bulletn StGermain. (bulletn StGermain)

Tête modifier

tête d'animaux modifier

Généralement de profil, regardant vers dextre, souvent représentée avec une grande partie du cou (on dit alors "tête et col" Voir protomé). Si ce cou est limité par une section nette, la tête est dite coupée, sinon elle est dite arrachée.
De face la tête est dite "rencontre".

Tête humaine modifier

Généralement de profil (sinon se dit "figure") regardant vers dextre

Tête de Maure modifier

Se dit aussi "tête de More".
Se présente comme une tête de type nègroïde de profil, portant un bandeau (dit "courtil" )dans les cheveux, par défaut, il est "de sable" ou "au naturel", ce qui malgré tout, traditionnellment se blasonne.
Selon son étymologie quasi établie par Michel Vergé-Franceschi, il s'agirait au départ d'un hommage au saint martyr Maurice d'Agaune, dont le nom latin Mauritius serait à l’origine du nom « Maure » ; saint Maurice était un Égyptien noir, originaire de Thèbes, chef de la légion thébaine, ayant adopté la religion chrétienne et martyrisé, pour cette raison, à Trèves en 303. Les chrétiens étaient alors exécutés avec les yeux bandés, d'où la tête noire avec, initialement, un bandeau sur les yeux


La tête de Maure est en principe de sable. La Sardaigne porte de même quatre têtes de Maures accompagnant une croix de gueules. De Morelet des Forges porte des têtes de Maures d'argent (armes parlantes : Maure-lait).

D’argent à une tête de Maure de sable, tortillée du champ, qui est de Corse.

Représentation monochrome des couleurs héraldiques modifier

Les couleurs, attributs d'importance capitale, posent problème en représentation monochrome (imprimerie en noir et blanc pour simplifier) ainsi qu'en gravure/sculpture.

Le système le plus ancien fut de coder la couleur par son initiale, inscrite dans la zone concernée. Ce système rencontra de nombreuses confusions due à l'ambiguïté de certaines initiales comme le "A" pour Argent ou Azur, ou selon les langues utilisées pour la redaction G = Gueules (FR) , = Golden (DE:Or) = Grün (DE:Sinople). Pour palier à cela, le codage se complexifia, par l'emploi de deux lettres et/ou distinction majuscule/minuscule et/ou utilisation de chiffres. Mais aucune de ces différentes conventions ne fit l'unanimité et furent progressivement abandonnés avec l'apparition du système par hachures.

Le système de hachures, hésitant et tâtonnant, finit par se fixer à partir des propositions faites par le père jésuite Sylvestro Pietra Santa, dans les années 1630/40. Limité à cinq émaux (azur, gueules, sable, sinople, pourpre) et deux métaux (argent, or), il est aujourd'hui utilisé universellement sans contestation.

émaux métaux
Azur
Gueules
Sable
Sinople
Pourpre
Or
Argent

À cette base sont venu s'ajouter des émaux plus rares, limités dans l'espace et ou dans le temps, dont certains sont considérés synonymes ou distincts selon les auteurs, et dont les codages en hachures sont parfois différents d'une source à une autre. Exemple l'orangé, donné sur Commons File:Heraldic Shield Orange.svg comme hachuré vertical en interrompu "point- tiret long" (sans préciser sa source) alors que P.B.Gheusi le code haché en pal et en barre.

Peskebrel modifier

Peskebrel est une ville légendaire de Bretagne, moins célèbre que Ys, qui aurait été engloutie elle aussi mais dans les marais du Yeun Elez, dans la régions des Monts d'Arrée. .
Le seul élément originel qui en subsiste est son blason, retrouvé récemment dans le quartier Druot de Mulhouse.

La légende modifier

Elle se situe là ou fini celle de la ville d'Ys:
"La ville d'Is partaient dans toutes les directions des souterrains qui allaient aboutir parfois à plus de trente lieues dans l'intérieur du haut pays. La mer, après avoir englouti la ville, se rua dans ces souterrains. Le gouffre que voici est l'orifice de l'un d'eux, et le fracas que vous entendez n'est pas produit par la rivière, qui à elle seule ne suffirait pas à faire tant de bruit, mais bien dans les grandes vagues de l'Océan, bouillonnantes là, sous nos pieds .Anatole Le Bras" [1]
C'est par un de ces souterrains que Dahut s'échappa avec laide du Diable pour resurgir à Huelgoat et se mit tout de suite à l'œuvre pour y rebâtir une cité, qui pris le nom de Peskebrel, vers Brennilis dans les marais du Yeun Elez.
Pour des raisons analogues à celle de la ville d'Is, Dieu, offencé par la conduite de Dahut envoya Saint Michel détruire la ville.

