Utilisateur:Expo67 MelBenSteph/Brouillon

Le motif de l'Expo 67 logo a été dessinée par l'artiste montréalais Julien Hébert. Chaque élément a été basée sur un ancien cryptogramme représentant l'homme debout, les bras tendus. Les paires représentée amitié universelle encerclant le monde[1].
La Place des Nations, où se sont déroulées les cérémonies d'ouverture et de fermeture d'Expo 67.
L'ancien Pavillon des États-Unis sur l'Île Sainte-Hélène, devenu la Biosphère.
L'ancien Pavillon de la France, devenu le Casino de Montréal.
Carte du site de l'Expo 67.

L'Expo 67 de Montréal est une exposition universelle (de catégorie A) tenue en 1967 sur le thème de « Terre des Hommes » (anglais : Man and his World). Ces grandes expositions se tiennent depuis le milieu du XIXe siècle et servent à mettre en valeur les réalisations technologiques et industrielles des pays hôtes.

Description détaillée

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Pour marquer le centenaire de la Confédération, le Canada demande au Bureau international des expositions (BIE) d'être l'hôte d'une Exposition Universelle et Internationale de première catégorie. Le 13 novembre 1962, le BIE accepte la candidature de Moscou, mais suite au refus de l'URSS (en 1965), Montréal sera finalement désignée hôte de l'exposition universelle de 1967. La Compagnie canadienne de l'exposition universelle (CCEU) est créée en fin 1962, réunissant les trois principaux commanditaires de l'Exposition, le Canada, le Québec et la Ville de Montréal. Une première administration est nommée (Paul Bienvenu, Commissaire général, Cecil Carsley Sous-Commissaire général et Claude Robillard, directeur général) mais elle choisit de démissionner au début de 1964. Un nouveau Commissaire général est nommé, S.E. l'ambassadeur Pierre Dupuy et un Sous-Commissaire général, l'ingénieur Robert. F. Shaw et une nouvelle équipe recrutée: Directeur général Andrew G. Kniewaser; Secrétaire et conseiller juridique, Me Jean-Claude Delorme; Directeur de l'Aménagement, le Colonel Edward Churchill; Architecte en chef, Édouard Fiset; Directeur des Finances, Dale Rediker; Directeur de l'Exploitation, Philippe de Gaspé Beaubien; Directeur des Exposants, Pierre de Bellefeuille; Directeur de l'Information, de la Publicité et des Relations publiques, Yves Jasmin.

L'Expo 67 est l'un des événements marquants de l'histoire du XXe siècle pour le Canada, le Québec et Montréal. D'une durée de six mois (du 28 avril au 27 octobre 1967), l'exposition accueille plus de 50 millions de visiteurs. Soixante-deux pays y participent sous le thème Terre des hommes, portant le message de l'ouvrage éponyme d'Antoine de Saint-Exupéry. Près de 90 pavillons de toutes sortes (gouvernements, pavillons thématiques, etc.) sont mis en place pour l'événement. Montréal choisit de placer l'Expo au centre du fleuve Saint-Laurent et des travaux majeurs suivent dès l'obtention de l'exposition : la superficie de l'île Sainte-Hélène est doublée et une toute nouvelle île, l'île Notre-Dame, est érigée, pour un total de 600 hectares. On estime à vingt-cinq millions de tonnes la quantité de roc que l'on a dû transporter, provenant principalement de la construction du métro de Montréal. Cet ouvrage aurait malheureusement modifié l’environnement fluvial et détruit plusieurs frayères de poissons indigènes.

Les retombées culturelles et sociales de l’Expo sur une population québécoise qui est encore à vivre ce que l’on appelle aujourd’hui la Révolution tranquille sont importantes mais difficiles à calculer. Le calcul des retombées commerciales est plus concret mais est abandonné dans la hâte que l’on a de terminer l’opération. Ainsi, dans le calcul des coûts et des rentrées, on omet de compter l’héritage de l’Expo, la valeur de ce que l’Expo remet à la ville de Montréal, les îles, les ponts, les canaux, des pavillons et les aménagements de l’emplacement.

Le Canada et le Québec bénéficient largement de l’afflux touristique de 1967. L’Office du Tourisme canadien calcule que l’entrée des dollars touristiques passe de 600 millions en 1966 à plus d’un milliard en 1967, majoritairement grâce à l’Expo. Le déficit opérationnel de 210 millions se trouve donc généreusement effacé.

