Utilisateur:Hélène Willlemin/Brouillon

Les Œuvres du Père Sablon sont composées de trois entités distinctes : le Centre Père Sablon situé au 4265 Avenue Papineau à Montréal, et la base de plein air Le P´tit Bonheur dans les Laurentides et la Fondation du Père Sablon et ont pour mission commune d'aider les jeunes à se réaliser par des activités sportives et de plein air et ce, peu importe leur statut social.

Aperçu historique

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Les débuts du Centre

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A partir des années 40, les jeunes s'entraînent au Parc Lafontaine.

Dès le début du siècle, les pères Jésuites de l´église de l´Immaculée-Conception sont soucieux du sort des jeunes du quartier ouvrier et populaire du Plateau Mont-Royal et s´inquiètent de leur désœuvrement et de la délinquance omniprésente dans les années de l'après-guerre[1]. Pour y remédier, les jésuites accueillent les jeunes au parc Lafontaine pour initier les jeunes aux joies du sport et les divertir par des activités passionnantes.

Dès le début , le baseball et le hockey[2] connaissent un énorme succès tout autant que les camps d´été au Parc Lafontaine. L´intérêt des jeunes croît d´année en année et, en 1945, ils sont déjà plus de 3 000 à y participer.[3]

Les jeunes gens et jeunes filles du quartier prennent goût à ces activités et les équipes commencent à briller dans les compétitions locales et nationales. Le Père Wilfrid Gariépy, alors curé de la paroisse Immaculée-Conception conçoit le projet de créer un centre pour occuper les jeunes à l'année. En attendant de ramasser les 400 000 $ nécessaires pour mettre sur pied un complexe sportif, il décide d'occuper le poulailler qui jouxte l´église Immaculée-Conception, rue Papineau.

Le Père Gariépy, aidé de ses frères, des parents, de la municipalité, parvient à récolter les 400 000 dollars nécessaires à la construction du Centre de Loisirs de l´Immaculée Conception qui doit remplacer le local des jeunes (le poulailler). Le Centre ouvre ses portes le 9 décembre 1951. Il s'agit du premier établissement de loisir du genre au Québec et c´est le père Marcel de la Sablonnière, jeune jésuite de 33 ans, passionné de sport inspiré par Don Bosco qui est pressenti pour en prendre la direction[4].

Les années 50

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Les locaux neufs du Centre Immaculée-Conception permettent le développement de toutes nouvelles activités  : le judo, le football, la lutte, la boxe, les quilles sont du nombre. En plus une section de gymnastique et une équipe de ballon-volant accueillent désormais les dames. Pendant ce temps, les nombreux et excellents joueurs de hockey du poulailler sont maintenant regroupés en ligues. Au moment où le Centre ouvre ses portes, l'un d'eux, «Boum Boum» Geoffrion est repêché par la Ligue Nationale et reçu le trophée Calder à titre de meilleure recrue. D'autres légendes sportives de l'époque y ont fait leurs premières armes, tels que Serge Savard. En plus du sport, on y retrouve alors d'autres activités tel que du théâtre amateur, des ateliers de photographie, de l´artisanat, des projections de films pour enfant, une bibliothèque, un club de musique...

Le succès du Centre est immédiat, plus de 1 000 jeunes participent à la journée du Samedi[5], encouragés, motivés et incités à continuer par celui qu'on appelait affectueusement le père Sablon. La qualité des entraîneurs et des équipements permettent aux jeunes d'atteindre les plus hauts sommets; les gymnastes, joueurs de badminton, de tennis de table, les boxeurs et les hockeyeurs du Centre participent à des championnats sur les scènes nationales et internationales. Symboles d'accomplissement, ces jeunes deviennent une véritable source d'inspiration pour ceux et celles qui les suivent.

Mais le père Sablon ne s´arrête pas là. Il conçoit sa mission comme un projet d´envergure qui doit s´étaler sur des décennies. Son objectif : emmener plus de jeunes, plus loin. Pour cela, le père sollicite l'appui des gens du milieu des affaires qui répondent avec enthousiasme à son appel et les médias s'intéressent de plus en plus aux succès de cette école de vie. [6]

C'est également à cette époque le Centre instaure des excursions de ski de fond. Inspirée par l'amour du père Sablon pour le plein air et sous la direction de Raymond Gilbert, ces sorties permettent aux jeunes de découvrir ce sport difficilement accessible. Pour certains, il s'agit même de la chance inestimable de sortir de la ville pour la première fois.[7]

 
A partir de 1951, les jeunes du Club de ski participent hebdomadairement à des sorties en hiver.

