Non à l'HADOPI, au contrôle des activités privées des français, à la fermeture des accès Wi-Fi gratuit. Plus d'infos sur l'HADOPI, là.
NON à la sinistrose !
NON à la télévision
Non au spam
en-2
Non au langage SMS

Bienvenue, sur ma page perso Wikipédia.

Je stocke ici tout ce qui est "inadéquat" au sens des modérateurs (très intransigeants) de wikipédia.

Libre à vous d'en discuter dans ma page "discussion".

Présentation modifier

J'ai un profil scientifique. Mon expertise est l'informatique, la sécurité des réseaux, et le développement.

Ma philosophie est le Scepticisme scientifique. C'est un point de vue que je considère comme ce qu'il y a de plus neutre, car les sciences ont rarement tort. J'adore dénicher les fausses évidences, et dénoncer les tromperies intellectuelles.

Malheureusement pour moi, certains croient en des choses magiques, ou pour des raisons qui m'échappent ne sont pas convaincus par des études et des rapports scientifiques. Je respecte d'avance leur point de vue.

Réflexion sur la neutralité de point de vue modifier

La neutralité de point de vue n'existe pas, car vous utilisez votre point de vue pour décider qu'un point de vue est neutre ou pas.

En ce sens j'adhère complètement à l'interprétation de la neutralité de point de vue au sens de Wikipédia : c'est à dire qu'être neutre consiste à présenter tous les points de vue, plutôt que de n'en présenter qu'un qui serait un compromis. Je pense aussi qu'il est malhonnête (et parfois dangereux) de vouloir éjecter toute présentation des points de controverse d'un article. Par exemple, si on présente l'astrologie, sans rappeler qu'elle n'a plus aucune reconnaissance scientifique, malgré ce que laisse penser son nom, ce serait malhonnête. Éliminer toute controverse donne l'impression qu'il n'existe aucune controverse sur le sujet, serait aussi malhonnête.

Face au principe de neutralité de point de vue, d'autres viennent contre-balancer ce principe pour éviter que Wikipedia ne devienne la poubelle du Net : la pertinence d'un avis - un avis présenté doit être celui d'une grande partie de gens ou de personnes faisant autorité en la matière. Wikipedia ne doit pas être une référence mais référencer des travaux externes : Wikipedia sert de point de départ sur l'étude d'un sujet.

Respectons-nous modifier

Nous avons donc chacun nos points de vue, sur divers sujets traités par Wikipedia. Une ligne de conduite honorable consisterait à :

  • respecter le travail d'autrui et le temps qu'il a accordé à la confection d'une partie d'un article. Selon, ce principe un contributeur doit s'interdire d'effacer sans discussion le travail d'un autre contributeur.
  • respecter les idées des autres. Un consensus peut toujours être trouvé sur un tronc commun, et une présentation des différents points de vue peut toujours se faire dans des sections "sujets de controverses".

Musique gratuite modifier

Mirror's edge modifier

  • Still Alive clip en HD, gratuit et légal : musique originale du jeu-vidéo Mirror's Edge.
    Le scénario du jeu en lui-même, traite des problèmes de libertés, dûs au contrôle des moyens de communication (dont Internet), de la vidéo-surveillance et de la privatisation des moyens de surveillance et de répression : un must d'engagement politique plus que jamais d'actualité ! Vous jouez le rôle d'un messager (ou runner en VO) qui acheminent des messages sans le contrôle du système politique.

Coldplay modifier

Coldplay propose en téléchargement gratuit un mini album live : Left Right Left Right Left

Loi Hadopi modifier

Si vous avez lu ma présentation, vous avez bien-entendu compris que cette loi arrive à l'intersection de plusieurs de mes centres d'intérêt. Le rapport Olivennes sur lequel repose la loi est une compilation de fausses évidences, dénoncées par bon nombre de rapports scientifiques, et cette loi touche à l'informatique et la sécurité des réseaux.

16 mars 2010 modifier

HADOPI n'en finit pas de rebondir : les premières sanctions sont repoussées après les élections régionales pour éviter de plomber encore plus le mauvais score annoncé de l'UMP.

Pendant ce temps-là une étude révélée par 7sur7.be montre que les coupures priveront le marché numérique de 27% des ses clients, et que l'extension à toutes les formes de piratage priverait ce même marché de 50% de ses clients.

N'oublions pas que nous vivons une période charnière où nous passons du support matériel à l'œuvre sans support physique (si ce n'est les ondes dans les câbles de cuivre ou de verre).

http://www.7sur7.be/7s7/fr/4134/Internet/article/detail/1077528/2010/03/09/3-de-pirates-en-plus-depuis-Hadopi.dhtml

2 novembre 2009 modifier

Les exploitants de salle de cinéma ne se sont pas encore rendu compte qu'ils se sont fait avoir avec la réduction de la chronologie des média.

19 mai 2009 modifier

LOPPSI 2 modifier

Un administrateur m'a reproché ça [1]. Je ne remets pas en cause son autorité. Mais quand je lis ça [2], je ne peux que m'effondrer d'avoir eu raison à ce point... Cet article signé par la rédaction du très sérieux (et généralement neutre) journal Le Monde est très alarmiste.

18 mai 2009 modifier

Beezik modifier

Le nouveau Buzz du jour : téléchargement gratuit des MP3 par Beezik.com [3].

15 mai 2009 modifier

Spotify : dix ans après Napster modifier

Il a fallu dix ans pour que le modèle économique de Napster soit enfin légal.

Spotify, fonctionne en P2P et propose un forfait illimité au mois. Certains diront que c'est du streaming : "les bits numérique reste sur l'ordinateur sur Internet". Le streaming est une illusion, tout flux est enregistrable : au pire, on peut utiliser l'enregistrement de la carte son.

Télécharger est bon pour la couche d'ozone modifier

Étude de WSD pour Microsoft...

Un article pro-HADOPI modifier

[4] : ...

Il critique Richard Stallman. Richard Stallman a créé le projet GNU en 1984. "Free" ne veut pas dire gratuit mais libre. Richard Stallman s'offusquait qu'on vende des logiciels impossible à améliorer, car sans source et protégés par des licences. Tout ça ressemble furieusement aux DRM.

Il décide d'utiliser les copyrights pour atteindre son but : que chacun puisse modifier un programme qu'il a acheté.

Le travail de Richard Stallman et de la communauté Internet est très important car les logiciels libre et gratuit sur Internet fixe une barre minimal de qualité à atteindre pour qu'un logiciel se vende. Sans cela, l'informatique aurait été paralysé par un petit nombre de sociétés (regardez du côté de Word, Excel, office, mais aussi Oracle, ...).

Remarquez, que malgré la gratuité de Linux et d'openoffice, Microsoft est toujours leader en vendant ses logiciels...

Revenons à l'article : peut-on parler de libéralisme sauvage, quand c'est gratuit ? L'auteur oublie qu'on est tous des artistes en puissance : n'importe qui peut prendre sa guitare, chanter devant sa webcam, et être diffusé [5]. L'art existait avant les copyright et existera toujours. L'industrie du support "disque" a juste eu besoin des artistes à un moment donné pour leur donner un contenu.

Il est temps de repenser le modèle de la musique et des copyright. Des initiatives comme Creative Commons sont à surveiller.

14 mai 2009 modifier

11 mai 2009 modifier

Licence globale aux USA modifier

Les majors américaines mettent en place la licence globale :

Lettre ouverte de la majorité silencieuse des artistes modifier

[6] : "Je fais partie de la majorité inconnue. (...) Celle qui croit que l'artiste n'est pas qu'un vendeur et un vendu."

HADOPI-gate en anglais modifier

http://www.paidcontent.co.uk/entry/419-tf1-fires-web-boss-for-opposing-three-strikes/

Dans la version anglaise, c'est Mme Albanel qui a transféré l'e-mail : lapsus amusant.

Certaines sources parlent du collaborateur comme d'un fusible opportun (ils n'y croient pas) et disent que la ministre doit assumer elle-même ses mauvais choix de collaborateurs (ou sa propre faute)...