Faits et chiffres

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Toutes valeurs en dollar canadien de 1967 :

  • Coût : 431 904 684 $
  • Revenu : 221 239 873 $
  • Déficit opérationnel : 210 664 811 $

Le Design sous toutes ses formes à l’Expo 67

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L’Exposition universelle de Montréal de 1967 est sans doute la première «foire mondiale» où le design fait partie intégrante de l'exposition en soi. Plate-forme de convergence et du design international de l’époque et d'immergence du design local, elle est le lieu idéal pour véhiculer de nouvelles idées et innovations. Soutenue par une grande campagne publicitaire et de nombreuses publications, elle fascine avant même d’être officiellement ouverte. On s'enthousiasme devant les différents pavillons, les expositions qu’ils renferment, l’aménagement des sites, les objets et commodités personnalisés, les divertissements proposés, et sans oublier les sympathiques hôtesses et leurs uniformes à la mode.

Le design de l’Exposition s’étend sur cinq sphères distinctes, lesquelles sont divisées en sous-catégories. Tout d’abord il y a l’architecture, dans laquelle on retrouve une description des pavillons les plus innovateurs, l’aménagement des îles artificielles de Sainte-Hélène et Notre-Dame et finalement Habitat 67, cette immense construction de 158 unités ou blocs de ciment pré-moulés encore en fonction de nos jours. Ensuite se trouve le design industriel, c’est-à-dire tous les objets, articles promotionnels, souvenirs et mobiliers urbains réalisés pour Expo 67. À la suite de cela se trouve le design graphique, avec les logos et publications, ainsi que la signalétique et la publicité. En avant-dernière position se retrouvent les médias, entre autres avec le cinéma et les effets audiovisuels, ainsi que les innovations techniques de l’époque. Finalement, il y a la mode, avec les uniformes griffés des hôtesses et l’avenue de la minijupe qui annonçait déjà une ouverture d’esprit et une libération des pensées de la culture occidentale.

Architecture

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L'architecture des pavillons est une des attractions les plus courues à l'Expo 67. En effet, les visiteurs ont la chance d’admirer certaines architectures parmi les plus avant-gardistes et futuristes de l’époque. Les 62 pays annoncés sont en compétition pour savoir lequel laissera l’empreinte la plus marquante et raffinée, et convaincra le public de les visiter, ceci dans le but d’améliorer le tourisme et de favoriser l’économie parfois chancelante de certains pays. Chaque pays redouble donc d’imagination et de créativité afin que son pavillon soit le plus moderne (et le plus saisissant) de l’exposition. Pour se faire, on requiert les services des meilleurs architectes (Buckminster Fuller, Frei Otto, Walter Eykelenboom), afin de proposer des bâtiments qui étonnent (et parfois dérangent), comme la sphère biodésique connue aujourd'hui sous le nom de Biosphère, le pavillon-tente de l'Allemagne de l'Est ou celui en verre de l'Australie. Ces bâtiments emballent le public par leur design inédit, leur innovation technologique (facilité d’assemblage, transport, légèreté) et par le choix des matériaux souvent non-conventionnels (toile de plastique ou d’acrylique, tuyaux d’aluminium, etc.)utilisés pour leur construction. Deux autres motivations poussent aussi les architectes à accomplir un travail d’une grande qualité: le désir de se dissocier des bâtiments monotones et ennuyeux qui régissent l’architecture des années précédentes et le défi de couvrir la plus grande superficie avec le moins de matériaux et aux moindres coûts.

Pavillons innovateurs et concept du space frame

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L'Expo 67 voit apparaître une nouvelle vision architecturale. Il s’agit du space frame, dont le principe est de couvrir le plus d’espace possible avec flexibilité et aux moindres coûts. Pour ce faire, il faut distribuer le poids total de la structure sur la plus grande superficie possible. Space frame implique aussi l’usage de différents matériaux, tels l’aluminium et le plastique. Le space frame permet, entre autres, de déplacer les structures facilement, de les agrandir ou de les diminuer selon les besoins et, surtout, de les décomposer en plusieurs autres structures de diverses formes. Plusieurs critiques et architectes de l’époque s’entendent pour dire que le space frame constitue le futur en matière de pensée et d’idéologie architecturale [2]. Voici quelques descriptions des pavillons qui suivirent le principe du space frame:

Imaginé et dessiné par Frei Otto, monté en 6 semaines, mais ayant été pensé durant plusieurs années, le pavillon de l’Allemagne de l’Est prend la forme d’un chapiteau asymétrique à plusieurs pointes, ouvert sur les côtés et dont le toit, composé d’un immense filet de fils d’acier soutenant une «peau» ou toile de plastique, est retenu par 8 mats d’acier élancés. La toiture de plastique, d’une pâle teinte de jaune, arbore des motifs en forme de fleur à quatre pétales et des fenêtres circulaires de plastique transparent qui permettent à la lumière naturelle de pénétrer dans l’espace d’exposition. Cet espace, d'ailleurs, n’est aucunement séparée par des murs, et les planchers ont été construits précédemment et indépendamment du reste de la structure.[3]

Cette structure est sans contredit la plus célèbre de l’Expo 67. Ce gigantesque dôme géodésique de 20 étages (200 pieds de haut), conçu par l’architecte et inventeur Buckminster Fuller, possède un diamètre de 250 pieds. Cette structure contient un système d’écrans teintés contrôlés par ordinateur, dont la fonction est de régler la température interne.[4]

  • Pavillons thématiques «L’Homme interroge l’univers» et «L’Homme à l’œuvre»

Construits sur les Îles Ste-Hélène («L’Homme interroge l’univers») et Notre-Dame («L’Homme à l’œuvre») selon les plans de la firme Affleck, Desbarats, Dimakopoulos, Lebensold et Sise, et respectant les principes du space frame, ces pavillons regroupent des milliers de tétraèdres (figure triangulaire à 4 côtés) tronqués, maintenus en place par des boulons. Malheureusement, suite à l’annonce du fabricant qu’il n’y aurait pas assez de main-d'oeuvre pour souder la structure, cette dernière est boulonnée, ce qui lui confère une apparence lourde et désuète.[5]

Construit selon les plans de l’architecte Walter Eykelenboom, de Rotterdam, et avec l’aide de son associé canadien George Eber, le pavillon des Pays-Bas est une structure triodétique de trois étages, constituée de 57 000 tubes d’aluminium de 3 pieds chacun, s’étendant sur 53 km. Elle est assemblée sans vis ni soudure, seulement à l’aide de clés anglaises. Les murs sont suspendus à la structure.[6]

D’autres pavillons, sans employer le concept du space frame, font aussi preuve d’originalité dans leur architecture (en voici quelques-uns) :

Ce pavillon, à l'origine une boîte de verre et d’acier, dessiné par l’architecte James Maccormick, impressionne par des qualités telles que la simplicité, l’élégance, le modernisme et le raffinement. L’intérieur y est confortable, avec une lumière naturelle, une absence de cloisonnement et des tapis épais de laine de mouton, un produit typique d’Australie. [7]

  • Pavillons des pâtes et papiers

Composée de gros cônes verts symbolisant la forêt montée sur une structure de verre, cette végétation donne des impressions de forêt enchantée. L'effet s'intensifie par l'illumination du pavillon le soir venu.[8]

Conçu par les architectes Roderick Robbie, Colin Vaughan, Paul Schoeler et Matt Stankiewicz et par les consultants Evans St. Gelais et Arthur Erickson, le pavillon canadien a en son centre une large pyramide inversée, le Katimavik («lieu de rencontre» en Inuit), autour de laquelle trône des bâtiments rectangulaires aux toits blancs. Tout près se trouve un arbre contenant 1 500 photos de Canadiens. [9]

Tenant à se défaire de son image religieuse, le pavillon d’Israël innove et fait preuve d’une grande modernité quant à ses matériaux et design. Les murs extérieurs de forme cubique tentent de recréer un motif cristallin en trois dimensions. Pour ce faire, de la fibre de verre a été employée. [10]

Trois grands bâtiments cubiques, chacun arborant une couleur primaire, constituent l’ensemble du pavillon et sont remarqués pour leur simplicité, qui semble tout à fait de bon goût et appropriée. [11]

Le pavillon en est une grande tour entourée d'eau. Des photos des Beatles comme d'immenses statues de Giacometti marquent ce pavillon, ainsi qu'une pointe d'humour typiquement britannique : on y apprend par exemple que le pays compte deux fois plus de perruches que de bébés.

Son centre est occupé par les fils et lumières du Polytope du compositeur et architecte Iannis Xenakis. Le pavillon est équipé de nombreux postes de télévision en couleur équipés du procédé SECAM. Le Panrama[12] est également présenté comme curiosité expérimentale.