Les années 60

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Le Centre connaît une popularité croissante, et 10 000 personnes s´y rendent chaque semaine. Les bénévoles ne suffisent plus à la tâche et le père Sablon recrute du personnel pour animer les activités et s´occuper de la garderie qui vient d´ouvrir[8].

Le contact avec la nature et les activités de plein air sont une préoccupation constante du Père Sablon, qui instaure le Salon « Camping et famille », le premier événement du genre. Cet événement rassemble 25 000 personnes. En 1963, un autre salon intitulé « Ski pour tous » connaît autant de succès. Tous deux déménagent au Palais du Commerce puis à la place Bonaventure. L´engouement pour le camping familial et le plein air est né !

Toujours en 1962, le père découvre un petit coin de paradis dans les Laurentides et, constant dans ses réflexions et ses objectifs, il a l´idée d´en faire une base de loisirs pour ses jeunes et fonde ce qui est toujours aujourd'hui Le P'tit Bonheur. En 1965, 25 campeurs découvrent une nouvelle colonie de vacances : le Camp Jeune-Air [9]!

Dans ces années, les clubs de natations féminine et masculine jouent un rôle prépondérant dans l´activité du Centre. Les jeunes athlètes, encouragés par tous ceux qui gravitent autour du Centre, leurs camarades, les jésuites, les hommes d´affaires et même les hommes politiques locaux, remportent de nombreux succès.

Le père y tient: le Centre n´est pas seulement un lieu d´entraînement, c'est un lieu de vie, un lieu d´apprentissage. Les membres du Centre sont comme les membres d´une grande famille, et ceux qui passent par cette école de vie deviennent des champions, qui entraînent à leur tour les nouvelles recrues, ce qui assure une relève toujours plus brillante au Centre.

Les années 70

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La popularité du Centre ne décroit pas, et il s´allie avec sa voisine, la polyvalente Jeanne-Mance, avec laquelle il partage ses installations. En 1971, près de 9 000 membres proviennent de toutes les régions de Montréal[10]. Monsieur Robert Bourassa, alors premier ministre du Québec, accepte de présider le comité d´honneur du 20e anniversaire du Centre, auquel 3 000 convives participent.

 
Les jeunes font du canot sur le Lac Quenouille qui borde l'auberge du P'tit Bonheur.

Le Centre connait une activité débordante et les jeunes sportifs ne se contentent pas d´assister aux cours, mais participent aux défilés, aux carnavals et banquets organisés pour récolter les fonds nécessaires à la bonne marche du Centre.

En 1976, Montréal est l´hôte des Jeux Olympiques et le Centre présente son propre contingent d´athlètes en gymnastique artistique, en escrime et handball. Le père Sablon ne se doute pas qu´il vivra le plus beau moment de sa carrière. L´association Olympique Canadienne dont il est maintenant le vice-président, le désigne pour le transfert de la flamme olympique à Athènes, en Grèce. Le monde entier entend ses paroles prononcées en français et en grec : « J´accepte la flamme olympique, lumière de joie et d´espoir sur le monde ».

Le père Sablon garde bien en vue son « P´tit Bonheur ». Le Centre achète du terrain, l´auberge se modernise, le Camp Jeune-Air prend son essor. C´est la course aux subventions.

Pour les fervents du ski de fond, le Centre loue une petite auberge située sur le versant Nord du Mont-Tremblant. Le Père s´y rend toutes les fins de semaine pour y partager sa passion du ski et du plein-air avec les jeunes.

Pendant ce temps, la garderie s´agrandit. En 1974, le Centre s´implique dans l´intégration des immigrants à la société francophone et gère des COFI (centre d´orientation et de formation pour immigrants). C´est ainsi que 15 ans après sa formation, la garderie compte 230 enfants et 62 puéricultrices, techniciennes et animatrices.

 
Le Père félicite un de ses athlètes, Philippe Chartrand, pour un de ses nombreux exploits en gymnastique.

Les années 80

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Le sport amateur s´éveille dans la foulée des Jeux Olympiques de Montréal de 1976. Les jeunes se passionnent pour l´athlétisme et la gymnastique.

La gymnastique artistique masculine, bastion bien gardé du Centre Immaculée-Conception, connaît des heures de gloire. André Simard, ex-olympien cumule les postes d´entraîneur chef au Centre et d´entraîneur national[11]. Il forme un grand nombre d´espoirs olympiques qui contribuent au rayonnement du centre sur la scène internationale.

