Louis-Marie de La Roche Saint-André

Louis-Marie de La Roche Saint-André, né à Fresnay-en-Retz (Loire-Atlantique) le et mort à Savenay (Loire-Atlantique) le , est un aristocrate qui participa à la Guerre de Vendée. Il était à la tête des quelques centaines de Vendéens lors de la première bataille de Pornic le .

Louis-Marie de La Roche Saint-André
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
SavenayVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
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Conflit
Blason

Biographie

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Origines et famille

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Louis-Marie de La Roche Saint-André, fils de Louis de La Roche Saint-André et de Louise Gabrielle du Chilleau, était le chef de nom et d'armes de la famille de La Roche-Saint-André. Il est le frère ainé de Louis-Henry de La Roche Saint-André, de Gabriel-Marie de La Roche Saint-André et d'Augustin-Joseph de La Roche Saint-André qui tous prirent part à la Guerre de Vendée. Après avoir été page de la Grande Écurie, il fut nommé sous-lieutenant au régiment royal étranger de cavalerie le mais cessa très vite sa carrière militaire. Le , il fut admis avec son frère Gabriel-Marie aux honneurs de la cour et à monter dans les carrosses du roi. C'est lui qui vendit en 1791 le manoir de la Grande Roche à Saint-André-Treize-Voies, berceau de la famille de La Roche-Saint-André. Il demeurait ordinairement au manoir des Planches, à La Garnache. Il avait épousé le Magdeleine Perrine Marie Le Denays de Cargouët, dont il avait eu une fille unique Louise-Octavie, morte à Rennes en 1796 à l'âge de trois ans.

Les débuts du soulèvement vendéen

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Le , ayant trouvé porte close à Fonteclose, le manoir de Charette, des paysans vendéens arrivent aux Planches pour demander Louis-Marie afin d'en faire leur chef. Sur son refus, ceux-ci l’emmènent de force et c'est en robe de chambre[1] qu'il arrive au comité royaliste de Machecoul. Dès le lendemain, il seconde déjà Louis Guérin lors de la prise du Bourgneuf, mais ne se compromet pas dans les assassinats qui y sont commis[2].

Le , il est à la tête de plusieurs centaines de Vendéens qui participent à la prise de Pornic. Supérieurs en nombre, ils prennent la ville sans difficulté[3]. Mais Louis-Marie de La Roche Saint-André ne parvient pas à retenir la liesse des vainqueurs qui, rapidement ivres et incapables de réaction, se font défaire le soir même par trente à cinquante Républicains[4]. Dans la déroute, il est pris en croupe par Baudouin, commandant de Sainte-Pazanne, qui le transporte jusqu'à Machecoul. Mais les rescapés du massacre s'en prennent à leur chef. Déconsidéré après sa défaite le 23 mars 1793 à la première bataille de Pornic, menacé par le comité royaliste de Machecoul et René Souchu, il fuit Machecoul le soir même et trouve refuge sur l'île de Noirmoutier[5].

Le 2 avril, à la tête de 42 insurgés de Barbâtre, il rejoint Guerry du Cloudy à La Grève et se place ainsi sous l'autorité de Jean-Baptiste Joly[5].

Il est ensuite simple officier dans l'armée du Centre, sous le commandement de Royrand. Il est blessé[6] pendant l'été 1793 au cours de l'une des batailles de Luçon.

Il participe ensuite à la Virée de Galerne, où l'on retrouve sa signature auprès de celles des principaux chefs vendéens. Le , à l'issue de la bataille de Savenay, alors qu'il fait partie du dernier carré commandé par Marigny, qui combat pour donner aux femmes et aux enfants le temps de fuir[7], il tombe à l'endroit-même où s'élève aujourd'hui la croix rappelant ce combat.

Bibliographie

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  • Lionel Dumarcet, François Athanase Charette de La Contrie : Une histoire véritable, Les 3 Orangers, , 536 p. (ISBN 978-2912883001).  
  • Jacques et François de La Roche Saint-André, Les La Roche Saint-André pendant la Révolution française, 1990.

Références

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  1. Morand, P. de Saligny, 1947, p. 158.
  2. Gaston Martin, Les Blancs à Machecoul, mars-avril 1793, in La Révolution française, 1924.
  3. Joseph-Alexis Walsh, Lettres vendéennes ou correspondance de trois amis en 1823, vol. 2 p. 243 et suivantes.
  4. Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière, Mémoires sur la Guerre de Vendée, 1793-1796, Librairie Plon, Paris, 1904.
  5. a et b Dumarcet 1998, p. 161.
  6. Bulletin des Armées, de la Religion et de la Monarchie, 20 août 1793.
  7. Bataille de Savenay

Liens externes

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