Une version plus proche de ce qui se dit dans les média français : http://followthemedia.com/mediarules/hadopi11052009.htm

9 mai 2009 modifier

  • [7] : Yvan Le Bolloc'h, ancien présentateur du Top 50 sur Canal+ : "quand j'explique à mes enfants, ça les fait rire. Internet, ils sont né avec ; ils trouveront un moyen de contourner la loi."
  • [8] Seal, chanteur notemment du tube planétaire Kiss from a Rose  : "Il ne faut pas couper les abonnements Internet". Il est contre les téléchargement mais contre la coupure.
  • [9] Francis Lalanne : "Je préfère que quelqu'un 'vole' ma musique plutôt qu'il ne l'écoute pas"

8 mai 2009 modifier

HADOPI : un contre sens technologique historique modifier

Actuellement le sujet d'avant garde pour Internet et les chercheurs de l'IETF, c'est Mobile IP : grâce à l'adressage par IPv6, on aura près d'un million d'adresses par mètre carré sur Terre, océans compris ! D'où l'idée d'utiliser une partie de ces adresses pour créer des IP mobile. Ces adresses seront attachées à un équipement mobile, et permettrons aux connexions TCP d'être maintenues même si l'équipement change de réseau. Actuellement déjà, un ordi portable ou un téléphone portable peut passer du WiFi au 3G (UMTS) puis GPRS de plusieurs opérateurs. Mais il doit à chaque fois changer d'adresse IP. En ce répartissant les adresses IP mobiles, des opérateurs peuvent offrir des IP mobiles. L'équipement mobile enregistre son adresse sur un serveur, qui va encapsuler le trafic. Il est apparemment possible que le routage se fasse directement entre l'équipement mobile et son correspondant, minimisant les détours lors de l'acheminement des données.

Grâce à des accords entre opérateurs, dans le futur on pourra passer par tout ces réseaux sans jamais perdre ses connexions, et de manière transparente, d'un pays à l'autre de l'union européenne...

Si votre IP mobile appartient à une entreprise d'un pays européen autre que la France, et que ce pays considère que la vie privée est plus importante que la rémunération des majors, que va-t-il se passer quand on va accéder à Internet depuis la France ?

Garantir la neutralité des réseaux est essentiel pour que tout ça devienne possible. L'Europe est obligée d'aller dans ce sens.

6 et 7 mai 2009 modifier

Deuxième scandale : décidément Bouygue les enchaînent, non seulement ils espionnent les SMS, mais en plus ils licencient abusivement !

Annoncé durant les débats à l'assemblée par M. Jean-Pierre BRARD à peine une heure après Libération sur Internet.

http://www.ecrans.fr/Vire-de-TF1-pour-s-etre-oppose-a,7132.html

M. BRARD me rapelle mon professeur de Math du temps de mes classes prépa en Math spé. Un sens de la répartie qui ne peut qu'attirer le respect. Un peu d'autodérision, car étant du PC, il ne manque pas une occasion pour rappeler qu'on n'est pas en Union Soviétique.

M. Copé vient tout juste de sortir un livre pour rappeler qu'un député, ça compte énormément : le fait qu'il se soit senti obligé d'écrire un livre sur le sujet, montre bien qu'il y a un malaise, justement là-dessus. Les députés de la majorité, le raporteur et Mme le Ministre nous ont offert un bien piètre spectacle. J'aurai presqu'eu envie de crier "Remboursez" s'il n'avait été gratuit. Une parodie de démocratie, où la majorité ne se sent même pas obligée d'argumenter sa position. "Défavorable" est un argumentaire bien faible, alors que jamais un débat de l'assemblé n'aura été autant suivi. Heureusement de nouveaux mouvements citoyens sont nait grâce à HADOPI, qui ont suivi le travail et l'assiduité des députés : le site des député godillot est nait, et doit vivre jusqu'au prochaines élections !

M. Coppé a dit "peu importe le fond, ce texte doit être voté"; le fond a été touché, et maintenant l'UMP creusent. Les majors creusent. TF1 creuse. S'ils utilisent ce système, c'est leurs premiers acheteurs, ceux qui sont tellement accroc à leur soupe musicale, qu'ils téléchargeront "frénétiquement". Heureusement Mme Albanel est là pour les sevrer. Car n'oublions pas le double effet Kiss-Kool : aucun internaute ne va désormais vouloir cautionner les industries qui cherchent à tuer Internet. Achetez Nine Inch Nails, achetez des artistes auto-produits qui considèrent que la vente de disque et de MP3 et secondaire ; ne piratez plus les disques des majors, qu'ils se rendent compte qu'un disque qui n'est jamais écouté gratuitement ne se vend pas non plus.

Le texte est toujours aussi débile. Le premier déconnecté sera cette autorité elle-même, à des milliers d'années lumières de la réalité numérique, qui coupera les accès Wifi gratuits, augmentant la précarité des chômeurs (oui j'ai des amis chômeurs qui passent par McDo pour consulter les annonces d'emplois), tandis que les pirates ont le choix du trigramme : F2F, VPN, VPS, RPS, SSH, TOR, etc...

L'internet a été conçu pour faire circuler les informations, peu importe si elle est ou non sous copyright. On ne peut pas empêcher quelqu'un de respirer sous prétexte de l'empêcher de chanter, sans le tuer. HADOPI est une fuite en avant, un puits de dépenses sans fond : Mme Albanel fonce dans le mur, et elle klaxonne ! Si cette aberration ne coûtait pas aussi cher, j'aurais regardé de loin et j'aurais bien ri.

L'assemblée est rongé par un mal, qui s'appelle "Cumul des mandats" ; les amendes n'y feront rien (une sanction de plus - encore une mesure de droite - qui se finit par une déconnexion d'une partie du salaire).

5 mai 2009 modifier

Le scandale est déjà là !

4 mai 2009 modifier

Il est incroyable de constater que ceux qui veulent contrôler Internet, ne comprenne rien à l'informatique !

Par contre tous ceux qui s'y connaissent, savent à quel point il est ridicule de vouloir exercer un contrôle sur Internet, sans risque immédiat de dérive totalitaire :

3 mai 2009 modifier

Constat affligeant de l'offre légale en VOD ! Trop peu diversifiée, trop chère, trop contraignante (à cause des DRM), quand l'offre gratuite et illégale est largement meilleur...

http://www.theinquirer.fr/2009/05/03/non-madame-albanel-l%E2%80%99offre-legale-en-vod-n%E2%80%99est-pas-a-la-hauteur.html

Monsieur Pascal Nègre disait "Si le public a le choix entre une offre payante et gratuite, l'offre payante sera toujours trop chère." Le problème est qu'on a le choix entre une offre rebutante et des offres illégales. La loi HADOPI ne cherche pas à améliorer l'offre légal, mais à dégrader l'offre illégal : ça s'appelle tirer vers le bas. Ça ne marchera pas !

NKM et Maxime Lombardini confirment que l'offre légale n'est pas satisfaisante:

http://www.pcinpact.com/actu/news/50419-nkm-offre-legale-faible-decevante.htm

PC Expert n°197 :

  • "Alors que la loi Hadopi rejetée il y a plus de vingt jours est en rediscussion à l’Assemblée nationale, l’éditorial de PC Expert dénonce le non-sens de cette loi liberticide et interviewe Philippe Aigrain, auteur d’un essai intitulé Contribution créative ; une vision du téléchargement équitable."

http://www.tplpc.com/modules/news/article-00880-rss-PC-Expert-197.html

30 avril 2009 modifier

Vive la HADOPI modifier

La loi HADOPI va passer : réjouissons-nous !

La haute autorité est déjà impopulaire avant même d'exister. Elle veut créer un label, mais aucun site ne va en faire la demande car il symbolisera un soutien à une loi idiote. Les majors vont sans doute signer leur arrêt de mort, car personne ne voudra cautionner leur lobbying anti-internet en achetant leur disques et leur MP3. La musique indépendante ne peut que se réjouir du cadeau des majors ! Résultat : une loi qui aura largement l'effet inverse de ce qu'elle vise, et qui bénéficiera à la diversité culturel, bien malgré elle ! Quel beau retour de manivelle :-)

Oui, le but des manœuvres du PS est bien de ralentir la procédure, car plus le débat traine, plus les média en parlent. Comme l'UMP n'a aucun argument valable en faveur de cette loi, si ce n'est de protéger des artistes ayant déjà trop d'argent, c'est une bonne manœuvre pour qu'il y ait le plus de monde qui soit au courant.