Dahut fut condamné à tourner en rond, à quatre pattes, pour l'éternité sur les flancs du Menez Kador (longtemps considéré comme le point culminant de la Bretagne), toujours à la même altitude, et dans le même sens, ce qui entraîna une réduction sensible de ses membres situés en amont. Fécondée par le Diable, dans des conditions que la légende ne précise pas, ses enfants migrèrent ça et là :dairi dans le Jura, darou dans les Vosges, darhut en Bourgogne, tamarou dans l'Aubrac et dans l'Aveyron, tamarro en Catalogne et Andorre, et rülbi (prononcer ruèlbi) dans le Haut-Valais.

L'emplacement supposé dans l'actuel Site nucléaire de Brennilis fut confirmé lors du Démantèlement nucléaire de la centrale, et principalement le , où la centrale a connu un départ de feu au sein du réacteur [2]. qui a mis à jour des ossements, daté au carbone 14 et attribué à Dahut, du fait de la atrophie en longueur de ses membres gauches. Son linceul portait des éléments de sceau qui ont permis la reconstitution du blason visible à Mulhouse.

Le blason de Peskebrel : une reconstitution laborieuse modifier

Parti d'azur à trois fleurs de lis d'or et d'hermine plain; et brochant sur le tout, un poisson d'argent nageant en chef couvert d'un fil du même.

Le sceau retrouvé sur le linceul de la princesse Dahut ne comportait guère qu'un nombre "29" assez distinct.
C'est au Casino de Perros-Guirec que Jean-Henry-Georges Dufnu, héraldiste renommé de la Société française d'héraldique et de sigillographie, chargé de l'analyse du sceau, eut l'idée déterminante: déprimé quelque peu par le piétinement de sa recherche, il décida de faire une pause et d'aller se changer les idées au Casino de Roscoff. Passant devant la table de la roulette, il eut le réflexe de jouer le fameux 29 du sceau. Et le 29 sorti ! "29, noir, impair et manque !" annonce le croupier. Jean-Henry-Georges Dufnu y voit un signe du destin. Sur le chemin, l'annonce du croupier tourne dans sa tête: "29, noir impair et manque; manque impair noir et 29; manque 29 noir et impair; belle marquise d'amour mourir..; 29 noir et manque impair...
Bingo ! Le 29 finit de se taire et devient parlant: Noirement QUIMPER ! La base du blason est donc un "Quimper" avec du sable.
Mais comme Quimper n'a pas de plage, Jean-Henry-Georges Dufnu pensa opprtun de replacer Quimper par Brest en raison du sable de la plage du Moulin-Blanc, ce qui montre bien que ce Dufnu finalement était plutôt léger en héraldique.
On ignore cependant pourquoi sur Brest broche ce poisson couvert d'un fil.

références modifier


Base ref. modifier

  • 1679 C. Ravot - H. de Barat Le Blason des Armoiries
  • 1694 Dictionnaire Académique
  • 1772 Diderot - d'Alembert L'Encyclopédie
  • 1780 P. Menestrier Dictionnaire universel des termes du Blason
  • 1798 Dictionnaire Académique
  • 1843 Borel d'Hauterive Annuaire 1843 - Dictionnaire de Blason ou Petit manuel Héraldique
  • 1860 W. Maigne Abrégé Methodique de la science des Armoiries
  • 1861 C. Granmaison Dictionnaire héraldique
  • 1864 A. de la Porte Trésor Héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc.
  • 1872 J. Guignard Nouvel Armorial du Bibliophile.
  • 1885 Jouffroy d'Eschavannes Traité complet de la Science du Blason
  • 1885 E. Simon de Boncourt Grammaire du blason
  • 1887 J.B. Rietstap Dictionnaire des termes du Blason.
  • 1889 H. Gourdon de Genouillac L'art Héraldique
  • 1898 C.Ph. Dayre de Mailholle Vocabulaire du blason
  • 1899 L.A. Duhoux d'Argicourt Alphabet et Figures de tous les termes du Blason
  • 1901 Cte Alph. O'Kelly de Galway Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason
  • 1904 Dr Félix Lobligeois Petit abrégé d'art héraldique.
  • 1905 Larousse Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes.
  • 1942 D.L. Galbreath Manuel du Blason (revisé Jequier 1977)
  • 1949 G.D'Haucourt-G.Durivault Que sais-je le blason.
  • 1951 T. Veyrin-Forrer Precis d'héraldique
  • 1975 F. Bartholoni Guide du blason
  • 1976 O. Neubecker Le grand livre de l'héraldique.
  • 1979 M. Pastoureau Traité d'héraldique
  • 1984 P Joubert L'héraldique
  • 1985 G. de Crayencourt Dictionnaire héraldique
  • 1989 G. Eysenbach Histoire du blason et science des armoiries
  • 1994 J.M. Thiebaud Dict. des termes du blason
  • 1998 Ch-M de Sainte-Melaine Précis de science héraldique.
  • 1999 S. Oliver initiation à l'héraldique
  • 2002 C. Wenzler Guide de l'héraldique.
  • 2006 G. Audoin L'art héraldique.