Le pavillon présente ce pays comme une société résolument moderne et ne souhaitant pas pour autant se couper de son passé prestigieux.

Décident de créer un pavillon commun - ou plus exactement un espace commun au centre du pavillon de l'Afrique.


Pavillons thématiques

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  • Le Labyrinthe présente un court-métrage, Dans le labyrinthe, avec des effets qu'on ne reverra en France qu'avec le Futuroscope, soit des écrans multiples qui combinent différentes images ou qui offrent un panorama élargi. Cette présentation de l'Office National du Film du Canada a donné naissance à ce qui est maintenant connu sous le nom d'IMAX.
  • L'homme dans la cité explore les défis auxquels les grandes conurbations devront faire face à la fin du XXe siècle
  • L'homme et la santé expose les progrès effectués dans la médecine, dont la percée de l'heure : l'opération à cœur ouvert. Ironiquement, c'est à ce pavillon que les ambulanciers seront le plus souvent appelés, en raison de nombreux évanouissements de spectateurs...
  • Le génie créateur de l’homme comporte une exposition internationale d’œuvres d’Art, une exposition de photographies et une exposition de design industriel.
  • L’homme dans l’univers expose la découverte de l’Univers par l’Homme.
  • L’homme et la vie propose au visiteur de se promener à l’intérieur d’une représentation géante d'une cellule animale.
  • L’homme et la mer montre la relation qu’entretient l’Homme avec l’océan et propose une démonstration de plongée sous-marine dans un aquarium géant en plus de présenter, en première mondiale, la célèbre soucoupe de plongée du Commandant Jacques Cousteau.
  • L’homme et les régions polaires montre la découverte, l’exploration et la vie dans les régions polaires. On y présente un film dans une salle de cinéma dont les sièges sont placés au centre d’un plateau circulaire tournant, évoquant le lent mouvement des glaces polaires.
  • L’homme et l’agriculture expose les nouvelles techniques agroalimentaires tel les couveuses, les croisements d'espèces de plantes et l'aménagement des cultures.
  • L'homme à l’œuvre montre les diverses technologies utilisées par l'Homme.
  • L'apprenti-sorcier expose les divers défis éthiques découlant de la science et de la technologie

Autres pavillons notoires

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  • Le pavillon du Canadien National explore le thème du mouvement et du temps. Un film en 70 mm sur grand écran incurvé, intitulé Le Mouvement / Motion en fait l'éloquente démonstration.
  • Le pavillon Canadien Pacifique-Cominco projette un film sur écrans multiples : Nous Sommes Jeunes / We Are Young, un tableau de la vibrante jeunesse des années '60. Le visiteur est ensuite invité à jouer interactivement avec les cinq sens.
  • Le pavillon Polymer, autant par des installations ingénieuses que par son architecture audacieuse, rend compte des progrès dans le monde des plastiques et des composés de synthèse.
  • Le pavillon de la société Kodak éblouit le visiteur par ses avancements dans le domaine de la photographie. Un spectacle d'images projetées sur des jets d'eau termine la visite.
  • Le pavillon Kaléidoscope offre au spectateur une féerie de couleurs sur film avec ses trois salles de projection cintrées de miroirs qui donnent des effets d'infinité ou de volume dépassant la dimension du pavillon.
  • Le pavillon des Compagnies de téléphone du Canada présente tout d'abord son célèbre Cinéma 360 où six écrans concaves forment un cercle autour de la salle, emmenant le spectateur d'un bout à l'autre du Canada « en tapis magique », le film présenté Canada '67 avait été réalisé par les Studios Disney[13],[14]. La deuxième section du pavillon fait étalage des prodiges à venir dans le monde de la téléphonie, du tout nouveau téléphone à clavier, en passant par les fonctions domestiques que permettront le système à tonalités, jusqu'au vidéophone futuriste. À la sortie du pavillon, une application pratique attend le visiteur : des cabines téléphoniques insonorisées, à usage mains libres.
  • Le «pavillon» de La Ronde permet déjà aux jeunes et moins jeunes de s'amuser dans ses manèges.


Îles artificielles

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Afin de combler le problème d’espace pour accueillir les différents exposants, le maire de Montréal de l’époque, Jean Drapeau, développe une idée qui semble au départ saugrenue (pour certains): élargir une île déjà existante et créer une autre île sur le Fleuve St-Laurent.