Il faut en parler un maximum, qu'on sache que cette loi ne protège pas les vrais artistes des spectacles vivant, dont la plupart ne vivent qu'avec un salaire inférieur au SMIC, mais uniquement une poignée de privilégier, et surtout les majors qui ont la main mise sur les radio et la télé et qui bloquent la diversité.

Arrêtez de partager les fichiers MP3 des majors, et écoutons Radio Head, Nine Inch Nails et les groupes de rock de notre ami Patrick Roy (En passant, quelle magnifique veste, hier-soir !)

Rock hard modifier

http://www.youtube.com/watch?v=Sp6XYKhwSOc&hl=fr

Le fils de M. Patrick Roy ecoute, bien entendu :

Mais aussi :

23 avril 2009 modifier

http://www.numerama.com/magazine/12721-Des-organisations-anti-Hadopi-s-unissent-pour-ecrire-aux-parlementaires.html

J'en ai la larme à l'œil...

Voici, à mon sens, le seul modèle économique viable pour le futur : des portails de musique dont le prix est forfaitaire, permettant de télécharger à volonté tout le catalogue, en MP3 et en streaming. Le tarif serait dégressif en fonction du nombre de mois d'engagement. La différences entre chaque portail se ferait par rapport aux services fournis : je ne peux pas dire lesquels car ils sont à inventer, mais voici quelques exemples, playlist, notation des titres, découverte de nouveaux artistes en fonction des notes attribuées par les autres en corrélation avec les nôtres, etc...

La somme collectée, serait ensuite répartie entre les artistes en fonction du nombre de téléchargement et d'écoutes. Un poids plus fort serait accordé au téléchargement, par rapport à l'écoute en streaming. Les nouveaux titres servant à garder les utilisateurs abonnés, un poids plus fort leur serait accordé.

Ce système me paraît viable, et pourrait même rapporter plus que le disque et la vente de MP3 à l'unité actuel, même si l'abonnement n'est que de cinq euros par mois. L'économie réalisée sur l'acheminement des CD et les points de ventes sur tout le territoire compense largement la différence de prix.

Il faut absolument revoir la répartition des droits entre les auteurs, les interprètes, et les producteurs, qui étaient autrefois justifiés par le réseau de distribution, dont le coût est maintenant négligeable, grâce à Internet.

Un artiste pourra même s'autoproduire, mais ça les majors ne le veulent pas...

La qualité sera mise en avant grâce au système de notation. La création sera favorisée par la nécessité de fournir des nouveaux titres, pour que les clients restent abonnés.

Actuellement, la SACEM et les majors bloquent ce genre de modèle, qui est portant inévitable ! Il faut des lois pour imposer à la SACEM de ne pas empêcher à ces sociétaires la manière dont ils exploitent leur œuvre : actuellement un sociétaire ne peut pas diffuser gratuitement en P2P ses œuvres pour se faire découvrir, et ainsi inciter à acheter ses autres œuvres. Il faut des lois pour imposer la vente de leurs titres aux majors, avec éventuellement une chronologie des média pour la musique : une période où ils peuvent faire jouer l'exclusivité des nouveaux titres.

La licence globale n'est pas une solution : elle serait en quelque sorte une version communiste de ce modèle et surtout uniquement français, alors qu'Internet est international : un étranger profiterait des œuvres françaises, rémunérées par les internautes français sans les payer !

La neutralité des réseaux serait aussi préservée : il est ridicule de dire que les FAI se font de l'argent sur le dos des artistes, alors que ce sont les majors qui ne se sont pas adaptés à l'ère numérique en retardant l'offre légale ! Ils ne font que récolter leurs erreurs stratégiques, ce n'est ni aux FAI, ni aux clients de payer la note.

21 avril 2009 modifier

Désinformation autour de l'amendement 46 ? modifier

Je ne comprends pas trop cette rumeur qui passe de site en site (numera, pcimpact, etc) sur l'adoucissement de l'amendement 46. Peut-être essaie-t-il de pousser les internautes à envahir la boite à lettre électronique des membres de l'ITRE de mails.

Selon le blog de Cathrine Trautmann, elle défend bien l'amendement sans modification. De plus l'ITRE est composé majoritairement de députés européens qui ont votés pour l'amendement 138, selon les archives de la quadrature du Net.

J'ai aussi vu un article, qui confondait magistrat et juge. Selon le CNRTL, un magistrat est une personne investie d'un pouvoir politique, administratif ou judiciaire : autrement dit, les membres de la HADOPI seront des magistrats, mais en aucun cas des juges ! L'amendement 46 parle bien d'"un tribunal indépendant et impartial", ce que n'est en aucun cas la HADOPI qui sera une autorité publique.

Donc, le résultat me semble plier d'avance, même si tout ce remue-ménage pousse à s'inquiéter.

51 000 modifier

La pétition contre la HADOPI a dépassé 51 000 signataires.

Le bon sens modifier

Interview de Guy Bono : [10]

« Une étude réalisée en 2004 par la FNAC a conclu à un impact très limité du peer to peer sur les ventes de disques et a évoqué plusieurs autres raisons pour justifier la baisse des ventes comme l'obsolescence du CD et le manque de structure du marché. En outre, La promotion tardive des offres dites légales sur internet qui sont arrivées sur le marché contraintes et forcées par la masse des échanges en peer to peer et le modèle i-tunes, bâti sur la promotion du baladeur Apple démontre bien que le téléchargement illégal n'est pas la cause mais bien plus la conséquence d'une industrie qui n'a pas su s'adapter et offrir des services adéquates aux consommateurs désireux de télécharger légalement des œuvres sur internet.
En faisant des jeunes leurs bouc-émissaires, les industries font une grave erreur. Les contentieux relatifs au téléchargement illégal développés dans les pays étrangers ont toujours eu des effets désastreux. En effet, la cible première des poursuites est constituée des internautes, qui sont souvent les meilleurs clients de l’industrie, consommateurs de disques, de vidéos, de produits de haute technologie. Une industrie qui part en guerre contre ses propres consommateurs ne peut que perdre! »

16 avril 2009 modifier

Mieux vaut ne pas mettre de commentaire : [11]

13 avril 2009 modifier

Le SPAM de "j'aime les artistes" modifier

Profitant d'un vide juridique sur les SPAMs non commerciaux, le site "j'aime les artistes" gavent les députés de mails de propagandes.

http://www.youtube.com/watch?v=lgPQcatA_7k

Les députés alucinent : il serait inacceptable que les ministères créent un site pour chaque projet de loi discuté à l'assemblée ! Alors pourquoi le faire pour cette loi ?

A noter au passage : si la France est l'une des championes du "piratage", ne serait-ce pas parce que :

  • la France est le pays le mieux connecté ?
  • le téléchargement légal n'est pas soumis à la concurence ? Les majors contrôlant bien les distributeurs autorisés, il n'y a aucune concurence réelle, qui se traduirait par une baisse des prix.

Car voici bien l'hypocrisie du système : aucun jeune n'a jamais eu les moyens d'acheter ou de télécharger légalement 5 albums par mois, alors que la majorité de la production leur est destiné. Quand j'étais jeune, l'activité de "piratage" consistait à enregistrer plusieurs fois le même morceau à la radio, en essayant de rassembler les bouts où le présentateur parlait le moins. Dès qu'un camarade de classe avait un album, il étaient transposé sur cassette chrome (le MP3 de l'époque).

"Il est insultant de faire croire que les opposants de cette loi n'aime pas les artistes" ; et c'est bien évidemment le contraire ; c'est parce que j'aimerais bien trouver une solution juste que je m'oppose à cette loi. Elle n'apporte aucune rémunération, que des dépenses sans fin, basée sur la fausse idée que réduire le piratage va augmenter d'autant les ventes : j'attends toujours l'étude scientifique qui le prouve.

Si les radios nous diffusent gratuitement les chansons, c'est bien parce que l'artiste et son oeuvre doivent être connus pour pouvoir être vendus.