memo perso modifier

l'opuscule du Conseil Héraldique de France de 1848 d'où est tiré "Les armoiries des Femmes".

L'étude faite par Bouly de Lesdain va de 1180 à 1643 et le losange, s'il s'avère être une des formes les plus usitées (apparue en 1262), n'a pas été la seule forme de blason. On voit le rond apparaître en 1302, l'octogonal en 1345, l'écu en bannière (c-a-d carré) en 1373 et l'hexagonal en 1391. La forme la plus fréquente restant toutefois l'écu "normal"...

SVG modifier

On surveille:

Provisoires

JPG modifier

PNG modifier


http://www.karadar.com/Librettos/dukas_ariane.html

http://www.newgaso.fr/lecture_fiche_commune.php3?page=f67547

* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.

 

Différences entre dessin et blasonnement.


  Composition panoramique non blasonnable.


(<small>Source [http://www.labanquedublason.com Gaso]</small>)


Provo

Ouverture (jeu d'échecs)

memo perso modifier

Provo Armenker

Ouverture (jeu d'échecs)

Utilisateur:Spedona/Mes blasons - Utilisateur:Gretaz/Galerie - Utilisateur:Zigeuner - Utilisateur:Manassas - Utilisateur:Bruno vallette -Discussion Utilisateur:Aymeric78/La cabale selon guillom

Projet:Blasons/Meubles

Atlas illustré des termes héraldiques

galerie modifier

Galerie 1 : Blazoninoj

Galerie 2: Génériques

Galerie 2: Divers

Modèle Blason modifier

Modèle:Blason-ville-fr (d · h · j · ) |}

{{Blason-ville-fr
| img1=
| l1=
| texte= 
}}

Infobox

ESPERANTOENGLISHFRANÇAISDEUTSCHITALIANOESPAÑOLKISWAHILIПО-РУССКИ
ŜAKO(J)CHESSÉCHECSSCHACHSCACCHIAJEDREZSATARANJIШАХМАТЫ
ReĝoKingRoiKönigReReyMfalmeКороль
Damo, RegxinoQueenDame, ReineDame, KöniginDamaDamaMalkia ферзь, Дама, Царица
TuroRookTourTurmTorreTorreNgomeладья
KurieroBishopFouLäuferAlfiereAlfilPadriслон
Ĉevalo, KavaliroKnightCavalierSpringerCavalloCaballoJemadariконь
PeonoPawnPionBauerPedonePeónKitundaпешка


Infobox Commune de France|nomcommune=XXX [[Image:blasonXXXX|center|100px]]<br></b><span style="font-size: 60%; border: ">''Blasonnement''</span>


Utilisateur:Belladon



Anille, Croix anillée et fer de moulin

L'anille et le fer de moulin sont deux meubles fréquents, mais aussi fréquement confondus. Ils sont issus de deux objets techniques assez similaires quant à leurs formes, leurs fonctions et leur procédés d'obtention, à savoir l'ancre de maçonnerie et l'agraffe de meule de moulin.

Technologie modifier

L'ancre de maçonnerie modifier

L'ancre de maçonnerie est une pièce metallique fixée à l'extrémité d'un tirant et destinée à repartir l'effort sur une surface suffisante de l'élément de maçonnerie ou de charpente à maintenir. On la nomme aussi "fer d'ancrage", parfois "esse" quand elle en a la forme.