C’est ainsi que l’Île Ste-Hélène telle qu’on la connait aujourd’hui apparaît et que l’Île Notre-Dame est créée. On déverse dans le fleuve près de 25 000 000 tonnes de résidus des travaux d’excavation du métro de Montréal. Le maire se trouve avoir eu raison, puisque le fleuve, ainsi que les différents cours d’eau qui parcourent le site d’Expo 67, constituent une attraction en soi.[15]

Il est de coutume que chaque exposition universelle laisse derrière elle un témoignage de tous ses progrès technologiques et idéologiques. À Paris en 1889, il y a eue la tour Eiffel et avant, à Londres en 1851, ce fut le Crystal Palace de Sir Joseph Paxton[16]. Pour Montréal, en 1967, c’est Habitat 67. L’architecte israélien Moshe Safdie, étudiant de la McGill University School of Architecture, a pour but, lorsqu’il conçoit Habitat 67 en 1964, de rendre pratique et moins coûteuse l'habitation en ville, tout en gardant les plaisirs et l’intimité des maisons privées de la banlieue. Il y voit une occasion rêvée d’industrialiser le processus de construction et ainsi d'augmenter la rapidité d’exécution des travaux. C’est dans cette optique qu’il imagine Habitat 67, un concept architectural ambitieux de 158 unités ou blocs de ciment pré-moulés, renforcés par une structure d’acier incorporée au moulage, empilés les un sur les autres, de sorte que le toit de l’habitation du dessous se trouve à être le jardin ou patio privé de l’appartement du dessus. Au total, 15 aménagements sont possibles, depuis des appartements à une chambre aux appartements à quatre chambres (idéaux pour y élever la petite famille). Les salles de bain (sauf la toilette), ainsi que les comptoirs de cuisine, sont faits d’un seul morceau de plastique moulé, ce qui rend facile et rapide l’entretien, et confère un style unique et futuriste à ces pièces, grâce à l’absence de jonctions dans le plastique. Les laveuses-sécheuses se superposent afin de maximiser l’espace. Les fenêtres, en angle sur deux façades des murs, permettent aux «Habitants» d’apprécier la vue sur la Cité du Havre et le Fleuve St-Laurent. Pour les locataires les mieux situés, il est possible d'apercevoir un petit aperçu d’Expo 67. Habitat 67 comprend l’air conditionné et une petite bibliothèque encastrée dans les chambres, des miniparcs et des terrains de jeux pour enfants. Présenté par l’architecte lui-même comme un projet expérimental, un prototype, ce dernier comporte toutefois quelques inconvénients, notamment au sujet de la rentabilité de l’investissement. [17]

Les designers chargés de l’identité globale d'Expo 67 se sont donnés pour mandat d’uniformiser et de standardiser le design de toutes les installations et commodités de l’événement, dans le but de créer une unité dans l’esthétique et le style. Ainsi, toutes les catégories de l’exposition sont couvertes et se complémentent, des bancs publics aux couverts et cendriers, des lampadaires aux panneaux de directions, en passant par les pavillons eux-mêmes, sans oublier le célèbre minirail.

Objets promotionnels et souvenirs (gadgets)

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Expo 67 opte pour une vaste production d’objets promotionnels qui, plus tard, deviendront des souvenirs, tous ayant le même style ou une parenté graphique (quelconque). Le logo y est apposé, de même que l’inscription «Expo 67 / Montréal, Canada», le symbole de la «Terre des Hommes», et une reproduction (généralement illustrative) des pavillons (ou spécifiquement du pavillon canadien).

Dans toute la gamme de produits offerts, on appelle «gadgets» tous les objets-souvenirs à l'effigie d'Expo 67, par exemple les foulards pour dames, chaussures, sacs de cuir, cendriers, cartes postales, broches et autres épinglettes, porte-clés, assiettes commémoratives de collection (plusieurs modèles), tasses, pichets de bière, pièces de monnaie commémorative, boules à neige. Certains contemporains ayant vécu l’Expo 67 (grands-parents ou aïeux) possèdent encore leur passeport de l’Expo, comme souvenir d’une époque remplie de découvertes, de surprises et de progrès.[18]

Mobilier urbain

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Après quelques problèmes d'uniformisation du mobilier rencontrés par le comité responsable du design des installations pratiques du site, on a recourt à Luis Villa, un designer industriel colombien oeuvrant à l’époque à Philadelphie. Celui-ci, en moins d’une semaine, présente au directeur de la portion design, Norman Hay, des croquis des plus intéressants et innovateurs. Les préoccupations de Villa coïncident avec les besoins urgents d’Expo en matière d’ameublement urbain, d’objets urbains et d’aménagement: une unification de l’identité générale et des plans à l’échelle de la ville. En ce sens, Villa veut que ces éléments soient le plus discrets possible, tout en proposant une certaine unité.