L’un d´entre eux, Pierre Leclerc et un comédien, Guy Caron, frappent un jour à la porte du père : « Père Sablon, nous voulons créer une école de cirque qui permettrait à plusieurs gymnastes de trouver un débouché intéressant à leur carrière. » C´est sur cette prémisse que l´Ecole Nationale du Cirque voit le jour en 1981. Son succès est immédiat. Le Cirque du Soleil recrute plusieurs de ses élèves. Guy Caron signe la direction artistique des premières productions du Cirque du Soleil.

Une autre nouveauté s´installe : le gymnase Ben Weider, nommé en l´honneur de celui qui en est l'instigateur et le principal financier : Mr. Weider.

L´auberge du P´tit Bonheur se développe rapidement, grâce au soutien des hommes d’affaires et des gouvernements provinciaux et fédéraux. Le père Sablon rappelle que «cette humble auberge qui comptait une soixantaine de lits, est devenue une immense base de plein air de 1 400 acres, avec accès à six lacs et 45 km de pistes de ski de fond ».

L´organisation du hockey et du baseball est reprise par les fédérations qui en gèrent le réseau de compétitions. Les sports de combat, taekwon-do, judo, lutte olympique sont très prisés des jeunes et l´escrime, sous la férule de Réjean Champagne, maintiennent leur popularité.

Le Centre s´ajuste aux goûts du jour; athlétisme, basketball, soirées animées par Jo Malléjac (porte-étendard du sport amateur), soccer, danses, développement de la personne et informatique font leur apparition[8].

Les années 90

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La programmation évolue, les clubs comme le hockey et le baseball ont disparus, au profit de nouvelles activités au goût du jour. Par ailleurs, l´accent est mis sur les programmes pour les jeunes. Du nombre des activités : le camp de jour, la Petite École et le Camp Jeune-Air dans les Laurentides se sont taillés une réputation d´excellence. Le père, toujours à la tête de l'organisation, songe à la relève. Il n´est pas question pour lui de se retirer quelque part. Il souhaite se concentrer sur sa campagne de financement. Le 27 janvier 1993, au cours d´une conférence de presse, il annonce son souhait de voir M. Bertrand Rousseau, qui travaille au centre depuis 1974, de lui succéder à titre de président- directeur général[12]. Le père se retire de la vie publique en 1997, laissant le Centre aux bons soins de son successeur. Le père Marcel de la Sablonnière s´éteint le 20 novembre 1999.

afin assurer la pérennité de son oeuvre et de ses deux institutions, la Fondation Père Sablon voit le jour la même année.

Les années 2000

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Le conditionnement physique devient très populaire et la gym Ben Weider connaît une fréquentation accrue. Les activités se diversifient et intègrent de plus en plus d'activités de remise en forme.

Pour répondre aux exigences des petits et des grands, le Centre doit se moderniser. Pour y arriver, une campagne de financement majeure (2007 - 2011) voit le jour, avec l'objectif de permettre les rénovations nécessaires au Centre Père Sablon et au P´tit Bonheur en plus de continuer l'aide financière accordée aux jeunes démunis. Cette campagne a un objectif ambitieux de 24 millions de dollars, qu´elle atteint grâce au dynamisme de ses coprésidents, madame Marie-José Nadeau, vice-présidente exécutive - Affaires corporatives et secrétaire générale d'Hydro-Québec et Monsieur Serge Gouin, président du conseil d'administration de Québecor Média, ainsi qu´aux grands donateurs de la campagne. Le Centre Père Sablon effectue sa réouverture en 2009, au plus grand plaisir de ses membres et des enfants. [13]

En plus de l'aide financière accordée aux jeunes issus de familles démunies pour intégrer l'ensemble des activités régulières du Centre Père Sablon et du P'tit Bonheur, l'Oeuvre du Père Sablon développe désormais des programmes communautaires pour rejoindre les jeunes les plus à risque et étendre la portée de sa mission. En 2000, le Petit Cirque Sablon, est le premier à voir le jour et est offert gratuitement dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Grâce à des partenaires et à des donateurs, plusieurs autres programmes sont développés et destinés aux jeunes en situation difficile. À ce jour, 9 programmes sont offerts gratuitement à des jeunes vulnérables.

Le Centre du Père Sablon

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Le Centre du Père Sablon est un centre sportif situé au croisement Papineau/Rachel à Montréal. Il compte de nombreuses infrastructures : deux piscines, l´une étant réservée aux jeunes enfants et le gymnase Ben Weider, rénové en 2009, qui compte une centaine de machines pour l'entraînement physique. Le Centre comprend également un gymnase pour la gymnastique artistique amateure et un gymnase dédié pour le club de gymnastique artistique élite, une salle de boxe, en plus de différentes salles de cours. Le Centre est connu pour avoir entraîné des champions dans différents sport; aujourd´hui, des équipes de gymnastique, natation, triathlon, boxe et taekwondo représentent le Centre dans des compétitions nationales et internationales[14].