Les accords Olivennes renommés par la suite "de l'Elysée" rassemblaient les FAI, les majors du disque le tout orchestré par le PDG de la FNAC, premier vendeur de disques et de MP3 légaux. Mais où sont les représentants des artistes (des auteurs, et des interpètes) et des consomateurs, qui sont pourtant les deux extrêmités de la chaîne ? Les défenseurs de la loi disent "cessez d'opposer producteurs et artistes", pourtant ils sont opposés lors des négociations de contrat ; des lois sont là pour protéger les artistes face aux abus des producteurs. Actuellement, il y a quatre majors du disques et des milliers d'artistes : le rapport de force est clairement en faveur des majors ! Il faut leur répondre "cessez d'opposer les artistes aux consommateurs, en créant des pseudo pétitions d'artistes, en faisant croire aux uns que le problème vient des autres, alors que tout vient des deux maillons au centre, les producteurs et les distributeurs, qui sont en situation de quasi-monopole."

Et ne nous faisons pas d'illusions : les majors vont facturer aux artistes, les frais de recherche des pirates sur Internet en les déduisant des royalties : rien à perdre, tout à gagner !

12 avril 2009 modifier

1984 modifier

Énorme !

Souvenez de cette publicité des années 1990 : Publicité

Un tel esprit visionnaire chez les publicistes est incroyable !

Le ministère de l'amour vous tortura jusqu'à ce que vous aimiez HADOPI !

Les deux bourdes de Mme le ministre Albanel modifier

http://www.youtube.com/watch?v=SKKSDwRXKYY

Si vous ne comprenez pas où sont les bourdes, ne votez pas pour l'HADOPI !

Même moi qui suis un expert, la configuration d'un pare-feu je ne le fais qu'à reculons. Il y a des règles de pare-feu de bases, mais aucune règle ne peut garantir ce que demande l'HADOPI (si ce n'est celle qui coupe toute communication). L'informatique et les réseaux ont été conçus pour échanger des données, quelques soient ces données ! Vouloir filtrer Internet est absurde. C'est comme vouloir empêcher un couteau de couper : c'est fait pour !

Un couteau est un outil qui peut couper les légumes ou tuer votre voisin : va-t-on pour autant interdire la vente des couteaux ? Ce serait ridicule ! HADOPI est ridicule !

Edition, voici les réponses :

La première bourde concerne l'installation de filtres par les utilisateurs. Comme la loi HADOPI responsabilise les abonnés, l'objection des opposants étaient de dire que si l'HADOPI conseillait d'installer des filtres ou les imposait pour réduire le temps d'une coupure, ces filtres seraient forcement des programmes propriétaires que les utilisateurs de logiciel libre ne pourrait utiliser. En confondant système d'exploitation (c'est lui qui prend en charge le firewall) et suite bureautique, la ministre ne fait que brillamment nous démontrer que la plupart des utilisateurs d'internet n'y comprennent rien à la sécurisation d'une ligne Internet.

La deuxième bourde concerne la phrase "vous pourrez prouver que vous avez l'impression que, je ne sais pas quoi... que plus personne n'était dans votre appartement à ce moment-là." : un ordinateur permet justement de faire des actions quand personne n'est là. Si c'est une preuve suffisante, les téléchargeurs vont bien rigoler. En tout cas, ça ne répond pas à la question qu'il est légitime de se poser : comment prouver son innocence face aux preuves immatérielles des ayant-droit, étant donné la fragilité de ces preuves et l'impossibilité d'amener une preuve contraire ?

Avec ces deux bourdes, elle nous montre qu'elle défend un texte dont elle n'a pas compris la portée.

10 avril 2009 modifier

L'arnaque est dans le titre modifier

Je n'avais même pas encore relevé que le nom complet de la loi est "favorisant la diffusion et la création sur internet".

"Favorisant la diffusion" alors que la mesure phare de cette loi est la coupure d'Internet : intéressant comme concept. J'aime bien chasser les contradictions contre-intuitives, mais celle-là, il va falloir me l'expliquer longuement.

Qualifiée de modeste par la ministre, elle coûtera sûrement 6,5 millions d'euro par an, et 100 millions d'euro de frais d'adaptation des infrastructures des FAI. Comme je l'ai appris hier en regardant les débats : il se pourrait même que les frais d'adaptation soient à la charge de l'état, pour que la loi soit constitutionnelle... Le budget du ministère de la culture va battre des records ! Le prix est loin d'être modeste, surtout quand l'état est endetté et sortira cette année des critères de Maastricht...

9 avril 2009 modifier

Rapidleech modifier

Et voici un programme open-source : RapidLeech [12] 5 millions d'utilisateurs d'après le site.

Il permet d'être installer sur un serveur Web (il y en a plein de gratuits), pour utiliser la bande passante de ce serveur afin de télécharger rapidement sur des sites tels que MegaUpload ou Youtube.

En réfléchissant, on peut se demander quel est l'intérêt, puisque de toute façon, il faut ensuite ramener les fichiers chez soi. Sur le site, ils donnent un exemple où un utilisateur voulait transférer sa basse de données d'un site à un autre pour changer d'hébergeur de site.

Mais les utilisations "illégales", et invisibles vis-à-vis de l'HADOPI sont pourtant évidentes : les contenus sous copyright sur MegaUpload ou Youtube sont rapidement effacés, donc il faut rapidement le télécharger. Il sert en même temps de programme de rebond, rendant ainsi invalide toute tentative de filtrage : la loi prévoit d'en faire l'essai.

Ceci dit, le script est trivial et toutes traces peuvent être effacées après utilisation.

Encore une fois, le nombre de méthodes pour contourner la surveillance est quasiment sans limite. Une loi inutile qui coûtera 6,5 millions d'euros à l'état, 75 millions aux fournisseurs d'accès (moyenne entre ce que dit l'état et las FAI), plusieurs millions ponctionnés sur les revenus des artistes.

Le monde du cinéma n'est pas en crise.
Le monde du jeu-vidéo n'est pas en crise.
Le monde de la musique n'est pas en crise. Seulement le disque. Mais les majors refusent de vendre leur catalogue à prix raisonnables aux détaillants numériques. Tant qu'elles n'auront pas l'obligation de vendre, elles verrouilleront le marcher.

Inutile, inefficace et coûteuse.

8 avril 2009 modifier

Une assurance contre l'HADOPI modifier

http://fr.readwriteweb.com/2009/04/01/nouveautes/wisafe-assurance-anti-hadopi/ : Pour être légale, ils assurent le risque de piratage du WiFi. L'assureur ne demande aucune preuve de la bonne foi : juste la coupure par l'HADOPI leur suffit. Le coût de l'assurance prend en compte la mauvaise foi de l'assuré...

Vu que cette assureur n'est pas encore en activité, il s'agit surtout d'un gros coût de pub...

7 avril 2009 modifier

Direct Soir modifier

Ce quotidien a beau être gratuit, tous les lecteurs devrait demander à être remboursé. Quand il ne recopie pas les dépêches AFP, il recopie mot pour mot avec les fautes d'orthographe les articles du gouvernement. Ils pourraient avoir la décence de mettre "publi-information".

Leur article sur la loi Hadopi est une honte au journalisme. Ils reprennent tous les mensonges d'état que l'UMP nous a servi pendant toute cette campagne de propagande. Non, cette loi n'est pas faite pour les artistes, mais par un vendeur de disque (Olivienne) et un producteur de disque (M. Nègre) qui ont contraint les FAI à signer une feuille blanche. Non, les artistes n'ont pas besoin du disque pour vivre : le disque ne fait vivre que 2000 artistes sur les 350 000 inscrit à la SACEM

Il suffit de taper "Hadopi" sur google pour ne trouver que des articles qui démontent cette loi. C'est dire le boulot d'enquête de ces pseudo-reporter en pantoufle.

En tapant "Directsoir" sur google, on tombe immédiatement sur "Sarkozy Soir" : tout est dit ! Je suis sûr que s'il se lisait lui-même, Direct Soir trouvait des articles que contredisent cette compilation de mensonges !

Internet n'est pas essentiel modifier

Ma voisine de 12 ans vient toquer tous les soirs à ma porte. Portant mon neveu n'est pas là : c'est mon deuxième ordinateur qu'elle veut utiliser et ma connexion Internet. Toutes les dix secondes j'entends des bruits de MSN messenger de ma chambre. Quand ça s'arrête, c'est qu'elle vient m'emprunter ma webcam.

Mes cousines se disputent régulièrement avec ma tante et leur père, pour avoir droit de chater sur Internet.

Je me demande si le petit-fils de la ministre de la culture pirate en douce ses MP3 ou s'il échange des sonneries de téléphone dans la cour de récré...

Mes oreilles peuvent me servir à écouter de la musique piratée, dois-je me crever les tympan ?

