Utilisateur:Sam Bro Symphonie/Brouillon

Jean-Nicolas Diatkine

Naissance (60 ans)
Paris,France
Nationalité Française
Lieux de résidence Paris, France
Activité principale pianiste
Style musique baroque, répertoire classique, romantique, musique contemporaine
musique de chambre, récital
Activités annexes pédagogue, accompagnateur de chant
Lieux d'activité Paris (France)
Années d'activité 27
Collaborations Alicia Nafé, Zeger Vandersteene, Yva Bartélémy
Éditeurs Solo Musica de 2020 à aujourd’hui, Parnassie Editions 2004 à 2017, Gents Muzikaal Archief 2003 à 2004
Formation école de Claudio Arrau (États-Unis, Royaume-Uni)
Maîtres Wilfredo Voguet, Ruth Nye, Narcis Bonet
Enseignement Institut pour le développement et l’éducation vocale (IDEV) de 1996 à 2007
Ascendants René Diatkine
Famille Gilbert Diatkine, Daniel Diatkine (frères) Sylvie diatkine (soeur)

Œuvres principales

Répertoire

Liszt, Chopin, Beethoven, Schubert, Brahms, Haendel, Soler, Chostakovitch, Schumann, Ravel, Mozart, Debussy

Scènes principales

Salle Gaveau (Paris) chaque année depuis 2011, Salon Cristofori Berlin, Auditorium National de Madrid, Opéra Bastille, Tokyo Sumida Triphony Hall.

Jean-Nicolas Diatkine, né à Paris le , est un pianiste français, résidant actuellement à Paris.

Biographie

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Jeunesse et éducation musicale

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Jean-Nicolas Diatkine commence ses études pianistiques à l’âge de 6 ans avec le pianiste Wilfredo Voguet qui l’encourage rapidement à devenir concertiste[1]. Ses parents, médecins reconnus, préfèrent attendre la fin de ses études au lycée dans la branche scientifique avant de le soutenir dans cette voie.  

Après avoir travaillé avec plusieurs élèves de l’école de Claudio Arrau en France et aux Etats-Unis (Carlindo Valériani, Joseph Villa, Kenneth Broadaway), c’est à Londres qu’il rencontre Ruth Nye, élève de Claudio Arrau, avec qui il perfectionne en particulier sa technique et l’art de produire les couleurs du son[1][2].

Puis c’est le compositeur Narcis Bonet qui l'initie pendant 13 ans à l’analyse minutieuse de l’architecture musicale des œuvres qu’il interprète[2].

Carrière et collaborations

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Chopin conseillait à ses élèves d’écouter les chanteurs ; Jean-Nicolas Diatkine l’a pris au mot et a choisi de travailler entre 1996 et 2007 comme accompagnateur puis coach vocal dans l’école de chant d’Yva Barthélémy à Paris[3]. Cette expérience lui a permis notamment de parcourir le répertoire du Lied allemand, dont la connaissance est essentielle pour saisir l’univers poétique de compositeurs comme Schubert, Schumann et Brahms.

En 2000, il est remarqué par la mezzo-soprano Alicia Nafé et le ténor Zeger Vandersteene qu’il accompagne lors de nombreux récitals en France, Belgique et en Espagne[1][4].

L’expérience de la scène partagée avec ces grands artistes lui donne envie de se produire en soliste, et c’est ce qu’il fait à partir de 1999 en France et en Belgique, notamment dans le cycle de concerts «Autour du Piano», au Festival de piano «Pianissime», à l’Opéra Bastille, à Gand en Belgique.

Depuis 2011, il se produit chaque année Salle Gaveau à Paris[5] et dans de nombreux concerts privés.

En Mai 2017, il fait sa première tournée au Japon (Tokyo, Yamanashi)[6].

En 2023, Jean-Nicolas Diatkine s'est produit à Berlin au Salon Cristofori[7]et au Luxembourg au Foyer Européen[8].

