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Le Club de l’Information Africaine est une organisation professionnelle. Elle rassemble les journalistes et professionnels de l’information qui décryptent au quotidien l’actualité des pays africains. Indépendamment de leurs nationalités et lieux de résidence. Indépendamment aussi du pays qui accueille le siège social de leurs médias. Elle a pour but : promouvoir sur l’Afrique une information à la fois de qualité et respectueuse de la sensibilité des Africains.
Historique
modifierLe Club de l’Information Africaine a été créé en janvier 2014 sous l’initiative du journaliste Louis Keumayou, ancien président-fondateur de l’Association de la Presse Panafricaine[1]. Le Club a pour ambition de fédérer tous les professionnels de l'information qui travaillent au quotidien pour rendre intelligible l'actualité des pays africains. Le continent africain a les attentions d'un nombre de plus en plus croissant de pays. Cet intérêt ne se traduit malheureusement pas encore en une amélioration de l'image de l'Afrique dans les médias. Non seulement il y a peu d'Afrique, mais il y a encore trop de clichés dans la perception que les journalistes en ont. Ce constat se traduit également par les difficultés que rencontrent les institutions et autres organismes publics ou privés à appréhender les problématiques liées à l’Afrique et ses diasporas.
Les missions
modifierLe Club de l’Information Africaine a pour vocation de :
- Favoriser le développement de l’information africaine de qualité ainsi que les conditions d’accès à l’information pour ses membres et son traitement ;
- Projeter une image de l’Afrique dépouillée des clichés pessimistes et des stéréotypes ;
- Encourager les bonnes pratiques dans les métiers de la presse et les entreprises de presse d’Afrique ;
- Défendre et améliorer le statut du journaliste en luttant contre la précarisation du métier ;
- Favoriser les échanges d’expérience entre journalistes africains d’une part, entre les journalistes africains et leurs homologues du reste du monde d’autre part ;
- Proposer des sessions de formation continue aux professionnels de l’information, notamment en matière de nouvelles technologies de l’information et de la communication et, dans la mesure du possible, avec le concours des écoles africaines de journalisme.
Les rencontres
modifierLe Club de l’Information Africaine organise des rencontres mensuelles avec des personnalités de divers horizons du monde qui sont au cœur de l’actualité. Le Club a déjà échangé et débattu avec les personnalités suivantes :
- Paul Jean-Ortiz, Conseiller diplomatique et sherpa G8 du président François Hollande ;
- Hélène le Gal, Conseillère Afrique du président François Hollande ;
- Hugo Sada, Conseiller spécial pour le Sommet de l'Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique ;
- Jean-Pierre Vidon, Secrétaire général du Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique ;
- Christian Atoki Ileka, Ambassadeur de la République Démocratique du Congo en France ;
- Yamina Benguigui, Ministre déléguée chargée des français de l'étranger et de la Francophonie.
Equipe dirigeante
modifier- Louis Keumayou, président[2].
- Dounia Ben Mohamed, vice-présidente
- Benjamin Mampuya, secrétaire général
- Houmi Ahamed-Mikidache, trésorière
Les trophées et récompenses
modifierPrix du journalisme
modifierTitre qui récompense un sujet d’un journaliste professionnel salarié ou indépendant qui a été publié (presse écrite, télévision, radio ou web). Le sujet doit présenter l’Afrique dans son dynamisme, mettre en avant les forces vives du continent et apporter de l’espoir quant à son avenir. Les candidats doivent être des journalistes sortis d’une école de journalisme africaine et comptent au maximum trois années d’expérience. Ils doivent être âgés entre 18 et 35 ans.
Prix de la personnalité de l’année
modifierTitre décerné chaque année par les journalistes membres du Club. Il récompense une personne qui a marqué l’année écoulée de manière positive. Tout comme pour le prix du journaliste, il est un pari sur l’avenir. Il encourage une personne dont l’activité apporte une valeur ajoutée à son pays. Et pourrait représenter une contribution à l’intégration africaine. Dans son esprit, le prix voudrait créer un vivier de personnalités que les jeunesses africaines pourront considérer comme des modèles à suivre.
Lien externe
modifierNotes et Références
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