Afin de combler ces besoins, Villa propose au comité des socles de forme triangulaire en ciment multi-usages. Utilisés tels quels, ils servent de jardinières et de poubelles. Utilisés comme bases, ils servent de bancs publics (associés à quelques lattes de bois, créant une forme linéaire), de lampes et d’abreuvoirs.

Également, Luis Villa instaure un système d’éclairage des plus efficaces en respectant l’idée d’harmonie esthétique et identitaire de l’Expo 67. En effet, ses lampadaires de rues sont largement appréciés des visiteurs. Formés à la base d’un grand cercle de fibre de verre servant de réflecteur et surplombant un long cylindre contenant au sommet une lumière de forte densité, ces lampadaires s’avèrent être d'une grande efficacité. En effet, une douce lueur est créée par la réflexion de la lumière vive (sur le réflecteur) et forme un halo diffus autour du lampadaire.

Enfin, ce que certains visiteurs qualifient de «l’une des plus belles sculptures sur le site» se trouve être les célèbres cabines téléphoniques. D’allure spatiale, ces cabines, dont la base est constituée de socles triangulaires de ciment, se distinguent par leur toiture à la forme sphérique en acrylique transparent. Ces sphères donnent l’illusion d’une bulle au-dessus de la tête des utilisateurs, ce qui alimente l’impression d'un espace futuriste. Finalement et en complémentarité aux cabines téléphoniques et aux lampadaires, les clôtures sont de simples dispositions de barres de fer géométriques.[19]

Transports

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Avec 50 306 648 visiteurs (en date du 29 octobre 1967), 62 pays participants et près de 90 pavillons, l'Expo 67 est reconnue comme la plus réussie du 20e siècle. Les pavillons les plus visités sont: le pavillon de l'URSS (13 millions), le pavillon canadien (11 millions), le pavillon des États-Unis (9 millions), le pavillon de la France (8,5 millions) et finalement le pavillon de la Tchécoslovaquie (8 millions).

Dans le but d'assurer le bon déplacement de cette foule à travers le site d'Expo 67, les organisateurs mettent à la disposition du public de nombreux moyens de transport. Ils développent des modèles de transporteurs efficaces et esthétiques. Ainsi, mis à part le métro (déjà connu) et l’autobus, qui sont déjà en fonction, plusieurs autres moyens de transport sont développés. En voici quelques-uns:

L’Expo-Express
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Minimétro constituant le principal service de transport de l’Expo 67, et pouvant accueillir 1000 passagers, il dessert quatre stations sur le site, et son réseau s’étend sur 5,7 km, d’une île à l’autre. Fait surprenant: le temps d’attente entre chaque embarquement n'est que de 5 minutes.

Le Minirail
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Après l’Expo-Express, le Minirail constitue le deuxième moyen de transport de l’Expo 67. Il est apprécié des visiteurs pour sa progression plutôt lente, qui permet d’apprécier la vue en plongée qu’offrent les différents pavillons, et de profiter d'une ballade relaxante après une longue journée de marche sur le site. Également, le Minirail pénétre à l’intérieur du pavillon des États-Unis, appelé maintenant la Biosphère, et permet aux visiteurs de contempler des reproductions gigantesques de stars du cinéma américain et autres oeuvres d’art à grande échelle faisant partie du pavillon.

La Balade
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Ce petit train pneumatique se balade et accueille les passagers sur les îles de l’Expo 67.

Le Vaporetto
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Le Vaporetto est un bateau-mouche qui navigue sur les canaux et cours d’eau du site de l’Expo 67. Il a l'avantage d'offrir un autre point de vue sur l’Expo.

Le Pedicap
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Sorte de pédalo terrestre, ce petit véhicule équipé d’un pare-soleil et de deux sièges permet de se déplacer plus aisément entre les différents kiosques et pavillons.[20]

Publicité

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Le service de publicité est fondé dès 1964 [21] et prépare une campagne mondiale. Jusqu'en septembre 1965, il est constitué de 8 membres, après il augmente à douze [22] pour répondre à l'augmentation de la charge de travail.