En août 2024, il joue pour la première fois sur l'Île de Bréhat au profit de la Société Nationale des Sauveteurs en Mer.

Répertoire et renommée internationale

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Jean-Nicolas Diatkine conçoit ses programmes de concert comme une pièce de théâtre où la place des œuvres doit avoir un sens.

Cette exigence l’a entrainé à parcourir un vaste éventail d’œuvres pour piano connues et moins connues, comme par exemple de Beethoven la "Sonate Appassionata" et la "Sonate op.101"[9], la dernière Sonate de Schubert D.960, les "Études symphoniques" de Schumann, ou encore les "quatre Ballades" de Chopin, les "Variation sur un thème de Haendel" de Brahms, et les Suites de Haendel, les Sonates de Soler, les Préludes de Chostakovitch.

Par reconnaissance envers son maître Narcis Bonet, il a joué et enregistré ses "Cinq Nocturnes".

Son interprétation de Rameau et Debussy a elle été remarquée: «Une redécouverte de Rameau par Debussy: le voyage imaginaire d’un compositeur à la recherche de ses racines originelles, par un immense pianiste qui reste injustement méconnu du grand public.» Thierry Hilleriteau, Le Figaro, 2012.

Son dernier disque Chopin, paru en octobre 2023, lui vaut également des appréciations de la part de la presse spécialisée européenne, en Pologne, Luxembourg, Belgique, entres autres :

«Je suis tombé sur cet enregistrement par hasard, mais dès les premières mesures de la Sonate en si mineur, op. 58, j'ai compris que j'allais passer une nuit blanche, consacrée à une lecture approfondie et répétée de cet enregistrement fascinant (…) Les Préludes, op. 28 ont eu la chance d'être interprétés en studio depuis le début du XXe siècle. Adolescent, j'ai découvert la création philosophique et olympienne de Claudio Arrau (Philips 1990). Plus tard, je me suis délecté de la vision sonore parfaite de Sergio Fiorentino (Saga 1959) et de la conception exubérante de Vladimir Sofronitsky (récital de Moscou 1949, Vista Vera 2006). Il y a quelques années, j'ai découvert - mon enthousiasme exprimé dans le journal - un noble disque du maître espagnol Joaquim Achúcarro (La Dolce Volta 2018).  Aucune des interprétations précédemment citées, souvent fascinantes, que j'ai entendues ne peut cependant se comparer au jeu de Diatkine. Son imagination est aussi inimitable que le son d'Ervin Nyíregyházi, la sélectivité de l'articulation de Grigori Sokolov, la technique d'Arkady Volodos ou l'expression exceptionnelle d'Ivo Pogorelic. Diatkine est tout simplement un visionnaire.» Darius Marciniszyn, Ruch Muzyczny, 2024[10]

«Dans la troisième sonate (de Chopin), Jean-Nicolas Diatkine s’exprime dans un langage subtil, plein de nuances, très raffiné (.) Il joue (les préludes) avec fantaisie et de manière très personnelle, avec des colorations originales, passant de manière expressive de morceaux rapides à d'autres plus contemplatifs et en partie oppressants, le tout avec des accents qui semblent spontanés et un bon sens des rythmes expressifs. Il est enrichissant d'entendre, à côté des nombreux pianistes qui fonctionnent au pas de charge, quelqu'un qui a une vision très personnelle de la vie, qui a sa propre vision des choses et qui ne veut surtout pas nous éblouir par sa brillance.» Rémy Franck, Pizzicato, 2023[11]

«Ses Chopin (Sonate N°3 les 26 Préludes) surclassent tout ce que nous avions écouté jusque-là, tant l’approche du pianiste semble revivifier Chopin dans une poésie inédite, naturelle et sobre, sans effets, d’une sincérité bouleversante.» Hugo Pabst, Classiquenews, 2023[12]