Mes yeux peuvent peuvent me servir à vois des films piratés, dois-je me creuver les yeux ?

Mes cordes vocales peuvent lire à voix hautes le livre de Doc Gynéco, dois-je m'arracher la gorge ?

Internet est ma source de revenu, de documentation, d'informations, mon moyen de communication, de formation, de recherche de travail, de liaison avec mes amis, de liaison avec mes associations. Demain 300 innocents par jour seront déconnectés pour que M. Pascal Nègre puisse continuer à toucher par mois 83 330 euros en fixe et 62 000 euros en variable [13], alors qu'un artiste interprète touche dans les fait, en tout et pour tout moins que le SMIC sans aucune royauté (source ADAMI) pour enregistrer un album. En nombre d'album, l'ADAMI a financé l'an dernier l'équivalent de la moitié de ce qu'on produit les majors.

Rions un peu modifier

6 avril 2009 modifier

Articles croustillants modifier

Un interview de M. Phillipe Gaviglio, auteur compositeur et producteur de disques : [14]

Selon M. Phillipe Gaviglio : le SCPP présidé par M. Pascal Nègre chasse le MP3 dans les cours de récré, mais laisse passer les 200 000 CD pirates par les éditions Atlas. De plus elle vend des droits qu'elle n'a pas sur des vidéo-clips. Condamnée à remboursé, elle demande à des producteurs qui n'ont pas de vidéo-clips de rembourser la note... Pas très propre tout ça !

Un autre article : [15]

M. Pascal Nègre nous révèle qu'un artiste qui a un disque d'or est rémunéré 4 000 € par mois.

Si on calcule la différence avec ce que l'artiste rapporte, on frise le ridicule.

Si on calcule ce que représente ce salaire par rapport à ce que déclare l'artiste aux impôts, on frise aussi le ridicule.

L'expression qui ne veut rien dire : "On n'est pas dans le jet privé." Peut-être va-t-il réclamer des droits d'auteur pour cette invention ?

Le piratage nécessaire aux monopoles modifier

La théorie du cercle vicieux ou vertueux : [16]

Cet article est simpliste car il n'explique pas comment arriver dans ces situation de cercle vicieux. Mais le fait que les produits de chez Microsoft sont facilement piratable, a indéniablement contribué à leur expansion.

La rétention de savoir tue modifier

Encore un article avec une vision simple : [17]

Mais qui amène à se poser des questions.

La loi nous dit que chacun a des droits et des obligations. Parfois des droits entrent en conflit. C'est le cas du droit d'auteur contre des droits tels que le droit à la vie privée, d'expression, d'information, d'éducation.

Le droit d'auteur devrait être renommé le droit du producteur, car l'auteur, le compositeur et l'interprètent ne touchent pas grand chose sur la vente de disques dans les faits, car le producteurs refactures plein de choses à ces trois personnes.

Dans le cas du P2P, les "pirates" en culotte courte, ont trouvé le moyen de répartir sur des milliers d'individus un crime pénal très sévèrement puni.

D'un certain point de vue, chacun se rend responsable d'un petit bout du crime. Un peu comme si on prêtait un livre ou un CD à deux ou trois personnes.

D'un autre point de vue, c'est celui qui initie le P2P qui commet le crime de mise à disposition du public. Bien souvent il n'est pas identifiable.

Selon L'Art de la guerre l'information et la désinformation sont importantes pour remporter une victoire. En économie, c'est exactement la même chose.

Maintenant, dans quelle mesure peut-on faire falloir ses droits à détenir une information ? La rémunération d'un producteur est-elle plus ou moins importante que ma vie privée ? La rémunération d'un fabricant de médicament est-elle plus ou moins importante que la vie d'un africain ?

Enfin l'information et la désinformation sont aussi très importantes en politique. Cet article [18], nous montre les limites de la république à la française : le pouvoir est très centré sur le président, comme l'a voulu le général de Gaulle. Les avantages était évidents au lendemain de la guerre, où le président devait avoir un pouvoir fort, pour diriger le pays. Les inconvénients apparaissait déjà avec les précédents présidents, mais encore plus avec le dernier. La campagne de désinformation, et de non information pour la contre balancer autour de l'HADOPI, n'est qu'un révélateur supplémentaire de ce problème.

Un article d'il y a deux ans modifier

Alors que la loi DADVSI était en discussion : [19] et sa source [20]

Citation:

Le disque n’a pas créé la musique : il l’a juste exploitée.

Pour que la musique en ligne vive, ne faut-il pas commencer par aider le disque à mourir ?

2 avril 2009 modifier

Piraté et heureux de l'être modifier

Parfois, on tombe sur des truc par hasard :

  • The Man from Earth : [21] ce film est classé 5ème meilleur film (de tous les temps), 1er des films indépendants et 1er des films de science-fiction sur IMDB, et pourtant il n'a jamais été distribué ailleurs qu'aux USA. Le producteur et le réalisateur ont remercié le piratage du film, et invitent à faire un don.

En 2008 Le cinéma a battu ses records de 2007 != modifier

Malgré le piratage, le cinéma n'a jamais été aussi bien. Peut-être qu'un jour on pourra transformer "malgré" en "grâce à" : la logique étant de dire que les gens déportent leurs achats de DVD vers les places de cinéma. Ainsi le cinéma se recentre sur son métier : produire des films pour les salles obscures...

Voici un article qui l'affirme : [22]

Selon le classement par revenu des films de tous les temps de chez IMDB, [23], sept films de 2008 sont entrés dans le top 100, et 21 pour le top 300 :

Le plus vieux film du classement est :

Donc en moyenne il y a 2 films par année de 1 à 100 et 6 films par année de 1 à 300. Avec 9 films dans les 100 premiers et 21 films dans les 300 premiers, je dirais que c'est une très bonne année pour le cinéma !

Adoption de la loi HADOPI modifier

C'est donc dans un hémicycle ridiculement vide (2,5% des députés) que la loi a été adopté.

J'admire au passage une manœuvre de M. Bloche qui par le biais d'un amendement auquel il ne croyait pas, a fait dire à Mme Le Ministre et au rapporteur que les spectacles vivant se portaient très bien car ils avaient amélioré leur chiffre d'affaire ; et M. Bloche a brillamment conclu qu'en faisant la somme des deux, le chiffre d'affaire de la musique et du spectacle augmentait globalement.

Encore une fois, cela confirme que le public dépense toujours la même part de son budget à la culture. Or pour les spectacles vivant, il y a sans doute une plus grande part qui revient aux artistes.

Ainsi, je vous laisse faire le calcul, l'HADOPI a la prétention, avec 3 magistrat et 4 membres du personnel attaché de contrôler les activité à haut débit voir à très haut débit de 18 millions de français. La France à elle seul va imposer au moteur de recherche de mettre en avant les offres légale labelisée HADOPI : ce qui contredit la mise au même niveau de toutes les offres européenne, mais surtout mettre les offres françaises labelisée HADOPI devant l'offre internationale. Peut-être que le gouvernement veut nous prouver que mégalomane et mélomane riment ensemble. Mais revenons à nos 7 pauvres fourmis laborieuse qui devront envoyer 10 000 e-mail, 5 000 recommandés (auront-ils assez de salive ?) et 1 000 coups de ciseaux par jour. Maintenant ramenez ça en face des 18 millions de français connectés, et vous aurez le vertige. Au passage un tiers des déconnectés seront innocents, selon les statistiques des autres pays qui ont tenté puis abandonné une riposte graduée.

Une petite lueur d'espoir : étant donné le manque de recours, et la possibilité de coupure arbitraire, le texte peut être rejeté par le conseil constitutionnel. Enfin, l'espoir est faible, au vu de ce qu'ils ont déjà laissé passé...

U2 modifier

J'hésitais à acheter le dernier album de U2. J'ai appris que le producteur était en faveur de l'HADOPI : erreur marketing grave mon gars, je n'achèterai plus rien de U2.

1er avril 2009 modifier

La réflexion philosophique du jour modifier

Depuis que l'expression "téléchargement illégal" est devenu à la mode, il y a quelque chose qui me chiffonne à propos de cette expression.

