Utilisateur:Leonard Fibonacci/Phrygie hellespontique, Pharnabaze, Artabaze

La Phrygie hellespontique était une satrapie achéménide dans l'Anatolie antique ; elle comprenait les territoires de Troade, de Mysie et de Bithynie et sa capitale était à Dascylion[1], au sud de Cyzique, en Mysie. Pharnabaze III y était satrape de Darius III, jusqu'à ce qu'Alexandre le Grand y eût nommé Calas qui fut remplacé par Arrhidée après les Accords de Triparadisos. Selon Strabon la Phrygie hellespontique et la Phrygie épictète comprenaient la Phrygie mineure (ou Mysie). D'autres géographes voient les choses différemment[2]

Persian satraps of Hellespontine Phrygia modifier

Dynastie Artabaze/Pharnabaze modifier

C'est une branche cousine de celle de Darius Ier. Arsamès est le grand-père de Darius et aussi celui d'Artabaze Ier.
Nous avons donc:

Vishtaspa (fl. 550 BC), known under his Hellenized name Hystaspes (Ὑστάσπης), was a Persian satrap of Bactria and Persis. He was the father of Darius I, king of the Achaemenid Empire, and Artabanus, who was a trusted advisor to both his brother Darius as well as Darius's son and successor, Xerxes I. La famille est donc originaire "de Bactriane et de Perse". La pratique de l'endogamie et des mariages dans la même tribus (nakharar) a probablement maintenu ces liens pendant une longue période.

On peut noter que près de quatre siècle plus tard, un Pharnace II est roi du Pont et du Bosphore de 63 à 47 av. J.-C.. C'est un des fils de Mithridate VI ainsi que le père de Darios et de Dynamis du Pont qui se trouve au sommet de la dynastie régnante sur le Pont, le Bosphore et la Colchide.

Liste des satrapes de Phrygie hellespontique après la conquête d'Alexandre le Grand modifier

En 319-318, Antigone le Borgne (382-301), stratège d'Asie, satrape de Phrygie, de Pisidie, de Lycie et de Pamphylie, conquit la Phrygie hellespontique et l'intégra à ses territoires. En 306, son fils Démétrios (336-283) et lui s'autoproclamèrent rois d'Asie. Les territoires en leur possession, la Phrygie hellespontique y compris, firent partie du royaume d'Antigone le Borgne jusqu'à sa mort à la bataille d'Ipsos en 301. Démétrios en fuite, le royaume fut partagé entre les belligérants : Lysimaque (361-281), roi de Thrace, obtint l'Anatolie jusqu'au Taurus, et la Phrygie hellespontique intégra son royaume.

Mais en 297, Zipoétès Ier, dynaste de Bithynie, s'autoproclama roi de Bithynie après une victoire sur son suzerain Lysimaque. La Phrygie hellespontique ne forma dès lors plus une entité unie, la Troade et la Mysie restant aux mains de Lysimaque et la Bithynie formant dès lors un royaume indépendant.

À la mort de Lysimaque à la bataille de Couroupédion en 281, la Troade et la Mysie intégrèrent finalement le royaume séleucide.

Orobazus modifier

Orobazus was the ambassador of the Parthian king Mithridates II (121 to 91 BC) who contacted the Roman magistrate Lucius Cornelius Sulla. This was the first meeting between a Parthian and a Roman official. The results of this meeting are not clear, but it is generally known that during the meeting Sulla was sitting between the Parthian ambassador and Ariobarzanes I of Cappadocia the king of Cappadocia. The center was considered the seat of honor, and for this the Parthian king put Orobazus to death for allowing a Roman magistrate to treat a Parthian envoy arrogantly.

Plutarque, Vie de Sylla, V : modifier

[Sylla] chassa Gordius du trône de Cappadoce et y rétablit Ariobarzane. Pendant qu’il était sur les bords de l’Euphrate, il reçut dans son camp le Parthe Orobase, ambassadeur du roi Arsace.

Artabaze modifier

Antiquité judaïques, XV, 104 

(Marc) Antoine, après s'être emparé de l'Arménie (-34), envoya prisonnier en Égypte Artabaze (Ἀρταβάζην), fils de Tigrane, avec ses fils et ses satrapes ; il les donna à Cléopâtre, avec toutes les richesses du royaume, qu'il avait enlevées. Artaxias, fils aîné d'Artabaze, qui avait pu s'échapper, monta sur le trône d'Arménie (en fait peu avant -30, et avec l'aide des Parthes chez qui il s'était réfugié). Archélaüs (roi de Cappadoce) et Néron César (le futur empereur Tibère) le détrônèrent et ramenèrent, pour le nommer roi, Tigrane, son frère puîné.

Artavazde chez les Artaxiades modifier

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Artaxias Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tigrane Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Zosimé
 
Tigrane le Grand
 
Artavazde (II)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Artabaze (Ἀρταβάζην)
tué à Alexandrie en -34
 
Femme inconnue
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Artaxias II
m en -20
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Artavazde III[3]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ma'nu Saphul
 
Mihrtad
 
Femme inconnue
 
Tigrane III
m en -6
 
Femme inconnue
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Abgar V
 
Salomé
Scheghameth
 
 
 
Érato d'Arménie
 
Tigrane IV
 
 
 
 

« Tigrane III was survived by two children from two different unnamed mothers: a son called Tigrane IV and a daughter, called Erato,[4] who succeeded their father on the Armenian throne[5]. »

Précision de Tacite modifier

Annales II, III

« Artaxias, fils de ce prince, ennemi de Rome à cause du souvenir de son père, se maintint, lui et son royaume, avec le secours des Arsacides. Artaxias ayant péri par la trahison de ses proches, Tigrane (Tigrane III règne de 20 à 6 av. J.-C.) fut donné par Auguste aux Arméniens, et conduit dans ses États par Tibérius Nero (dans le contexte le futur empereur Tibère, car l'autre Tiberius Néron est mort en -33). Le trône ne resta pas longtemps à Tigrane, non plus qu'à ses enfants, quoique, selon l'usage des barbares, le frère et la sœur eussent associé leur lit et leur puissance. Un autre Artavasde fut imposé par Auguste, puis renversé, non sans perte pour nous. »

Tigranes III was survived by two children from two different unnamed mothers: a son called Tigrane IV and a daughter, called Erato,[6].

Épouses de Tigrane le Grand modifier

Tigrane II aurait eu trois épouses (voire quatre) et huit enfants[7] :

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « Sparta and Persia: Lectures Delivered at the University of Cincinnati » (Cincinnati Classical Studies) (Hardcover) par D. M. Lewis Page 51 (ISBN 90-04-05427-8) (1977)
  2. Philip Yorke, deuxième comte de Hardwicke et al., Athenian Letters, or the epistolary correspondence of an agent of the king of Persia, residing at Athens during the Peloponnesian war, Index géographique Asie mineure.
  3. Tacite, Annales II, 3.
  4. History of Armenia by Vahan Kurkjian, Chapter 14: Artavazd – The last Tigranes
  5. Bunson, Encyclopedia of the Roman Empire, p.200
  6. History of Armenia by Vahan Kurkjian, Chapter 14: Artavazd – The last Tigranes.
  7. Toumanoff 1990, p. 93.
  8. André Verstanding, Histoire de l'Empire Parthe, Le Cri, Bruxelles, 2001 (ISBN 2-87106-279-X), p. 125.
  9. Tous les trois sont également confirmés par René Grousset (Grousset 1947, p. 87, 97-98).
  10. Selon Plutarque, captive, elle participe au triomphe du général romain. Cf. Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres, « Pompée », chapitre LXIII.