Discographie et récompenses

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  • Chopin: Sonata N°3, Complete Preludes paru chez Solo Musica, 2023 (5 étoiles dans Revista Ritmo[13], 4 croches dans Pizzicato[14])
  • Liszt: Transcriptions de Lieder de Schubert et d’opéras de Wagner, Ballade N°2 paru chez Solo Musica 2022 (4 étoiles dans Classica[15], 4 croches dans Pizzicato[16], note de 39/40 dans Crescendo Magazine[17])
  • Beethoven: Sonates N°7, 23, 28 paru chez Solo Musica, 2020 (4 diapasons dans Diapason, Avril 2022[18])
  • Beethoven: Sonate N°21 op.53 Schumann Carnaval op.9 paru chez Solo Musica, 2011
  • Schubert: 4 Impromptus op.142 Brahms Sonate N°3 op.5 paru chez Parnassie Editions, 2016
  • Liszt: Sonate en si mineur, Schumann Kreisleriana, Bonet Nocturnes paru chez Parnassie Editions, 2004
  • Bizet: Mélodies avec Zeger Vandersteene, ténor paru chez Gents Muzikaal Archief, 2004
  • Duparc: 16 Mélodies avec Zeger Vandersteene, ténor paru chez Gents Muzikaal Archief, 2003

Références

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  1. a b et c « Schubert et Brahms par le pianiste Jean-Nicolas Diatkine », sur www.musicologie.org (consulté le )
  2. a et b « Le pianiste Jean-Nicolas Diatkine | Musique classique & Co », sur vagnethierry.fr, (consulté le )
  3. (de) Birgit Koß, « Interview mit dem Pianisten Jean-Nicolas Diatkine », sur Orchestergraben, (consulté le )
  4. (fr-fr) Alicia Nafé (mezzo-soprano) & Jean-Nicolas Diatkine (piano), consulté le
  5. STÉPHANE LOISON, « « SALLE GAVEAU » : BEETHOVEN – LISZT – CHOPIN – JEAN-NICOLAS DIATKINE »  , sur Vieille Carne,
  6. (ja) « Article sur un concert de Jean-Nicolas Diatkine au Japon en 2017 dans le Buraabo Magazine N5 paru en mai 2017 »   [jpeg],
  7. (de) Salon Cristofori, « Affiche du concert (passé) de Jean-Nicolas Diatkine au Salon Cristofori (Berlin) »   [doc],
  8. Le Foyer européen, « Affiche concert (passé) de Jean-Nicolas Diatkine au Foyer européen (Luxembourg) »   [PDF],
  9. Jean-Michel Dhuez, « Jean-Nicolas Diatkine consacre son nouvel album à « l’Everest de la musique », les sonates de Beethoven »  , sur Site de Radio Classique,
  10. (pl) « Płytoteka#: Preludia op. 28 Chopina. Wielobarwna opowieść chopinowska », sur ruchmuzyczny.pl (consulté le )
  11. Rémy Franck, « Feinfühliger Chopin mit Jean-Nicolas Diatkine », sur Pizzicato, (consulté le )
  12. Hugo Papbst, « CRITIQUE CD événement. CHOPIN / Sonate n°3, 24 Préludes par Jean-Nicolas DIATKINE (1 cd Solo Musica) », Webzine,‎ (lire en ligne  )
  13. (es) Sol Bordas, « Crítica Discos A-Z », Ritmo.es, no 981,‎ , p. 54 (lire en ligne   [PDF])
  14. Rémy Franck, « Feinfühliger Chopin mit Jean-Nicolas Diatkine », sur Pizzicato, (consulté le )
  15. Jérémie Bigorie, « Les disques du mois », Classica, no N°244,‎ (lire en ligne   [photo])
  16. Rémy Franck, « Klanghandlungen », sur Pizzicato, (consulté le )
  17. « Liszt au service de Schubert et Wagner », sur Crescendo Magazine, (consulté le )
  18. Bertrand Boissard, « Critiques », Diapason, no N°713,‎ (lire en ligne   [PDF])

Liens externes

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