Utilisateur:Muganga guillaume/Armorial du siège de Béziers

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le sac de Béziers modifier

à résumer Après que la prédication pour lutter contre l'hérésie cathare s'est révélée être un échec, et après l'assassinat de Pierre de Castelnau le 14 janvier 1208, le légat du pape Innocent III décide de lancer une croisade contre les Cathares. Le comte Raymond VI de Toulouse, chef d'une des régions atteintes par l'hérésie, ayant fait amende honorable et rejoint la croisade, les croisés décident d'attaquer les vicomtés de Béziers, du Razès, d'Albi et de Carcassonne, tenues par Raimond-Roger Trencavel.

Quand la croisade arrive à Montpellier, Raimond-Roger se présente et demande une entrevue avec Arnaud Amaury, abbé de Cîteaux et légat du pape. Il réaffirme son attachement à la foi romaine, et tente de négocier avec la croisade, mais le légat exige une soumission totale. Le jeune vicomte refuse, jugeant l'exigence inacceptable. Raimond Roger retourne à Béziers, la met en état de siège pour qu'elle puisse résister pendant au moins quarante jours[1], puis se dirige vers Carcassonne afin de réunir une armée de secours.

La croisade approche de la ville et Renaud de Montpeyroux, évêque de Béziers, tente une ultime médiation. Arnaud Amaury exige que les cathares lui soient livrés. L'évêque a dressé une liste de 222 noms d'hérétiques, mais on ne sait sur quels critères il s'est appuyé[2]. L'évêque fait remarquer les difficultés morales et matérielles de cette entreprise, et l'abbé de Cîteaux exige que tous les catholiques sortent de la ville pour ne pas partager le sort des cathares. La population et les consuls (ou capitouls) de la ville repoussent cette exigence, se sentant à l'abri dans la ville, et refusant de se désolidariser de leurs concitoyens[3]. Seuls l'évêque et quelques catholiques quittent la ville.

La croisade atteint la ville à la mi-juillet. Les fortifications paraissant trop solides pour être prises d'assaut, l'armée commence à s'installer et se prépare à un siège qui promet d'être long. Le 22 juillet 1209, la journée étant particulièrement chaude, des ribauds en profitent pour se rafraîchir et se baigner dans l'Orb. Quelques Biterrois, assez bravaches, les voyant s'ébattre dans l'eau sans armes, viennent les défier et les narguer, sortant imprudemment de la ville. Ils vont jusqu'à rudoyer un valet d'armes, et le jettent dans la rivière. Furieux, les ribauds ameutent d'autres soldats, ainsi que des pèlerins armés seulement de bâtons et de massues. Les Biterrois prennent alors peur, se replient dans la ville en désordre, incapables d'empêcher leurs poursuivants d'y pénétrer. Ceux-ci envahissent la ville et commencent à massacrer les habitants, n'épargnant même pas ceux qui se sont réfugiés dans les églises. C'est seulement à ce moment qu'Arnaud Amaury et les chevaliers sont avertis de la prise de la ville. Quand ils arrivent, c'est pour constater que le pillage a commencé. Furieux que le butin leur échappe, ils tentent de chasser les ribauds de la ville. Pour se venger, les ribauds mettent alors le feu à la ville.

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Duc croisé modifier

Figure Duc et blasonnement
  Eudes III, duc de Bourgogne

bandé d'or et d'azur, à la bordure de gueules

Eudes III fait partie des premiers croisés, présent au conseil de Villeneuve-sur-Yonne. Le duc entreprend cette expédition sans aucun enthousiasme et presque à contre cœur[4] et ne veut rien entreprendre sans l’assentiment royal. Il prend part au sac de Béziers. Dans un traité de juillet 1209, Eudes et le comte Hervé[5] font serment de protéger et de garder fidèlement les habitants de Narbonne avec tous leurs biens[6] Eudes s’oppose fermement à la destruction de la cité. Pressenti par Arnaud pour prendre la souveraineté des territoires conquis, le duc de Bourgogne aurait eu cette réponse : « J’ai assez de terres et de seigneuries sans prendre celle-là et sans déshonorer le vicomte, car on lui a fait déjà assez de mal sans le priver de son héritage[7] ».