L'agraffe de meule de moulin modifier

Nommé "Fer de moulin" dans l'encyclopédie de Diderot et D'Alembert, "Anille" dans de nombreuses fiches technique de moulin, c'est une pièce métallique, traditionnellement forgée, élément fondamental pour la liaison en rotation de la meule superieure et de l'arbre moteur.

Héraldique modifier

Le fer de moulin modifier

Représenté d'une façon assez réaliste, il se caractérise par un trou central carré et par 4 pates de fixation. Sa présence dans le blason symbolise un droit seigneurial sur un moulin banal. "C'était l'emblème attribué seulement aux seigneurs haut-justiciers. II n'appartenait qu'à ceux-ci d'avoir droit de moulin banal. et d'obliger tous les vassaux à y venir faire moudre, avec défense à tous les meuniers circonvoisins de venir empiéter sur leurs privilèges ; l'usage des MILLES ou fers de moulin dans les armoiries dénote une noblesse de race ou très ancienne." (Le Carpentier. - Histoire du Cambrésis) Jacques de Hemricourt indique que les fers de moulin "étaient jadis les marques les plus propres et les plus assurées pour indiquer la condition illustre de ceux qui possédaient des moulins banaux" Le symbole se retrouve parfois simplement pour signaler la présence d'un moulin, quelques municipalités l'ont adopté pour symboliser une activité industrielle.

L'anille modifier

Anille Andille Nadille



(du bas latin anilla, de anicula, petite vieille, et par extention, béquille). Figure formée par deux courbes en forme de «C» adossés et liés ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer, ou fer d'ancrage, qui sert à soutenir les murs. Ne pas confondre avec le fer de moulin, qui présente un carré vide central


fer de moline

Fer tenant la meule: Meuble en forme de crochets, avec un carré ajouré au centre (sur lequel est ajusté l’axe de la meule). Ne pas confondre avec l’anille, qui est une pièce de renforcement d’un mur (et sans carré central). __________________________________________ Mes ref Blason candien meule et anille http://www.gg.ca/heraldry/pub-reg/project-pic.asp?lang=f&ProjectID=299&ProjectElementID=1030

Heraldistes= modifier

Suzanne Gauthier (1901 - 1981) était une héraldiste française.

Autodidacte, elle a créé les blasons ou armoiries de communes des départements d'Île-de-France (Essonne), de Bretagne, etc.

COUSU modifier

  • 1679 C. Ravot - H. de Barat Le Blason des Armoiries
  • 1694 Dictionnaire Académique
  • 1772 Diderot - d'Alembert L'Encyclopédie

Cousu, en termes de Blason, signifie la même chose que rempli, & se dit d’une piece de métal ou de couleur placée sur le champ de l’écu. On l’appelle ainsi, parce que par la regle générale du Blason de ne pas mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, elle ne doit pas avoir place dans l’écu ; & l’on sauve cette espece d’irrégularité, en disant qu’elle y est cousue. Voyez le P. Menet. & le dictionn. de Trév.

  • 1780 P. Menestrier Dictionnaire universel des termes du Blason

se dit du chef, quand il est de métal sur métal ou de couleur sur couleur, comme aux armoiries des villes de Paris et de Lyon, et des maisons de Bonne, de la Croix-Chevrières et autres, en Dauphiné et ailleurs. On se sert aussi de ce mot pour les fasces, bandes, chevrons, etc. de couleur sur couleur, ou de métal sur métal.

  • 1798 Dictionnaire Académique
  • 1816 Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842): Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France

COUSU, UE, adject., se dit d’un chef ou d’une champagne de couleur sur un champ de couleur, ou de métal sur un champ de métal. La règle étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme Cousu pour feindre qu’on a coupé l’écu en sa partie supérieure ou inférieure, et qu’on y a Cousu un chef, une champagne ou une plaine, lors même que ces pièces seraient de même métal ou de méme couleur que le champ de l’écu. On ne dit point Cousu d’un chef de métal sur métal ou de couleur sur couleur, quand ce chef broche ou lorsqu’il est soutenu d’une divise. Voyez Brochant, Soutenu.

  • 1843 Borel d'Hauterive Annuaire 1843 - Dictionnaire de Blason ou Petit manuel Héraldique

Se dit des partitions, lorsqu'elles sont de métal sur métal ou de couleur sur couleur, parce qu'elles figurent, dit-on, deux étoffes cousues ensemble : on l'emploie surtout pour le chef de l'écu.