  1. "illégal" donne une connotation "interdit par l'état", ce qui est totalement faux : ce sont les ayants droit qui décident ou non de laisser leur œuvres en diffusion.
  2. ce n'est pas le téléchargement qui est répréhensible, mais la mise à disposition du public.
  3. comment se fait-il qu'on utilise cette expression pour parler d'un projet de loi, alors que le but d'un projet de loi est de décider ce qui est légal ou pas

Cette expression tente de faire culpabiliser le téléchargeur, alors que c'est celui qui met l'œuvre en ligne qui est fautif.

Les prix Big Brother ont une section "novlangue". Je pense que cette expression est à proposer.

26 mars 2009 modifier

Montée en charge des "pirates" modifier

P2P : The Pirate Bay promet l’anonymat pour 5€ par mois – 24.03.2009

Alors qu’une nouvelle législation - l’IPRED, pour Intellectual Property Rights Enforcement Directive - doit entrer en vigueur en Suède le 1er avril prochain, qui permettra aux ayant droit d’identifier les utilisateurs de réseaux P2P sur Internet, le site The Pirate Bay s’apprête à lancer un service de VPN (réseau privé virtuel), facturé 5€ par mois, qui garantira l’anonymat aux adeptes du téléchargement "illégal". Baptisé IPREDATOR, ce service est actuellement en bétatest auprès de quelques centaines d’utilisateurs et doit être lancé officiellement le 1er avril, jour d’entrée en vigueur de la nouvelle loi. Au contraire des services de VPN déjà existants, qui communiquent parfois les informations sur les activités de leurs utilisateurs à la justice sous la pression des forces de l’ordre, IPREDATOR ne conservera aucune donnée de ce type, a confié un membre de The Pirate Bay au site TorrentFreak.

Si vous ne connaissez pas IPsec, sachez que Windows XP, Windows Vista, BSD et linux savent très bien le gérer. Notamment, le mode tunnel permet de créer des réseaux virtuels privé sans trop d'effort, même au travers d'un NAT, (c'est d'ailleurs l'un des intérêts de ce système) et pourquoi pas déporter votre point d'entrée vers Internet. www.anonymizer.com a bien l'air de proposer de tels services. La loi Hadopi va signer l'age d'or de ce genre de service...

L'interview censurée de NKM modifier

Electron libre a publié une version avant relecture de l'interview de Nathalie Kosciusko-Morizet.

Les parties enlevées montrent qu'elle a été écartée de l'élaboration de cette loi.

La partie intéressante dans ce qui a été remanié, qui appuie ce que je pense :

Cela étant, il y aura évidemment des gens assez forts pour masquer leur adresse IP et échapper aux contrôles. Moi-même je sais comment faire !
(...)
Ma responsabilité c’est de préparer les suites de cette loi, qui ne résout pas la question du modèle économique de la création sur Internet. Je suis déjà dans l’après-Hadopi. Dès le début du mois d’avril, nous allons réunir tous les acteurs de l’après, tous ceux qui financent la musique sur le web, pour les faire réfléchir à de nouveaux modèles. La France a un rôle à jouer au niveau mondial sur ce sujet.

Si la fuite vient de NKM ou de ses proches collaborateurs, c'est finement joué, car elle s'attire la bénédiction d'une foule d'électeurs.

Edition: je pense que tout est dit  : le problème est qu'elle n'est visiblement pas pour cette loi, mais elle ne peut pas le dire. Entre le marteau et l'enclume (les internautes et un certain président lourd en présence médiatique), on comprend le problème.

25 mars 2009 modifier

 
Le cauchemar des maisons de disque est là. Qui n'a pas son baladeur MP3 ?


Direct Matin modifier

Deux infos intéressantes.

1- des artistes se plaignent de la distribution légale actuelle de la musique sur Internet : des offres comme celle d'iTunes chez Apple saucissonnent les albums. Dans le cas des concept albums, l'artiste estime que son œuvre est dénaturée car elle ne prend son sens que dans son ensemble et non par petits bouts.

2- un partenariat entre Tetra Media Studio, une maison de production pour la télé et Dailymotion : le modèle économique du gratuit et rémunéré par la publicité marche pour la télé et la radio ; pourquoi pas sur Internet ?

L'industrie du disque creuse sa propre tombe(2ème partie) modifier

Je rajoute une citation de Maître Eolas ([24]) :

Le seul moyen de combattre le piratage, c'est de proposer une offre concurrente intéressante ; pour l'instant il n'y en a pas. Ou l'on ne télécharge pas, ou on le fait illégalement, ou on paye un DVD une fortune. C'est la frustration, la délinquance, ou payer trop cher. L'industrie cinématographique et musicale est suicidaire parce qu'elle se met son public à dos.

24 mars 2009 modifier

L'industrie du disque creuse sa propre tombe modifier

La provocation a toujours amplifié un phénomène. Mme Christine Albanel nous l'a encore prouvé récemment avec son site de communication sur sa loi fétiche : "Les pirates peuvent s'y attaquer ; il est blindé." L'ampleur de l'attaque qui a suivi a été telle que l'hébergeur a rejeté le site pour ne pas léser ses autres clients.

Depuis des années, l'industrie du disque peste contre le piratage. Pourtant, toutes les études concordent à dire que les meilleurs clients sont aussi ceux qui piratent. En partant en croisade contre ses meilleurs clients, l'industrie du disque creuse sa propre tombe. Croyez-vous qu'un "pirate", ou plutôt un bon client ira acheter docilement un disque après que sa ligne ait été coupé ? Je dirais pour ma part que c'est le contraire.

1 000 coupures par jour ; 1 000 clients en moins par jour.

La loi DADVSI est morte le jour où les distributeurs de musique sur internet ont décidé de faire sauter leurs verrous numériques. Elle ne sert plus à rien. Les distributeurs ont compris que les fichiers protégés favorisait le piratage : si un acheteur était honnête, il se retrouvait avec un fichier utilisable que sur une seule machine ; s'il le piratait, il pouvait le copier sur son baladeur MP3, le graver sur un CD, l'emmener sur son ordinateur au bureau, etc... Si Coluche était encore vivant, il aurait matière à rire " - Vous pouvez payer, mais vous aurez moins de service. - Mais vous me prenez pour un c*n ? - Oui, oui ! - Ah, excusez-moi d'avoir douté de cela."

Les verrous numériques embêtaient plus les gens honnêtes que les pirates.

Les lois anti-piratage, ont fait une publicité monstrueuse au piratage. La loi Hadopi, va démocratiser des méthodes indétectables d'échange de fichiers.

Autre phénomène : les maisons de disques ont fusionné ; il n'y a plus que quatre maisons principales qui se partagent 85 % du marché. Le nombre de titres proposés n'a pas cessé de baisser. La baisse du nombre de titres a particulièrement était propice pour le piratage : moins il y a de titre, plus le pirate trouve immédiatement ce qu'il cherche. Les études montrent que ce sont les titres les plus rares qui augmentent le plus leur vente, quand le prix des CDs baissent.

Sans parler de la baisse de qualité des œuvres : les chansons sont actuellement auto-martelantes. Dans les années 80 elles comptait sur des passages radio régulier pour faire accepter un titre au public. Maintenant le format des chansons est toujours le même : le refrain doit arriver dans les dix secondes et doit être répétitif. Au moins le travail du parolier est plus facile.

On peut aussi remercier les maisons de disques en ayant fait beaucoup de reprises : elles sont sûres que ça va marcher, et les droits d'auteur sont déjà négociés ; double avantage. L'exemple ultime étant la Star Academy qui ne pioche que dans le catalogue de son producteur et clown à l'écran, M. Pascal Nègre. Rien ne se crée, tout se recycle...

En ayant sans cesse refuser de vendre leur catalogue à des acteurs innovant d'internet (Napster, KaZaA ont porté plainte contre les majors pour refus de vente), en les combattant, en créant des monopoles sur les distributeurs, en avantageant leur propre distributeur, les maisons de disque ont empêché le renouvellement de leur métier. Elles ont empêché le développement d'une concurrence, toute innovation et l'apport de services qui serviraient de valeur ajoutée pour que les distributeurs se distinguent les uns des autres.

Actuellement, le disque va vers sa mort, car tout le monde est passé au MP3, même un téléphone mobile peut jouer le rôle d'un baladeur MP3. Faisons nous à cette idée : nos enfants n'ont jamais acheté de disque et n'en achèterons jamais ! En coupant la connexion internet, les majors empêchent ses clients d'acheter et punissent leurs meilleurs clients.