Ce service à pour mission de s'occuper de:

  • La Production de vidéos informatives
  • La créations de brochures et dépliants informatifs sur les multiples aspects de l'exposition
  • Les relations publiques
  • La production et distribution des publicités commerciales à travers différents médiums.

Au début du processus, le travail du comité est principalement de s'occuper des diverses brochures et affiches destinées aux exposants et à tous ceux qui vont participer à la réalisation de l'exposition. Plusieurs rencontres par années sont organisées avec les contracteurs et publicitaires. Dès 1965, les campagnes publicitaires destinées à grand public sont réalisées. Les premières éditions de la brochure "Voici l'Expo 67" ne sont traduites qu'en français, anglais et russe, mais elles seront traduites en trois langues supplémentaires par la suite, soit l'italien, l'allemand et l'espagnol[23].

La campagne publicitaire est principalement diffusée en Amérique du Nord, spécialement dans les grands centres urbains des États-Unis. À Montréal, les publicités ne visent pas à convaincre les habitants à venir à l'Expo 67, mais plutôt à participer en inscrivant leurs maisons à Logexpo (un système qui consiste à louer une chambre de leur maison pour palier au manque de place dans les hôtels montréalais).[24]

L'Exposition Universelle coïncidant avec le centenaire canadien, plusieurs publicités réalisées par le comité de publicité du centenaire invitent le public à aller à Montréal pour voir l'Expo 67.

En août 1966, le comité s'occupe de la conception d'une brochure de 12 pages en couleurs, destinée au Reader's Digest. C'est la campagne la plus considérable jamais publiée, à l'époque, elle coûtera 450 000 $[25]

Chanson Thème

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La chanson thème de l'expo fut écrite par Stéphane Venne[26] et choisie parmi les 2200 inscriptions au concours commandité par Sun Life dans le cadre du Festival du disque. La chanson est diffusé principalement à la radio et pour les publicités télévisuelles.

"Un jour, un jour" est chanté par Donald Lautrec et Michèle Richard


Design graphique

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Le design graphique de l'Expo 67 est assuré par Le Programme de graphisme et d'affichage de la Compagnie de l'Exposition de 1967, avec à sa tête Georges Huel, dessinateur de l'affiche officielle de l'Expo. On y développe la campagne publicitaire, les publications, l'affichage et la signalétique de l'Expo 67. D'autres graphistes sont engagés par la Commission des expositions du gouvernement canadien, afin de concevoir plusieurs publications et documents de signalisation et d'identification. Parmi ceux-ci, on retrouve Paul Arthur, Burton Kramer, Frank Mayrs et Neville Smith.[27]

Créé par le designer montréalais Julien Hébert, le logo «Terre des Hommes» est constitué d'une répétition d'un ancien symbole représentant un homme debout. Chaque paire représente l'amitié, et la distribution autour d'un axe circulaire évoque l'amitié universelle, un thème au coeur de l'exposition. La typographie utilisée est Optima.[28]

Signalétique

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Le Département de l'Aménagement s'occupe la signalétique de l'événement. Celle-ci se démarque des expositions précédentes par son utilisation presque exclusive d'icônes et de signalisation graphique. Considérant que les visiteurs viennent de nombreux pays différents, et donc ne parlent pas la même langue, le comité en charge de la signalétique, formé de Paul Arthur en collaboration avec Graform Associates, à opté pour un langage graphique simple, clair et actuel que tous peuvent comprendre du premier coup d'oeil. [29] La typographie utilisée pour les panneaux, instructions, thèmes de l'exposition et autres messages en petits caractères se doit d'optimiser la lisibilité et la compréhension. Pour ce faire, le comité opte pour le caractère Univers de Frutiger, un caractère sans empattements au dessin simple et moderne, qui confère un style actuel à l'Expo.[30] Comme procédés d'impression, on utilise la décalcomanie de vinyle, le Néoprint et la sérigraphie.[31] Le comité utilise également un code de couleurs afin de diriger le public composé du rouge, bleu, jaune, pourpre, orange et le vert foncé. Le rouge identifie uniquement les installation d 'urgence et de secours. Le bleu est utilisé pour les biens et services, tels que les voitures, camions, tondeuzes à gazon, trains, bateaux et portes des toilettes. Pour les autres couleurs, le jaune est réservé à l'identification de l'Île Notre-Dame, le pourpre à la Cité du Havre, l'orange à la Ronde et le vert foncé à l'Île Ste-Hélène. [32]

Une vingtaine d'icônes sont créées pour l'évènement, les plus notables étant:

  • Les premières icônes représentant une silhouette stylisée d'homme et femme pour différencier les toilettes. Trop similaires, ils seront modifiés au cours de l'Expo.
  • Une icône de flèche standardisé pour tout usage.
  • Des silhouettes d'animaux servant à différencier les zones de stationnement. Ces derniers sont particulièrement appréciés par le public.

