Gabriel-Marie de La Roche Saint-André

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André est un officier et diplomate français né à Fresnay en 1755 et mort à Nantes en 1832.

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André
Gabriel-Marie de La Roche Saint-André, son épouse Anne-Marie-Thérèse-Félicité de Coutances et leur fille Gabrielle par François Sablet, 1797. Musée du Louvre.
Fonction
Consul de France
-
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
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Château de la Salle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
NantesVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
Château de Grumesnil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Fratrie
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Distinction
Blason

Biographie modifier

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André est né au château de La Salle, paroisse de Fresnay le . Fils de Louis de La Roche-Saint-André et de Louise-Gabrielle du Chilleau, il est le neveu de Marie-Charles du Chilleau et le frère de Louis-Marie, de Louis-Henry et d'Augustin-Joseph de La Roche Saint-André.

Il est nommé, le 1er juin 1772, sous-lieutenant au Régiment de Dragons de Custine et admis le dans l'Ordre de Malte, dont il restera chevalier non-profès. Nommé capitaine en second de la compagnie de Montbel dans le Régiment d'infanterie de Viennois le , il passe le au Régiment de Montmorency-Dragons.

Il épouse, le à Saint-Étienne-de-Montluc, Anne-Marie-Thérèse-Félicité de Coutances, fille de Louis de Coutances, marquis de La Celle, et d'Anne Cochon de Maurepas, dont il aura une fille, Gabrielle (1793-1835), sans postérité. Il devient, par ce mariage, le beau-fils du comte de Barruel, le beau-frère du marquis de Becdelièvre et l'oncle du futur Maréchal de Bourmont.

Après avoir passé une grande partie de la Terreur caché à Nantes dans l'hôtel de Becdelièvre, il se réfugie avec sa famille en Normandie, au château de Grumesnil, puis s'établit à Paris à la fin de la Révolution française[1],[2].

Il intervient auprès de Joseph Fouché, qu'il a connu à Nantes, pour la libération de son neveu Bourmont, incarcéré par le Premier Consul à partir de janvier 1801[3].

Gabriel-Marie de La Roche Saint-André adresse finalement, le , une lettre de ralliement à l'Empereur. Il est alors nommé inspecteur des Droits Réunis à Chartres.

À la Restauration, il est nommé le vice-consul de France à Sanremo mais, dès le , il est nommé au même poste à Stettin, en Poméranie prussienne. Le , il est nommé consul de France à Raguse, au sud de la Dalmatie.

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

En mai 1822, il est nommé consul de France à Gibraltar. Il termine sa carrière diplomatique en étant consul de France à Barcelone du jusqu'à la fin de la Restauration. À l'avènement du roi Louis-Philippe, il refuse de prêter serment au roi des Français et se retire à Nantes où il meurt le , à 77 ans.

Notes et références modifier

  1. Alfred NETTEMENT, Vie de madame la marquise de La Rochejaquelein, Paris, Jacques Lecoffre,
  2. SARRUT et SAINT-EDME, Notice pour servir à la biographie de M. le maréchal comte de Bourmont, extraite de la biographie des hommes du jour, Caen, , p. 180 et suivantes
  3. Comte Amédée de BOURMONT, Juliette de Becdelièvre, comtesse de Bourmont, Rennes,

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques et François de La Roche Saint-André, Les La Roche Saint-André pendant la Révolution française, 1990.  
  • Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, t. IV, Au Bureau général de la noblesse de France, , 475 p. (lire en ligne), p. 119-120 ;