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Avortement spontané et avortement provoqué[modifier | modifier le code]

Articles détaillés: Avortement, Fausse couche, Interruption médicale de grossesse et Interruption volontaire de grossesse.


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L’avortement spontané est une grossesse qui se termine de façon involontaire. Elle se produit généralement avant la 20esemaine. La plupart se produisent avant la 13e semaine. L’avortement spontané est un phénomène courant. Il peut exister plusieurs causes et facteurs. Il peut y avoir des réactions émotionnelles et un deuil de la part de la mère. Entre 15 et 20% de toutes les grossesses se terminent par un avortement spontané.[1] Une fausse couche se présente comme une menstruation avec saignements vaginaux plus abondants et des crampes abdominales plus fortes. La fausse couche peut être causée par une anomalie du fœtus. L’avortement spontané constitue une façon naturelle de mettre fin à une grossesse et est lié à des infections, des facteurs environnementaux ou biologiques.


Les avortements spontanés à répétition peuvent être lié à une infertilité de la part d’un des parents et peuvent entraîner un deuil. Dans les facteurs causant une fausse couche il y a les facteurs génétiques tel que l’anomalie chromosomique, des anomalies de l’appareil reproductif tel qu’une anomalie de l’utérus, des facteurs prothrombotiques comme la trombophilie, des facteurs endocriniens comme le syndrome des ovaires polykystiques et des facteurs immunologique tel que le syndrome des anticorps anthiphospholipides.[2] Il est important qu’en cas de menace d’avortement, la femme devra vérifier l’état de grossesse, déceler tout signe de complication et mettre en place un plan de prise en charge approprié.


De 15 à 25% des grossesses se terminent en fausse couche, ce qui en fait la complication la plus commune lors d’une grossesse. La perte périnatale et le deuil peuvent être associés à des difficultés psychologiques pour l’individu telles l’anxiété et la dépression, mais ils peuvent aussi entraîner des perturbations dans la relation de couple, notamment au niveau de la communication et soutien entre les partenaires.[3] La souffrance et le deuil suivant la perte d’un embryon est un phénomène peu connus et peu compris par la société. Les femmes qui vivent une expérience de perte périnatale rencontrent des difficultés d’ajustement comme une perturbation émotionnelle. 50% des femmes ayant vécu un avortement spontané connaîtrait une souffrance psychologique, se traduisant par des réactions comme le chagrin, le deuil. Le deuil des hommes serait similaire à celui des femmes, moins intense et de moins longue durée.[4]



Les fausses couches peuvent se produire du fait d’un problème chez le fœtus. Un saignement et des douleurs à types de crampe peuvent survenir.[5] La majorité des fausses couche sont causés par des anomalies génétiques majeures. Le risque de fausse couche augmente avec l’âge. Chez les femmes de 35 ans et plus, c’est une grossesse sur quatre qui se termine en fausse couche et chez les femmes de 40 ans et plus, c’est une grossesse sur deux.[6]

  1. (fr) Maryse Grégoire, inf., M.A; Fannie Allard, inf., B. Sc.; Yves-André Bureau, MD; Jean-François Deshaies, MD; Véronique Verrier, MD., « Avortement spontané (fausse couche) »
  2. Le Conseil médical du Canada, « Avortement spontané ou fausse couche »
  3. Franke Huot-Laurendeau, « Stratégies d’adaptation et engagement conjugal chez des adultes en couple ayant vécu un avortement spontané »
  4. Franke Huot-Laurendeau, « Stratégies d’adaptation et engagement conjugal chez des adultes en couple ayant vécu un avortement spontané »
  5. Antonette T.Dulay, « Fausse couche: avortement spontané, perte de grossesse »
  6. Institut national de santé publique du Québec, « Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans »