ; Archives départementales du Var ; cote : 78-PRS-tome 7.
  3. Né en 1887, décédé en 1966.
  4. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 42, 2000, (ISSN 0153-937X).
  5. Georges Gayol, « C'était notre Draguignan (1925-1955) », p. 190-191, 2000, (ISSN 0153-937X).
  6. Références : Nice Matin, édition du lundi 9 janvier 1961, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS article 1.
  7. Références : Nice-Matin, édition du lundi 9 avril 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS art. 15.
  8. Références : Nice Matin, édition du lundi 29 octobre 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS article 21.
  9. Références : Nice-Matin, éditions du lundi 19 novembre 1962 et 26 novembre 1962, Archives départementales du Var, lot n°334-PRS art. 22.
  10. Var Matin, édition du 6 décembre 1965.
  11. Var Matin, édition du 20 décembre 1965.
  12. Var Matin, édition du 6 mai 1974.
  13. Var Matin, édition du 20 mai 1974.
  14. Var Matin, édition du 27 avril 1981.
  15. Var Matin, édition du 11 mai 1981.
  16. Voir 1982 en France.
  17. Article Nice matin, numéro du 22 février 1984, page 10.
  18. J-P. Claustres rappelle avec humour que ceux qui font les Révolutions ne sont pas ceux qui en profitent le plus.
  19. Var Matin, mardi 18 mars 1986, p. 4. Il convient de signaler que les résultats parus la veille, 17/03/1986, dans ce journal étaient lacunaires et parfois entachés d'erreurs.
  20. Var Matin, édition du 25 avril 1988.
  21. Var Matin, édition du 9 mai 1988.
  22. Var Matin, édition du 24 avril 1995.
  23. Var Matin, édition du 8 mai 1995.
  24. Var Matin, édition du 22 avril 2002.
  25. Il s'agit du plus grand nombre de voix jamais recueillies par le FN à Draguignan (en valeur absolue).
  26. Var Matin, édition du 6 mai 2002.
  27. Il s'agit du plus fort pourcentage de voies recueilli par le FN à Draguignan.
  28. Var Matin, édition du 23 avril 2007.
  29. Var Matin, édition du 7 mai 2007.
  30. Var Matin, éd. de Draguignan, mardi 24/04/2012, p. 13, et mardi 8 mai 2012, p. 12.
  31. Var Matin, édition Draguignan, 21 décembre 2011.
  32. « Commentaire sur le blog de l'opposition de droite. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  33. Commentaire sur le blog de l'opposition de gauche.
  34. Article de Var Matin du 16 mars 2012.
  35. Article du blog d'O. Audibert.
  36. / Var Matin, édition du 16 décembre 2012
  37. Blog au 5 juin 2013
  38. Var Matin, édition du 6 juillet 2013
  39. Résultats sur le site de L'Express