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Gouverneur militaire de Strasbourg
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Sceau du gouverneur militaire de Strasbourg

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Titulaire actuel
Général Vincent GIRAUD
depuis le

Création
Mandant Président de la République française
Durée du mandat 2 ans
Premier titulaire Le maréchal marquis de Chamilly, premier gouverneur militaire de Strasbourg, du 20 octobre 1681 au 7 janvier 1715
Dernier titulaire Général Marc OLLIER
Résidence officielle Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg

La ville de Strasbourg est l'une des sept villes de France qui demeure aujourd'hui le siège d'un gouvernement militaire. Les autres villes sont: Paris, Metz, Lyon, Lille, Nancy et Marseille.

En 1999, le ministre de la défense a décidé que la fonction de gouverneur militaire de Strasbourg serait désormais confiée au général commandant la brigade du génie de la force d'action terrestre. En 2010, la brigade du génie est dissoute et l'Etat-major de la 2e brigade blindée est transféré d'Orléans à Strasbourg. Depuis cette date, le Gouverneur militaire de Strasbourg est également commandant de la 2e brigade blindée.

Le lieu de travail et de résidence du gouverneur militaire reste le Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg, rue Brûlée, parfois appelé aussi "l'hôtel de Deux-Ponts", en souvenir des frères Gayot qui l'ont fait construire en 1754 et 1755, et du prince Maximilien de Deux-Ponts qui l'a habité entre 1770 et 1791.

Rôle actuel modifier

Le gouverneur militaire de Strasbourg est le représentant des Armées auprès des hautes instances de l’Etat et de la ville de garnison. C’est, en principe, un officier général de l’Armée de Terre mais il peut être officier général d’une autre armée sur décision du Ministre des Armées. Le gouverneur militaire de Strasbourg est le conseiller militaire et l’interlocuteur des armées auprès du préfet du Bas-Rhin, pour tout ce qui concerne la contribution des armées en matière de défense civile et économique dans le Grand Est.

Titulaire actuel modifier

Le Gouverneur militaire actuelle est le général de brigade Vincent Giraud depuis le 10 juillet 2020.

Marié, le général de brigade Vincent GIRAUD est né le 13 mai 1970.

Il intègre l’Ecole spéciale militaire de SAINT-CYR COETQUIDAN en 1989, puis choisit l’Arme blindée-cavalerie.

Après une année de formation à l’Ecole de l’arme blindée-cavalerie de SAUMUR (1992 – 1993), il sert comme lieutenant au 1er régiment de spahis de VALENCE. Chef de peloton blindé, il est engagé à deux reprises en BOSNIE-HERZEGOVINE et participe également à l’opération EPERVIER au TCHAD.

En 1996, il est désigné pour servir comme instructeur d’élèves officiers de réserve à l’Ecole de l’arme blindée-cavalerie de SAUMUR. Il est promu capitaine la même année.

Muté au 501°/503° régiment de chars de combat de 1998 à 2000, il y commandera un escadron de chars Leclerc et participera à l’opération TRIDENT au KOSOVO.

En 2000, affecté à l’Institut des hautes études de défense nationale, il y occupe les fonctions d’aide de camp du directeur pendant deux ans. Il sera promu chefs d’escadrons en 2002, année de sa réussite au concours du brevet technique.

Il suit alors une formation d’un an à l’école des Hautes études commerciales de JOUY-EN-JOSAS où il obtient un Master in business administration. L’année suivante, il poursuit sa formation au Royaume-Uni en tant que stagiaire de la 7° promotion de l’Advanced and Command Staff Course de SHRIVENHAM et obtient un Master of Art in Defence Studies du King’s College de LONDRES.

Désigné en 2004 pour tenir la fonction de chef du bureau opérations instructions du 3°régiment hussards d’IMMENDINGEN, il sera engagé en AFGHANISTAN en qualité de chef opérations du bataillon français de KABOUL.

Promu lieutenant-colonel en 2006, il rejoint alors les Ecoles de SAINT-CYR COETQUIDAN où il prend le commandement d’un bataillon de l’Ecole spéciale militaire de SAINT-CYR ; il quitte la BRETAGNE en 2009 pour rejoindre l’Etat-major des armées en tant qu’officier finances à la division Plan programme évaluation. Il est promu colonel la même année.

Il commande ensuite le 1er régiment de spahis de VALENCE, de juillet 2011 à juillet 2013 et prend la tête de l’opération LICORNE en COTE d’IVOIRE.

Affecté en août 2013 à l’Etat-major des armées, il y occupe la fonction de chef du J5 AFRIQUE au sein du Centre de planification et de conduite des opérations puis devient en août 2015 auditeur de la 65° session du Centre des Hautes Etudes Militaires et de la 68° session de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale.