  • 1861 C. Granmaison Dictionnaire héraldique
  • 1864 A. de la Porte Trésor Héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc.

Se dit du chef quand il est de métal sur métal, de couleur sur couleur, ou de fourrure sur fourrure.

  • 1872 J. Guignard Nouvel Armorial du Bibliophile.

Se dit d'un chef quand il est du même métal ou du même émail que le champ

  • 1885 Jouffroy d'Eschavannes Traité complet de la Science du Blason

Se dit des chefs, fasces et généralement de toutes les pièces héraldiques de métal sur métal, ou de couleur sur couleur.

  • 1885 E. Simon de Boncourt Grammaire du blason

Les exceptions à cette règle générale sont très rares et sont nommées armes à enquerre. On leur donne ce nom parcequ'alors on doit s'enquerir ou chercher la cause toujour honorable, de cette violation des règles du blason.

  • 1887 J.B. Rietstap Dictionnaire des termes du Blason.

Terme dont les anciens héraldistes se servaient pour indiquer qu'une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason, qui ont pour but de faire ressortir les armoiries, que l'on dut être à même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. Pour bien valoir, les figures de couleur doivent trancher sur un fond jaune ou blanc (or ou argent), et réciproquement. Mais on peut se dispenser de l'emploi du mot cousu parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu'il soit nécessaire de la proclamer en sus. Encore, il est probable que dans la plupart des cas cette infraction aux règles ait été la conséquence d'une erreur des artistes ou que les métaux et couleurs employés dans une peinture d'armoiries, se sont détériorées sous l'action du temps. L'argent, par exemple, a une tendance à tirer sur le noir ou le bleu ; l'or prend la nuance du pourpre, etc. Voir Enquerre.

  • 1899 L.A. Duhoux d'Argicourt Alphabet et Figures de tous les termes du Blason

Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d’un émail de la nature de celui du champ de l’écu ; c’est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot Cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de Cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre.

  • 1901 Cte Alph. O'Kelly de Galway Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason

Se dit de toutes les pièces du blason, de métal sur métal ou de couleur sur couleur. Les chefs Cousus de couleur sur couleur sont très fréquents dans les armoiries ; ceux de métal sur métal sont rares. L’usage étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme Cousu, puisqu’on feint avoir coupé l’écu en sa partie supérieure et qu’on y a Cousu un chef.

  • 1904 Dr Félix Lobligeois Petit abrégé d'art héraldique.
  • 1905 Larousse Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes.

Se dit des pièces honorables qui contrairement à la règle héraldique, se trouvent appliquées, dans un écu, émail sur émail ou métal sur métal. Cet attribut qui, dans l'origine, s'appliquait seulement au chef, fut étendu, par la suite, aux autres pièces honorables ; mais quand il s'applique à des pièces secondaires, les armoiries sont suspectes et sujettes à enquerre.

  • 1949 G.D'Haucourt-G.Durivault Que sais-je le blason.
  • 1951 T. Veyrin-Forrer Precis d'héraldique
  • 1976 O. Neubecker Le grand livre de l'héraldique.
  • 1979 M. Pastoureau Traité d'héraldique
  • 1984 P Joubert L'héraldique
  • 1985 G. de Crayencourt Dictionnaire héraldique
  • 1989 G. Eysenbach Histoire du blason et science des armoiries
  • 1994 J.M. Thiebaud Dict. des termes du blason
  • 1998 Ch-M de Sainte-Melaine Précis de science héraldique.
  • 1999 S. Oliver initiation à l'héraldique
  • 2000 Theodore Veyrin-Forez précis d'héraldique, Larousse

limite au chef.

  • 2002 C. Wenzler Guide de l'héraldique.
  • 2006 G. Audoin L'art héraldique.

ATTRIBUTS modifier

Le terme attribut en héraldique n'est défini que par peu d'auteurs.