La loi Hadopi est un bien mauvais calcul.

23 mars 2009 modifier

Le piratage a-t-il tué le CD ? (2éme partie) modifier

Ce matin dans le train j'ai échangé deux cartes microSD, dans un appareil électronique. J'ai eu peur de perdre l'un de ces petits bout de plastique à peine plus petit que l'ongle de mon petit doigt.

Et pourtant, quelle contenance !

En SDHC, ces cartes peuvent contenir 32 Go, et peuvent contenir 6 400 chansons, soit 640 CDs audio, soit 6393,60 euro. Alors qu'il suffit de 42 minutes pour remplir cette carte, par internet à partir, d'un site proposant de la musique gratuite (et légale), il me faudra 2 ans, si je dépense un peu moins de 300 euros par mois pour la musique de M. Pascal Nègre.

Pirater tue-t-il les artistes ? modifier

Lancé par le site de désinformation gouvernemental "Jaimelesartistes.fr", voici le slogan officiel : "Pirater tue les artistes" et en petit" et tous les métiers du cinéma de la musique et du jeu vidéo" [25]

Le nombre de mensonges dans cette phrase est grand. Comme dirait Cyrano " Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! C'est un roc ! . .. c'est un pic ! . . . c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?. .. C'est une péninsule de mensonges ! "

"les métiers du cinéma" :

Le cinéma a quant à lui battu des records d'entrées en 2008 malgré le piratage. Selon allocine.fr[26] : "près de 36 millions de spectateurs (...) se sont rendus dans les salles obscures françaises au cours de l'année 2008. (...) un record depuis la création de cette enquête en 1995."
Dimanche-soir j'ai voulu aller voir Slumdog Millionaire : la séance était pleine. Hallucinant pour un film en 10ème semaine d'exploitation !
Désolé, mais le cinéma va bien !

"les métiers du jeu-vidéo" :

Depuis sa démocratisation, dans les années 80, s'il y a un domaine de la culture qui a appris à vivre malgré le piratage, c'est bien le jeu-vidéo. Du temps où je lisais Tilt et Joystick, ces magazines parlaient des problèmes du piratage quasiment un numéro sur deux.
Pourtant les jeu-vidéos sont toujours là.

"Pirater tue les artistes" :

Sachez que les maisons de production achète au forfait toutes les prestations de leur artistes. Dans le cas d'une œuvre faite en collaboration, comme un film ou un disque, le producteur a payé un salaire à chaque artiste, qui ne touchera ensuite pas un centime de plus, que le film ou le disque se vende bien ou pas ! Les acteurs, quand ils font la promotion d'un film en faisant la tournée des émission de télé, ne touchent pas un centime en plus. Rares sont les acteurs qui arrivent à transformer leur salaire forfaitaire en participation aux bénéfices.
Comme souligné dans les débats à l'assemblée, il y a beaucoup plus d'artistes de spectacle vivant que de personnes travaillant pour les grandes maisons de disques.

"Pirater tue tous les métiers de la musique" :

"Tuer" est excessif. Universal s'est déjà reconverti en demandant une participation aux gains lors des concerts, en demandant une plus grande part aux magasins qui diffusent de la musique.

En suivant le modèle du cinéma et du jeu vidéo, la musique peut s'en sortir. En voici quelques pistes :

  • offre forfaitaire au mois : garanti d'un revenu mensuel. Dans le cas du cinéma, les gens dépensent plus que s'il payait la place à l'unité : il serait venu moins souvent au cinéma et aurait globalement dépensé moins. L'offre forfaitaire est le seul moyen pour le cinéma de s'en sortir.
  • innovation technologique : le cinéma est maintenant en 3D et en numérique. L'innovation technologique est l'essence même du jeu-vidéo.
  • services supplémentaires : les cinémas modernes sont devenu très confortable, les sièges sont bien disposés. Les jeu-vidéos offrent des mises à jour en ligne automatiques.

Un site comme Deezer répond à tous ces critères.

Licence globale : le pour et le contre modifier

Le pour qui ne le connait pas ?

  • rémunération pour les artistes et les producteurs

Je suis plutôt contre :

  • ceux qui ne téléchargent pas seront pénalisé
  • c'est aux revendeurs de musique de forfaitiser leur offre en proposant des services supplémentaires et attractifs à côté.
  • le fait d'instaurer une licence globale empêcherait le développement de tels services
  • donner de l'argent montre qu'on a apprécié une œuvre. On veut bien regarder un navet parce que tout le monde en parle, mais on ne veut pas le rémunérer. La participation au chapeau est pratiquée par certains artistes au théâtre, et maintenant par Radiohead et Nine Inch Nails sur Internet.

20 mars 2009 modifier

Le piratage a-t-il tué le CD ? modifier

 
six disques dur respectivement de 8, 5,25, 3,5, 2,5, 1,8, et 1 pouces, partiellement désassemblés

J'habite près de la rue Montgallet à Paris. Un petit tour sur le site comparatif de la rue[27] me dit qu'un disque dur de 1,5 To coûte 114,50 €.

Que représente 1,5 To à part 1,5 billion d'octets ?

  • à 5 Mo le morceau de musique de 5 minutes, je pourrais stocker 300 000 chansons ! (12 Mo en 320 kbs).
  • Soit 1 500 000 minutes d'écoutes en continue, c'est à dire 2 ans et 311 jours d'écoute en continue
  • Si on estime plutôt à 8 heures par jour l'écoute de musique on obtient 8 ans et 203 jours sans jamais écouter deux fois le même morceau

A côté de celà, Numericable propose pour 31,90 € par mois [28] une offre "triple play" avec Internet à 100 Mb/s soit 12,5 Mo/s.

Combien de temps me faudrait-il pour remplir mon disque dur ?

  • 120 000 secondes soit 1 jour et 9 heures

Combien aurais-je "volé" à M. Pascal Nègre et la chaîne de distribution de musique en ligne ?

  • à 9,99 € les dix titres sur fnac.com[29] : 299 700 

Un disque dur occupe un volume de 101.6 mm × 25.4 mm × 146 mm = 376.77344 cm³

Le voulme d'un boitier de CD est 15,1 cm x 11,8 cm x 0,65 cm = 115.817 cm³

  • 30 000 CDs occupent 3,47451 m³
 
Voici un graphique montrant la croissance exponentielle de la capacité des disques durs. L'axe des ordonnées est logarithmique

Un CD a une capacité inchangée depuis le premier album en 1982, il y a 27 ans !

Ce n'est pas le piratage qui a tué le CD, c'est les avancées technologiques !

M. Pascal Nègre nous menterait-il ? modifier

Dans l'article sur la crise du disque :

  1. Universal Music a racheté BMG Publishing (édition musicale), la société Sanctuary (produits dérivés) et développe des activités de « management d’artistes » et de co-production de concert.
  2. Selon son patron Pascal Nègre, en 2007, « plus de la moitié des profits d’Universal Music Group ne dépendant plus directement de la vente de CD. »

Universal Music opère déjà sa mutation, ce qui montre à quel point cette loi est inutile.

Dans l'article, Histoire du droit d'auteur :

  • Dans la pratique, les auteurs ne cherchent généralement pas à conserver leurs droits et acceptent une rémunération forfaitaire.

Dans l'article sur la crise du disque :

La crise du disque remet en cause la logique traditionnelle (traditionnelle ? Depuis quand ?) de cette économie qui est la suivante : « on produit à perte jusqu’au succès, en finançant les jeunes talents par les profits réalisés sur les vedettes, rendues captives par des avances conséquentes. »

Les disques microsillon sont en fait apparus en 1948. Ils ont à peu près 60 ans : je ne qualifierais pas cela de "traditionnel". Ce disque a ensuite était supplanté par le CD, dans les années 1990. Au passage, le prix a doublé, mais le consommateur a alors prix l'habitude de payé un CD deux fois le prix d'un vinyle, alors que paradoxalement, la fabrication, le transport, et le stockage d'un CD coûte moins cher que le fragile disque en vinyle. Et l'avantage du changement de support, la cerise sur le gâteau, c'est que les consommateurs renouvellent leur discothèque avec les mêmes titres ! Les artistes ont déjà été payés, et vous êtes sûrs de vendre vos disques : que du bonheur.