Muté en juillet 2016 au cabinet du ministre des armées, il est l’adjoint Terre du chef du cabinet militaire et responsable de la cellule en charge de la préparation de l’avenir. Dans ce cadre, il participe aux travaux relatifs à la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 ainsi qu’à l’élaboration de la loi de programmation militaire 2019-2025.

Le 1er août 2019, il prend la direction du Centre des hautes études militaires à PARIS, avant d’être nommé gouverneur militaire de Strasbourg et commandant de la 2e brigade blindée le 10 juillet 2020.

Origine de la fonction modifier

L'origine de la fonction de gouverneur militaire de Strasbourg remonte au 30 septembre 1681, lorsque le marquis de Louvois, alors secrétaire d'Etat de la guerre, donne au maréchal marquis de Chamilly l'ordre de quitter Fribourg au plus vite, car le Roi vient de lui confier le gouvernement de Strasbourg.

Si Strasbourg accueille son premier gouverneur en 1681, date du rattachement de la ville à la couronne de France, la notion de gouvernorat remonte en France à plus de cinq siècles. Jusqu'à Louis XIV, la fonction de gouverneur ne revêt pas un caractère strictement militaire. La fonction de gouverneur a toujours été une responsabilité territoriale, c'est-à-dire, liée à une partie du territoire national. Parfois appelé lieutenant de Roi ou lieutenant général, le gouverneur est en fait le représentant du trône, et son rôle consiste à asseoir l'autorité royale sur la Province.

Le gouverneur est alors davantage une sorte de préfet, au sens actuel du terme, plutôt qu'un commandant d'armes. En annexant les provinces conquises, Louis XIV ne cherche pas à y envoyer de nombreux responsables pour en prendre le contrôle. Il se borne à mettre en place un gouverneur, un intendant et quelques magistrats. Le Gouverneur est le premier représentant de l'autorité royale en province. Mais le Roi est bientôt conduit à se méfier de ses gouverneurs dont certains, notamment pendant la Ligue et la Fronde, tentent de constituer une nouvelle féodalité.

Le maréchal comte d'Harcourt, gouverneur d'Alsace, a même été jusqu'à négocier avec les Impériaux pour transformer son gouvernement en principauté indépendante. Louis XIV décide alors que les gouverneurs de province seront dépouillés de leurs attributions les plus importantes et n'auront plus que des commissions de trois ans. En réalité, ces décisions ne seront pas intégralement appliquées. Très vite, cependant, le véritable représentant de l'autorité royale ne sera plus celui qui détient le pouvoir militaire, mais ce sera l'intendant. Les conflits d'attributions entre les intendants et les gouverneurs de province deviennent alors inévitables, et à Strasbourg, on raconte que le duc de Mazarin, gouverneur d'Alsace, « faisait aussi mauvais ménage avec l'intendant d'Alsace qu'avec sa propre épouse».

Afin d'éviter que les gouverneurs, personnages de la haute noblesse, ne détournent la fonction à leur profit et ne deviennent de plus en plus incontrôlables, Louis XV décide dans une ordonnance du 25 juin 1750, de recentrer leurs attributions sur le domaine militaire. Les gouverneurs portent alors le titre de gouverneurs particuliers ou de gouverneurs généraux selon l'importance de la Place.

L’ampleur de la tâche et l’importance du rôle militaire et politique dévolu à cet officier général, va convaincre d’emblée Louis XIV, et par la suite des successeurs, de choisir, pour cette fonction, non pas des courtisans ou des Grands de royaume, mais des hommes de guerre confirmé montrant des capacités diplomatiques certaines et une bonne connaissance de l’Europe Centrale.

Historique des Gouverneurs militaires de Strasbourg modifier

Les Gouverneurs militaires de Strasbourg sous l'Ancien Régime modifier

 
Plaque de marbre située dans le péristyle du Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg

Voici la liste des premiers Gouverneurs militaires de Strasbourg :

• 1681 - 1715 : Noël BOUTON, marquis de CHAMILLY

• 1715 - 1730 : maréchal marquis d’HUXELLES

• 1730 - 1734 : maréchal duc de BERWICK

• 1734 - 1743 : Claude François BIDAL, marquis d’ASFELD

• 1743 - 1746 : François Marie de BROGLIE, maréchal de France

• 1746 - 1770 : maréchal Marquis de BALINCOURT

• 1770 - 1788 : Jacques de CHOISEUL – STAINVILLE

La fonction de gouverneur particulier de Strasbourg, créée en 1681, disparaît donc un siècle plus tard, en 1788, à la veille de la Révolution.