L´auberge du P´tit Bonheur

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L´auberge est situé dans les Laurentides, à une heure et demi de Montréal. Ce centre de loisirs se trouve sur un site enchanteur en plein cœur d'un domaine de 1 700 acres sillonné de sentiers, comprenant six lacs dont le plus important est le lac Quenouille. La base de plein air Le P´tit Bonheur est entourée d'une forêt à perte de vue et de montagnes. Les camps d´été et les classes de nature offrent toute l´année aux jeunes des activités variées : canoë, hébertisme, escalade, randonnée, jeux d´orientation, théâtre, danse, cours de cuisine…[15]

Les grands champions du centre, florilège[16]

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Athlétisme

Augustin- Course à pied, Marathon International Diaz-Romera de Montréal 1986

Claude Ferragne- Athlétisme, saut en hauteur, JO de Montréal, 1976

Guillaume Leblanc, Marche, Marathon international de Montréal 1979

Guy Lépine- Course a pied, Marathon international de Montréal

Aviron

Hélène Barbeau, Colette Pépin, André Renart, Louis Prévost, Guylaine Bernier – Aviron, équipe canadienne d´aviron aux JO de 1976

Badminton

Yves Paré, notamment médaille de bronze aux Jeux du Commonwealth de 1970

Serge Jolicoeur, Yolande Denis – Meilleurs joueurs canadiens, fins 50´

Basket-ball

Pascal Jobin- équipe du Québec 1984-85

Carl Comeau Équipe du Québec 1987

Christiane Daoust Équipe du Québec 1986-1987

Philippe Joseph Équipe du Québec 1984-85

Boxe

Raoul Sarrazin, Jeux olympiques de Rome, 1960

Robert Cléroux, champion canadien poids lourds, 1960

Escrime

Fleurette Campeau Or, championnat du Canada, Jeux du Commonwealth 1970

Marie-Louise Szoka Or Jeux du Canada 1975, Championnat du monde Istanbul et Suède

Bernard Joly, Jeux du Canada, 1979

Gymnastique Homme

Richard Montpetit, JO Rome 1960, entre autres

Gilbert Larose, JO Tokyo 1964, Mexico 1968, entre autres

Sydney Jensen, JO de Mexico 1968, entre autres

André Simard, JO de Munich 1972, entre autres

Richard Bigras, Jeux Panaméricains 1971, entre autres

Pierre Leclerc, JO de Montréal 1976, entre autres

Jean Choquette, Jeux Panaméricains 1975, entre autres

Pierre Carrier, Jeux Panaméricains 1975, entre autres

Pierre Clavel, Championnats du monde 1978,1979, entre autres

Jacques Pannitti, Jeux Panaméricains 1975, entre autres

Jeans-Pierre Cloutier, Jeux du Canada 1979, entre autres

Yves Décoste, Jeux du Canada 1979

Mario Pontrbriand, Jeux Panaméricains 1981

Philippe Chartrand, JO Séoul 1988, LA 1984

Claude Latrendresse, JO Séoul 1988

Yves Dion, JO de LA 1984

Martin Beauchemin/ Patrice Tétreault, Jeux du Canada 1987

Nicolas Pinson, Mathieu Laplante, Jonathan Morin, Martin Fournier, Luc Champoux, Francis Lehoux, Jeux du Canada 1991

Simon Girard, Patrick Boucher, Marc-André Labelle, Yannick Turgeon, Jean-Francois Differ, André Leduc, Raphael Fréchette, Stéphane Leathead, Jeux du Canada 1995

Pierre-Paul Maillé, Daniel Légaré, Alexis Cournoyer, Benjamin Fournier, Jonathan Ferland-Valois, Nicolas Duguay, Frédéric Robert, Jeux du Canada 2003

Alexandre Jelkov, Jeux Olympiques de Sydney 200 et d´Athènes 2004

Gymnastique Femmes

Marie-Claire Larsen, Jeux Panaméricains 1959

Marie Saint-Jean, JO Mexico 1968

Sylvie Saint Laurent, CIM Montréal, 1975

Handball

Pierre Désormeaux Claude Lefebvre Robert Johnson, Claude Viens, Christian Gagson, Hugues de Roussan, Equipe Les Cobras, JO de Montréal 1976

