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Jean-Prosper Bissuel modifier

Jean-Prosper Bissuel est un architecte français, né le 30 avril 1807 et décédé le 28 février 1872 à Lyon. Il est l'oncle de Prosper-Edouard Bissuel.

Biographie modifier

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Jean-Prosper Bissuel est fils de négociant en soierie et est donc bien introduit dans le milieu de l’architecture. Il entre comme élève à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon de 1822 à 1828 avant de travailler auprès de Cochet, Chenavard et Falconnet[1]. Quand il ouvre son cabinet en 1832, il obtient des commandes d’immeubles de marchands fabricants et de canuts.

Contexte architectural modifier

 
La caserne Bissuel vers 1920 (24, Place Carnot)

L'architecture classique française ne convient plus à la société issue de la Révolution, ce qui va engendrer un changement important, avec un retour vers d'anciennes sources. C'est durant le deuxième moitié du 18ème siècle que se développe le Néoclassicisme. Les architectes redécouvrent l'Antiquité et vont s'en inspirer. On retrouve une certaine austérité du bâti : les architectures vont ainsi afficher des colonnes, des lignes très droites, sensée être plus proche de la pureté originelle.[2] Le néo-classicisme architectural français s'est développé grâce à plusieurs facteurs : les fouilles archéologiques en Italie, l'approfondissement de la connaissance de l'Antiquité, avec l'étude des textes savants, le développement du voyage en Italie des architecte

C'est dans ce contexte que Jean-Prosper Bissuel va vouloir mettre en place son projet de Caserne à Lyon, en 1939. Plus connue sous le nom de Caserne Bissuel, elle est composée de trois corps de bâtiment parallèles reliés entre eux par de petits corps latéraux et d'un ancien immeuble. Tous possèdent un sous-sol, en grande partie voûté. Les murs sont généralement en calcaire, en enduit ou en moellon. Un permis de démolir pour l'ensemble des bâtiments a été délivré par l'architecte du SDAP le 3 décembre 2002. Seule la façade donnant sur la place, sans celle de l'immeuble, sera conservée.[3] Depuis, l'Université Catholique de Lyon s'y est implanté.

Réalisations modifier

  • Caserne Bissuel à Lyon, 1939[4]
  • Immeuble au 19, rue Lanterne, Lyon[5]
  • Immeuble au 9, rue de la Platière, Lyon[6]
  • Une faculté de médecine pour Lyon, médaille d'or au concours ouvert par la Société académique d'architecture de Lyon en 1936[7]
  • Hôtel-de-ville et marché couvert pour Dôle, première mention au concours public de 1867[8]
  • Monument Jarrosson-Hoppenot (allée 9, nº208), Lyon[9]
  • Sculpture du médaillon sur le buste du docteur Antoine Pillet, Lyon[10]
  • Monument Tardy-Bouchardy, Lyon[11]
  • Chapelle hexagonale, où repose Jean-Baptiste Guimet, Lyon[12]

Projets modifier

  • Ecole de Commerce de Lyon, 1872[13]
  • Villa, 1872[14]

Distinction modifier

Admis à la Société académique d'architecture de Lyon le 11 décembre 1841, il en deviendra président de 1867 à 1868.

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. ↑ Dominique BERTIN et Nathalie MATHIAN, Silhouettes d'une ville recomposée. Architecture et urbanisme 1789 - 1914, Lyon, Editions Lyonnaises d'Art et d'Histoire
  2. ↑ pierre royneau, « (courte) histoire de l'architecture », sur aasavina.free.fr, (consulté le )
  3. ↑ « Caserne dite caserne Bissuel ; immeuble - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.rhonealpes.fr (consulté le )
  4. ↑ « Caserne dite caserne Bissuel ; immeuble », sur patrimoine.rhonealpes.fr,
  5. ↑ « Immeuble », sur patrimoine.rhonealpes.fr,
  6. ↑ « Immeuble », sur patrimoine.rhonealpes.fr,
  7. ↑ Dominique DUMAS, Salons et Expositions à Lyon. Catalogue des exposants et liste de leurs oeuvres, Dijon, L'Echelle de Jacob, , 1500 p., Tome Premier
  8. ↑ Dominique DUMAS, Salons et Expositions à Lyon. Catalogue des exposants et liste de leurs oeuvres. Tome Premier., Dijon, L'Echelle de Jacob, , 1500 p.
  9. ↑ Henri HOURS, Maryannick LAVIGNE LOUIS, Marie-Madeleine VALETTE D'OSIA, Le cimetière de Loyasse, Lyon,
  10. ↑ Henri HOURS, Maryannick LAVIGNE LOUIS, Marie-Madeleine VALETTE D'OSIA, Le cimetière de Loyasse, Lyon, , p.297
  11. ↑ Henri HOURS, Maryannick LAVIGNE LOUIS, Marie-Madeleine VALETTE D'OSIA, Le cimetière de Loyasse, Lyon,
  12. ↑ Henri HOURS, Maryannick LAVIGNE LOUIS, Marie-Madeleine VALETTE D'OSIA, Le cimetière de Loyasse, Lyon,
  13. ↑ Dominique DUMAS, Salons et Expositions à Lyon. Catalogue des exposants et liste de leurs oeuvres, Dijon, L'Echelle de Jacob, , 1500 p., Tome Premier
  14. ↑ Dominique DUMAS, Salons et Expositions à Lyon. Catalogue des exposants et liste de leurs oeuvres, Dijon, L'Echelle de Jacob, , 1500 p., Tome Premier
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