Pendant ce temps, les maisons de disques étaient en plus le seul moyen pour un artiste de se faire distribuer. Les maison de disques avait d'un côté une foule d'artistes ne demandant qu'à être produit, et de l'autre des radios qui sont demandeuses de titres nouveaux et grand public. En économie, on appelle ça une niche.

La niche est cassée, puisque n'importe quel artiste peut maintenant se diffuser lui-même, via Internet.

Les députés de l'opposition ne sont bien entendus pas dupes et dénoncent à l'assemblée, une loi sur messure pour faire plaisir à la FNAC et à Universal...

Cette loi ne va pas aider les artistes modifier

Le slogan du gouvernement pour appuyer sa loi est "PIRATER TUE LES ARTISTES" : mensonge, mensonge.

Lors de la séance du 12 mars[30] à l'assemblée nationale, tous les amendements visant à rétablir l'équilibre dans la répartition des rémunérations entre artistes, producteurs et distributeurs ont été rejetés. Alors que du temps du CD, cette répartition était justifiée par l'infrastructure à mettre en place pour les points de vente, ça l'est beaucoup moins dans le cas d'une boutique en ligne.

En outre les députés socialistes ont rappelé que les artistes rémunérés par les spectacles vivant étaient largement plus nombreux que le nombre d'emplois artistique et non artistique que cette loi est censée sauver. Conclusion, si vous voulez sauver les vrais artistes, allez au théâtre et dans les bars avec musiciens ; arrêtez d'acheter des CD et des musique légale en ligne.

L'UMP se coupe de sa jeune base modifier

Cet article engagée de Numérama est à tempérer, puisque ceux qui sont contre cette loi vont plus intervenir que ceux qui sont modérés ou pour :

Par contre, cette magnifique déclaration de Mme Muriel Marland-Militello est énorme : "ce qui compte en démocratie ce sont les concitoyens, pas les internautes"

A l'heure où les journaux estiment que Barack Obama a gagné ses élections grâce à Facebook, il serait temps que Mme Muriel Marland-Militello se rende compte que les internautes votent et savent communiquer à grande échelle.

19 mars 2009 modifier

228 hotspots Wifi à Paris que la loi Hadopi va obliger à sécuriser ou à fermer, vu le risque pour la Mairie de Paris de se faire couper le Net.

Les députés ont compris pour quoi ils vont voté ?

Xavier Niel, Free : « la loi Hadopi est une bêtise »

Le site "officiel" déguisé en site de soutien de la loi Hadopi piraté à maintes reprises : le fournisseur jette l'éponge :

Hadopi = 6,7 million d'euros pour l'état (au frais du contribuable), 100 millions par opérateur (au frais des abonnés), sans la sécurisation quasiment impossible des Hotspots (au frais des parisiens). Va-t-on pour autant vendre plus de CD ? Les expériences similaires aux États-Unis disent que non !

Rions un peu... enfin, rions jaune tant que le projet n'est pas rejeté...

18 mars 2009 modifier

Cette vidéo montre que certaines personnes ne savent pas sécuriser leur connexion WiFi :

Cette vidéo démontre qu'il est possible de pirater en moins d'une minute une connexion WiFi protégée par mot de passe WEP. Les Livebox Orange de première génération ne supportent que le WEP.

La loi Hadopi expliquée en vidéo :

Selon Patrick Waelbroeck, la première méthode d'échange de fichier copyrighté en milieu scolaire est la clef USB[31]. Un grand merci à Monsieur Jean-Paul Huchon pour sa contribution :

Le contrôle d'internet ne sert à rien, n'en déplaisent aux défenseurs de l'Hadopi. Cette vidéo éducative pour apprendre à se servir du Bluetooth, directement de téléphone portable à téléphone portable, sans Internet, afin d'échanger des fichiers, utilise visiblement un fichier de musique sous copyright :

Un peu d'histoire
Dommage que cette vidéo ne soit pas datée ! Le contournement d'Hadopi existe depuis longtemps : http://www.dailymotion.com/related/x73nju/video/x3mt1j_le-wifi-arte-tracks_school

Bullshit! modifier

Voici une sélection parmi toutes les émissions de la série de documentaire Bullshit! :

Les contradictions de l'Amérique modifier

Une nation à la fois moderne et archaïque :

  • 1-08 Creationism : Plus de 50% des Américains sont convaincus que le monde a été créé en 6 jours il y a 6 000 ans.
  • 3-1 (27) Circumcision : Aux États-Unis 80% de la population mâle est circoncise pour des raisons non religieuses. P&T dénoncent le fait que cette opération est inutile, dont l'instauration généralisée date de théories médicales révolues.
  • 3-9 (35) Gun Control : Le phénomène des armes personnelles au États-Unis. Malheureusement P&T sont pour...
  • 4-10 (49) Abstinence : P&T dénoncent l'éducation sexuelle aux USA, qui pour éviter le SIDA ou de tomber enceinte, recommande de pratiquer l'abstinence, négligeant tous les autres moyens (préservatif, pilule, avortement) en dépit du bon sens et d'une forte natalité chez les adolescentes des milieux défavorisés.
  • 5-6 (55) Immigration : P&T dénoncent le fait que les programmes contre l'immigration ne servent à rien, et que les immigrants sont nécessaires à l'économie
  • 5-8 (57) Mount Rushmore : P&T dénoncent la confusion entre antipatriotisme et avis politique. Le fait de critiquer le président est qualifié d'antipatriotique par certains, alors qu'il ne s'agit que d'avis politique.
  • 2-6 (19) The Bible: Fact or Fiction? : P&T soulignent les incohérences de la Bible, et dénoncent que le fait que la plupart des Américains s'y réfèrent sans jamais l'avoir lu.

L'émission est moins intéressante, mais le sujet mérite réflexion :

  • 4-1 (40) Boy Scouts : P&T dénoncent que les "Boy Scouts of America" refusent les athées, les homosexuels et les gens de couleurs alors que cet organisme est subventionné par l'état. Ils accusent les mormons d'être à l'origine de cette discrimination.

Mouvements Septiques modifier

  • 1-01 Talking to the Dead : on y apprend les principes de la lecture froide
  • 2-11 12-Stepping : Le programme en 12 étapes le plus connu est celui des alcooliques anonymes. P&T dénoncent le fait qu'il s'agit d'un programme humiliant, et basé sur la religion chrétienne. En outre il n'est pas plus efficace que tout autre méthode : le fait pour la personne dépendante de faire la démarche d'aller au séance prouve sa volonté initiale
  • 3-3 (29) Conspiracy Theories : P&T dénoncent les théorie farfelues autour de l'assassinat de John F. Kennedy, les attentats du 11 septembre 2001, et l'accusation de canular du programme Apollo.
  • 4-4 (43) Cryptozoology : P&T abordent la question de ceux qui cherchent les créatures qui n'existent pas : Monstre du Loch Ness et BigFoot.

Moeurs et société modifier

  • 3-6 (32) College : P&T dénoncent le fait qu'on croit que pour réussir, il faut absolument passer par une école supérieure.

Ici des émissions moins intéressantes, mais ce sont toujours des points de départ intéressant pour des dicussions :

  • 3-2 (28) Family Values : P&T dénoncent les valeurs familiales imposées par les média : un couple, deux enfants. La plupart des couples sont divorcés. Ils donnent un exemple de ménages à quatre sous un même toit : un couple et l'amant de chacun.
  • 6-01 (60) War on Porn : P&T dénoncent le discours de ceux qui veulent interdire la pornographie. P&T soulignent qu'aucune étude n'a réussi à prouver une relation entre regarder de la pornographie, et les envies de viol, de violence, de pédophilie, avoir des problèmes de couple ou moins respecter les femmes.
  • 6-08 (67) Stranger Danger : P&T affirme que donner la peur des inconnus à nos enfants ne sert à rien : ils ont plus de chance de se faire frapper par la foudre que de se faire kidnapper ; ils ont plus de chance de se faire abuser par quelqu'un qu'on connaît que par un inconnu ; leur donner la peur de l'inconnu les empêchent de développer leur habileté sociale. A l'extrême ils peuvent devenir agoraphobe ou paranoïaque.
  • 6-10 (69) Good Ol' Days : P&T critiquent les nostalgiques du bon vieux temps, rappelant les points négatifs de chaque époque de l'histoire des États-Unis