Hockey

Guy Lapointe, 1965

Serge Sarvard, Bernard Geoffrion,1961

Judo,Niveaux provincial, national et international

Brion Samantha, Berinde Leunita, Chikh Nabil, Dupont Jean, Jacquin Grégory, Martel

Francis, Narrea Andres, Dupont Jean, Rivest Sebastien, Jaouad Meddone, Imad Brahimi

Ski de Fond

Diane Légaré, Championne canadienne des maîtres, années 80

Bernard Vermette, Championnat canadien séniors

Philippe Vermette Championnats canadien sénior

Stéphane Barette, Coupe Sealtest, 1990-1993

Taekwon-do

Alain Dumaine, Championnat d´Athènes 1986

Richard Lajeunesse, France Pelletier, Mireille Geoffroy Modiaux 1985-86

Citations du Père Sablon

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« La pratique du sport et des activités de plein air est l´une des meilleures préparations à une vie supérieure autant sur le plan physique que social, mental et spirituel. »[17]

« Nos enfants, donnons-leur le goût de la vie. »[17]

« Le meilleur service qu´un centre de loisirs peut rendre aux jeunes, le meilleur bienfait que ceux-ci peuvent en retirer, c´est que le Centre devienne petit à petit une véritable école de leadership, une véritable école de formation du sens social, de l´esprit d´initiative, du sens du dévouement, du sens des autres, du sens des responsabilités. Quand on fait confiance aux jeunes, ils deviennent des gars extraordinaires, des filles extraordinaires, des hommes et des femmes qui ne craignent pas de prendre leurs responsabilités. »[8]

« Tout est basculé aujourd´hui. Les jeunes … il leur faut un point de repère. Il faut qu´ils se retrouvent eux- mêmes. Ils doivent apprendre à se plier à la discipline… Et c´est là où comptent les valeurs immuables du sport… valeurs d´œuvrer en groupe, du « fair-play », de la soumission aux valeurs de l´arbitre. C´est ça qui est important ! »[18]

« Les jeunes ont de plus en plus besoin de s'évader de la grande ville pour respire l'air pur des montagnes, pour pratiquer des sports qu'ils aiment, pour faire provision d'amitié ... Les auberges de jeunesse [ ... ] sont les endroits tout indiqués pour eux. [ ... ] Il n'y a pas de meilleur apprentissage de la liberté et aussi. .. de meilleur préservatif, que cette vie de groupe. »[19]

« Les racines et la base même du problème se situent à l'école. C'est durant la période de scolarité que les jeunes doivent être initiés à l'éducation physique et soumis à une discipline sportive»[18]

« Notre mission première, c’est d’essayer à tout prix de donner à la génération qui grandit les meilleures chances de connaître les bienfaits et les joies d’une vie dont ils seront maîtres.   Nous devons les aider à se bâtir, malgré les avaries du moment, une personnalité fortes et bien aguerrie afin qu’ils soient tous capables d’assumer plus tard, dans la joie de vivre, leur destin personnel. »[18]

« Quand on donne à un jeune une passion… il n’est pas porté à chercher ailleurs ce qui lui manque. »[18]

Notes et références

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  1. UQAM, Fonds 13P-11 0/4, articles de Wilfrid Gariépy, « Loisirs chrétiens organisés »
  2. UQAM, Fonds 13P-110/8, ébauche non datée de la constitution de I'OTJ.
  3. « L´homme du mois », Revue du Commerce,‎
  4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_de_la_Sablonni%C3%A8re
  5. VdeM, Fonds VM6, R3186.2 (4265). Montréal-Matin, 9 j uillet 1957, "Année extraordinaire au centre de l'ImmaculéeConception"
  6. http://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=207
  7. Entrevue avec le Père Sablon, archives vidéo de 1984, ici radio-canada
  8. a b et c Hugette Déom, Louise Desbiens, L´Œuvre du Père Marcel de la Sablonnière,
  9. https://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=207
  10. « Ouverture du Centre Immaculée-Conception dirigé par le père Marcel de la Sablonnière »
  11. « André Simard »
  12. « Merci Sablon! », La Presse,‎ (lire en ligne)
  13. http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/390712/depuis-des-decennies-ca-bouge-dans-le-plateau
  14. « accueil »
  15. « Auberge du P´tit Bonheur »
  16. Voire le mur commémoratif du Centre Sablon, 4265 av. Papineau à Montréal.
  17. a et b « Un peu d'histoire »
  18. a b c et d "L'église et les loisirs: le rôle du Centre Immaculée-Conception, 1951-1999" Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise d'Histoire à l'UQAM par Jacques Trudel
  19. « Entrevue avec le Père Sablon », La Patrie,‎