Il quittera la croisade en A COMPLETER

Comtes croisés modifier

Figure Seigneur et blasonnement



Fichier:Blason Herve de Donzy 1.svg Hervé IV de Donzy, comte de Nevers,

Il se joint à la croisade en 1208, en partie poussé par le pape qui lui avait accordé une dispense de consanguinité à contre cœur. Aux côtés entre autres de son voisin et rival le duc Eudes III de Bourgogne, il participa aux prises de Béziers et de Carcassonne, mais refuse la possession des vicomtés de Béziers et de Carcassonne qui lui avaient été proposés. Les quarante jours de services écoulés, il refuse de combattre plus longtemps pour la croisade et retourne dans son comté[8]. Il combat également plus tard au siège de Marmande[9].

  Pierre II de Courtenay, comte d'Auxerre et de Tonnerre

également comte de Nevers jusqu'en 1199, seigneur de Courtenay (1183-1219) et enfin empereur latin de Constantinople (1216-1219).

d'or à trois tourteaux de gueules

Il participe au sac de Béziers, aux sièges de Carcassonne et de Lavaur.

  Gaucher III de Châtillon, comte de Saint-Pol

de gueules aux trois pals vairé d'argent et d'azur, au chef d'or

  Milon IV du Puiset, comte de Bar-sur-Seine
  Aymar II de Poitiers, comte de Valentinois

d'azur à six besans d'argents posés 3, 2 et 1 au chef d'or

  Humbert, comte de Genève et son frère Guillaume

D'argent à la bande d'azur accompagnée de deux lions du même


  Hugues de Lacy (1er comte d'Ulster), premier Comte d'Ulster

à vérifier = d'or à une fasce de gueules, à une bande (cotice ?) de sable brochant sur le tout, ou bien de sinople, à la bordure d'or, ou encore écartelé d'or et de gueules, à la bande de sable... Hugues de Lacy (1er comte d'Ulster) : faire le blason !! Hugues de Lacy (v. 1176 – décembre 1242), 1er comte d'Ulster, fut un baron anglo-normand qui poursuivi la conquête normande de l'Irlande.


  Raymond VI de Toulouse, comte de Toulouse

De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or

a participé au sac de Béziers ????

  nom, comte de ?

blasonnement

historique


Autres seigneurs croisés importants modifier

Figure seigneur et blasonnement
  Simon IV, seigneur de Montfort

de gueules au lion d'argent à la queue fourchée

 

Simon IV (ou V[10]) de Montfort (vers 116525 juin 1218, Toulouse), seigneur de Montfort-l'Amaury de 1188 à 1218, comte de Leicester en 1204, vicomte d'Albi, de Béziers et de Carcassonne de 1213 à 1218, comte de Toulouse de 1215 à 1218, est la principale figure de la croisade des Albigeois.

Il fut marié à Alix de Montmorency, fille de Bouchard IV de Montmorency et sœur de Mathieu II de Montmorency, qui portait d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur


  Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou
  Guichard IV, sire de Beaujeu

D'or au lion de sable armé et lampassé de gueules, brisé d'un lambel de cinq pendants du même brochant sur le lion

  Gaucher de Joigny
  Pierre Bermond de Sauve d'Anduze

de gueules à trois étoiles d'or

d'autres disent : d'argent à un lion de gueules[11]


  Jean de Brienne

d'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules

titre en 1209 ??

  1. En effet, les croisés ne devaient que la quarantaine, au service de la croisade, c'est à dire qu'ils devaient fournir quarante jours de service à la cause de la croisade. Si la siège dure plus longtemps, le légat Arnaud Amaury redoute des défections d'une partie de l'armée croisée.
  2. Il y a trois interprétations possibles de ce chiffre :
    • c'est la liste de tous les croyants,
    • ce sont uniquement les chefs de famille, ce qui donnerait une population d'un millier de cathares,
    • ce sont des membres du clergé cathare, auquel cas au moins le tiers ou la moitié de la population serait cathare
  3. L'un d'entre eux déclare : « Nous préférons être noyés dans la mer salée plutôt que de livrer nos concitoyens ».
  4. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 164.
  5. L’inimitié entre les deux hommes ira grandissante. Pierre des Vaux de Cernay dit même qu’ils voulaient se tuer.In E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 172.
  6. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 169 qui cite ses sources : Histoire du Languedoc, ancienne édition, T. II, p. 170.
  7. E. Petit, Histoire des ducs de Bourgogne …, T. III, p. 171.
  8. Dominique Paladilhe, Simon de Montfort, Librairie Académique Perrin, (réimpr. 1997), 324 p. (ISBN 2-262-01291-1)
  9. Early Blazon
  10. Pendant longtemps, son père Simon († 1188) a été confondu avec son propre père Simon III († 1181), situation qui a induit un problème de numérotation des Simon de Montfort
  11. Early Blazon