Après la Révolution : disparition des gouverneurs militaires et apparition des divisions militaires modifier

Avant même la Révolution et la dissolution officielle du statut de gouverneur militaire de Strasbourg, le Roi avait décidé de transformer les gouvernements en "divisions militaires" du royaume. Le gouvernement de Strasbourg avait tout de même été maintenu jusqu'à la mort du dernier titulaire du poste, le Maréchal marquis de Stainville en 1788. Le territoire d'Alsace constitue alors la 5e division militaire, qui comporte deux subdivisions militaires, celle du Haut-Rhin et celle du Bas-Rhin. Strasbourg est alors le chef lieu du 3e arrondissement du Bas-Rhin. On trouve également à Strasbourg un commandant de la Place, commandant d'armes.

Le premier commandant de la 5e division militaire est le lieutenant-général Louis-Nicolas Gelb. Les généraux qui se succèderont au commandement des armées opérant autour de Strasbourg, en particulier de l'armée du Rhin, n'auront pas d'action directe sur la ville :

Lieutenant de Roi faisant fonctions de Gouverneur :

• 1789 - 1791 : Maréchal de camp BARON DE KLINGLIN

Généraux commandant la 5e division militaire :

• 1791 - 1792 : lieutenant général Nicolas Louis de GELB

• 1792 - 1793 : lieutenant général de PREZ de CRASSIER

Général commandant de la ville et citadelle de Strasbourg :

• 1793 - 1794 : général Antoine DIECHE

Généraux commandant la 5e division militaire  :

• 1794 - 1795 : général LAJOLAIS

• 1795 : général de PREZ de CASSIER

- 1795 - 1796 : général LAJOLAIS

-       1796 - 1797 : général MOULIN

Pendant le directoire, puis le Consulat, les commandants de la 5e division militaire vont se succéder à un rythme rapide, au gré des fluctuations de la situation militaire ou politique et des besoins du champ de bataille.

-       10 janvier au 29 janvier 1798 : général Henri François DELABORDE

-       29 janvier au 16 août 1798 : général Gilles Joseph Martin BRUTENEAU de SAINTE SUZANNE

-       16 août 1798 au 24 mars 1799 : le général Alexandre Paul GUERIN de CHATEAUNEUF -RANDON

-       2 avril au 27 juillet 1799 : général Antoine de LAROCHE-DUBOUSCAT

-       28 juillet 1799 au 13 janvier 1801 : général François Xavier Jacob FREYTAG

-       14 janvier 1801 au 20 novembre 1805 : général Jean François LEVAL

-       22 décembre 1805 – 9 janvier 1806 : général Armand BAVILLE

-       4 ou 14 juin - 6 juillet 1806 : général Etienne Bernard MALYE

-       6 juillet 1806 - 29 septembre 1806 : général Jean RAPP

- 29 septembre 1806 – 21 juillet 1815 : général Charles François DESBUREAUX

De la Première Restauration à la Monarchie de Juillet 1830 modifier

La fonction de Gouverneur militaire disparue depuis 1788, va réapparaître sous le régime consulaire, lorsque Bonaparte rebâtit avec des ordonnances ce que les lois révolutionnaires de 1791 avait aboli. Le décret impérial du 24 décembre 1811 confère même aux gouverneurs une autorité absolue ; elle place sous leurs ordres la garde nationale et les revêt de l'autorité des magistrats.

Pourtant à Strasbourg, ce n'est qu'au retour des Bourbons, en avril 1814, que l'on retrouve un gouverneur, qui porte le nom de "gouverneur de la 5e division militaire".

Les gouverneurs de la 5e division seront tour à tour :

• Avec le titre de "gouverneur de la 5e division militaire" :

-       Maréchal KELLERMANN du 3 juillet 1814 au 18 décembre 1814,

-       Maréchal SUCHET, du 25 décembre 1814

• Puis avec le titre de " Commandant supérieur de la 5e division militaire"

-       Maréchal SUCHET,

• Puis, à nouveau avec le titre de " gouverneur de la 5e division militaire " :

-       Maréchal SUCHET, jusqu'au 30 mars 1815,

-       Maréchal GOUVION SAINT CYR, du - 1816 au - 1818

-       Général SOUHAM, du - 1818 au - - 1830

- Général LIGER-BELAIR, de - 1823 au - 1826.

Comme ces autorités ont commandé en chef à Strasbourg, ce sont leurs noms qui figurent sur les plaques de marbres dans le péristyle du Palais du Gouverneur militaire de Strasbourg.

La fonction de gouverneur est supprimée par la monarchie de juillet, selon une ordonnance du 15 octobre 1830. Le général SOUHAM quitte Strasbourg le 13 novembre 1830. Désormais, les divisions militaires n'auront plus qu'à leur tête, un lieutenant-général, avec un maréchal de camp par département. Le commandant en chef à Strasbourg sera le commandant de la 5e division militaire.

De 1830 à 1870 modifier

A partir de Louis-Philippe, la division militaire est dirigée par un commandant ad hoc. Le commandant de la division militaire est un personnage de première importance du point de vue militaire, mais aussi du point de vue politique. La fonction est occupée par un général qui a le titre et le grade de général de division. Il est le premier personnage de la hiérarchie civile et militaire de la division.