  • « Terme désignant tout ce qui est particulier à l'écu, aux pièces et aux figures héraldiques et autres. » selon le Comte Alphonse O'Kelly de Galway (le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason — Bergerac, 1901)
  • « Se dit en blason des différentes formes et dispositions des figures » Dr Jean de La Porte des Vaux (le Trésor héraldique — Paris, 1864)

Salamandre "Patience par défaut" modifier

  • 1679 C. Ravot - H. de Barat Le Blason des Armoiries pas de flamme par défaut
1694 Dictionnaire Académique
  • 1772 Diderot - d'Alembert L'Encyclopédie flamme par défaut selon dessin.
  • 1780 P. Menestrier Dictionnaire universel des termes du Blason non traité
1798 Dictionnaire Académique
  • 1843 Borel d'Hauterive Annuaire 1843 - Dictionnaire de Blason ou Petit manuel Héraldique lezard tjs au milieu des flammes
  • 1860 W. Maigne Abrégé Methodique de la science des Armoiries non traité
  • 1861 C. Granmaison Dictionnaire héraldique: sur des flammes
1864 A. de la Porte Trésor Héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc.
1872 J. Guignard Nouvel Armorial du Bibliophile.
  • 1885 Jouffroy d'Eschavannes Traité complet de la Science du Blason lezard tjs au milieu des flammes
  • 1885 E. Simon de Boncourt Grammaire du blason: lezard tjs au milieu des flammes
  • 1889 H. Gourdon de Genouillac L'art Héraldique non traité
  • 1887 J.B. Rietstap Dictionnaire des termes du Blason. lezard tjs au milieu des flammes
  • 1899 L.A. Duhoux d'Argicourt Alphabet et Figures de tous les termes du Blason :lezard tjs au milieu des flammes
  • 1901 Cte Alph. O'Kelly de Galway Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason lezard tjs au milieu des flammes
1904 Dr Félix Lobligeois Petit abrégé d'art héraldique.
  • 1905 Larousse Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes. sur tison en flammes, patience
  • 1942 D.L. Galbreath Manuel du Blason (revisé Jequier 1977) ?
  • 1949 G.D'Haucourt-G.Durivault Que sais-je le blason. représentée au milieu des flammes (p86)
  • 1951 T. Veyrin-Forrer Precis d'héraldique entourée de flamme, patience
  • 1975 F. Bartholoni Guide du blason non traité
  • 1976 O. Neubecker Le grand livre de l'héraldique. représentée au milieu des flammes, patience
  • 1979 M. Pastoureau Traité d'héraldique non traité
  • 1984 P Joubert L'héraldique non traité
  • 1985 G. de Crayencourt Dictionnaire héraldique reposant sur flamme, patience
1989 G. Eysenbach Histoire du blason et science des armoiries
  • 1994 J.M. Thiebaud Dict. des termes du blason entouré de flammes
  • 1998 Ch-M de Sainte-Melaine Précis de science héraldique. Posé sur brasier, Patience
  • 1999 S. Oliver initiation à l'héraldique représentée au milieu des flammes, patience
  • 2002 C. Wenzler Guide de l'héraldique. entourée de flamme, patience
  • 2006 G. Audoin L'art héraldique. sur son foyer

Humour héraldique modifier

Projet:Blasons/Humour héraldique

Drôle de blason Blabla
  Post-reveillon:
  • de bukinga au naturel (gueules de bois) au bonne âné d'argent (bonne sans t) sur champagne sablée.
Suite a une controverse a propos du blason des pagels -les paysans du haut plateau Ardéchois- ce blason a été réalisé... à un P hissant d'un haut plateau...
  d'azur, à une face cousue d'une drôle de gueule.
  Armes muettes (non-parlantes):
  • De (coup de) gueules à six lances d'or surmontées d'une bulle sans parole d'argent.
  Parc ZOL-Logique
  • Parti contrebandé d'argent (sale) et d'argent (blanchi)* à un douanier idoine (= au naturel taré de trois-quart) brochant sur le tout.
    (* Ça frise l'enquerre, ce qui n'est pas surprenant pour de la contrebande.)
  Issant Jet1
  • Parti de or au bar en fasce (c'est naturel) et au vair plain.
  Hybride
  • Coupé d'hermine à une hermine de vair et de vair à un verre d'hermine.


  Aristoc (r)assis
  • De sinople à six nobles rassis de sable assis sur six roses des sables de sable aussi. (Complètement à l'enquerre !)
  Projet dur
  • D'azur semé de brochures d'argent, à un brochet brochant du champ à la hure d'argent.
  Titre à trouver
  • thème à exploiter: ...de sable mouvant de....et fascé ...et pal de gueules (visage pâle)...au cou de gueules