De 1830 à 1870, quinze généraux, commandant la 5e, puis 4e puis enfin 6e division militaire, se succèdent à Strasbourg.

Après la guerre de 1870 et la débâcle française, Strasbourg devient une ville allemande. Elle conserve néanmoins son rôle militaire stratégique.

De la fin de la Seconde guerre mondiale à nos jours modifier

Lorsque Strasbourg redevient une ville française en 1918, un gouverneur militaire est remis immédiatement en place par le gouvernement français. Il en est de même après la période de l'Annexion allemande, quand en janvier 1945 le général de Gaulle refuse l'évacuation de la ville, et nomme un gouverneur militaire, pour affirmer que la France n'abandonnera plus jamais Strasbourg. La tâche des gouverneurs militaires de Strasbourg est d'autant plus difficile puisque la région est en pleine réorganisation tant administrative que militaire.

Plus que jamais, pendant cette période, l'action du gouverneur militaire de Strasbourg sera profondément liée à la vie des Strasbourgeois. La grande reconnaissance des Strasbourgeois envers leurs libérateurs, leur profond patriotisme, leur respect pour l'institution militaire ainsi que la présence, de l'autre côté du Rhin qu'un danger toujours prêt à resurgir conduisent le gouverneur à tenir une place centrale dans cette ville.

Après le départ du général GOURAUD, qui réoccupera quelques mois l'hôtel Gayot - de Deux Ponts après son entrée dans Strasbourg, le palais redeviendra la résidence des gouverneurs militaires de Strasbourg.

Actuellement, Strasbourg est encore le siège d'un gouvernement militaire, bien que cette dernière ait perdu ses fortifications et son intérêt stratégique. Celui-ci est le représentant direct du ministre de la Défense en Alsace, il est aussi le militaire ayant le plus haut rang à Strasbourg. Il joue encore un rôle important dans la société Strasbourgeoise actuelle, assurant un lien essentiel entre l'élément militaire et la société civile.

Liste des gouverneurs militaires de Strasbourg depuis 1919 :

• 1919 : Général HIRSCHBAUER, 1919

• 1919 - 1921 : Général HUMBERT

• 1921 - 1923 : Général d'ARMAU de POUYDRAGUIN

• 1923 - 1927 : Général BERTHELOT

• 1927 - 1929 : Général BOICHUT

• 1929 - 1932 : Général BRECARD

• 1932 - 1935 : Général WALCH

• 1935 - 1939 : Général HERING

• 1939 : Général FRERE

• 1944 - 1945 : Général SCHWARTZ

• 1945 - 1946 : Général TOUZET du VIGIER

• 1946 - 1947 : Général GIROT de LANGLADE

• 1947 - 1950 : Général GRUSS

• 1950 - 1954 : Général PIQUE-AUBRUN

• 1954 - 1957 : Général ROBELIN

• 1957 - 1959 : Général d'ALEYRAC CONTAUD de COULANGE

• 1959 - 1962 : Général DEWATRE

• 1963 - 1965: Général PELLETERAT DE BORDE

• 1965 - 1967 : Général ALEFSEN de BOISREDON

• 1967 - 1969 : Général FRISON

• 1969 : Général OFFEL de VILLAUCOURT

• 1969 - 1972 : Général HUBLOT

• 1972 - 1974: Général VALENTIN

• 1974 - 1977 : Général MATHON

 
Plaque de marbre où figurent les derniers gouverneurs militaires de Strasbourg

• 1977 - 1979 : Général BIARD

• 1979 - 1980 : Général VANBREMEERSCH

• 1980 - 1983 : Général de BARRY

• 1983 - 1987 : Général de LLAMBY

• 1987 - 1990 : Général de FENNEBRESQUE

• 1990 : Général COT

• 1990 - 1991 : Général Paul FIETIER

• 1991 - 1992 : Général de GERMAY

• 1992 - 1994 : Général THERENTY

• 1994 - 1996 : Général ALEFSEN de BOISREFON d'ASSIER

• 1996 - 1998 : Général KELLER

• 1998 - 1999 : Général KOLB

• 1999 - 2001 : Général Alain RICHARD

• 2001 - 2003 : Général CHINOUILH

• 2003 - 2005 : Général DORANGE

• 2005 - 2007 : Général DAEHN

• 2007 - 2009 : Général DEXTER

• 2009 - 2010 : Général HUGUET

• 2010 - 2012 : Général KLOTZ

• 2012 - 2014 : Général HAUTECLOQUE-RAYSZ

• 2014 - 2016 : Général LAFONT-RAPNOUIL

• 2016 - 2018 : Général CASANOVA

• 2018 - 2020 : Général OLLIER

• 2020 - ...  : Général GIRAUD