Affiches

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De multiples affiches sont créées pour l'occasion et mettent en scène plusieurs types de jeux graphiques. L'on retrouve de l'architecture, des jeux graphiques, illustration et photos. L'unité visuelle est formée non pas par les sujets, mais par les mises en page moderne et les jeux de couleurs. Outre George Huel, qui a conçu l'affiche officielle d'Expo 67, c'est Guy Lalumière qui réalise les affiches des pavillons culturels.[33] Les affiches promotionnelles proposent des photographies en couleur des hôtesses, des pavillons ou du site, ainsi qu'un slogan accrocheur, tandis que les affiches des pavillons culturels s'inspirent du design européen dans leur composition. Les informations y sont disposées de façon organisée et hiérarchisé, en adoptant un style raffiné du traitement de la typographie.

La mode: costumes des hôtes et hôtesses

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La mode et les costumes des hôtes et hôtesses varient de pays en pays. Or, la tendance dominante est sans contredit la mini-jupe, fraîchement arrivée de Grande-Bretagne avec Mary Quant. En effet, La Principauté de Monaco opte pour un élégant cardigan bleu et or ainsi qu’une mini-jupe marine. Pour le Canada, les garçons de table portent des costumes d’inspiration esquimaude, et les femmes des chapeaux ronds assortis à leurs robes rouges et souliers blancs (couleur du pays). Les tenues des hôtesses d’Afrique sont très conservatrices, avec leurs tuniques longues jusqu’aux pieds, de couleurs terres et aux motifs tribaux.[34] Les serveuses du Ceylan (Sri Lanka), quant à elles, portent un costume traditionnel. Pour la Grande-Bretagne, les hôtesses rendent les visiteurs nostalgiques avec leurs mini-jupes qui rappellent Chelsea (Londres). La cité du Havre a, contrairement aux autres pays, décidé d’arborer des costumes beaucoup moins traditionnels. Les hôtes et hôtesses accueillent les visiteurs avec un costume où des artères et un système nerveux sont illuminés tour à tour. Tandis que d’autres portent des organes artificiels et prothèses qui sont utilisés en médecine. Les hôtes de la Barbade sont vêtus d’une chemise blanche ornée des armoiries du pays. Les femmes, quant à elles, portent de grandes robes légères blanches et bleues. Il y a aussi les représentants de l’Autriche, qui arborent le style des yodleurs: un haut blanc et bleu et une jupe rouge digne des spectacles de yodle qui ont vu le jour en Suisse et en Autriche. Les Belges, eux, sont vêtus comme des hauts placés (de grande importance) largement décorés de l’armée. Les femmes portent, dans le même style, un ensemble beige et blanc digne d’une première dame. L’Ontario, lui, est particulier. En effet, les femmes portent de longues tuniques grises avec chapeaux et talons hauts blancs. Pour le Québec, il est décidé que le bleu sera la couleur dominante des uniformes du personnel. L'uniforme des hôtesses du Québec, dessiné par Madeleine Arbour, est composé de petites robes ajustées brunes et bleues avec des chapeaux bleus. Il est intéressant de noter que la plupart des hôtesses ne communiquent qu’avec leurs mains.[35] [36]


Événements

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  • En protestation contre l'attitude canadienne en regard du conflit opposant Israël et ses voisins arabes (La Guerre des Six Jours), le pavillon du Koweït ferme ses portes et quitte l'exposition.

Notes et références

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  1. Guide Officiel Expo 67. Toronto: Les Éditions Maclean-Hunter Ltée. 1967. p.29
  2. FULFORD, Robert. 1968. This Was Expo. Toronto: McClelland and Stewart Limited, Illustrated Books Division - p. 39
  3. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 46-47
  4. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 56
  5. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 43, 48
  6. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 41-42, 49
  7. BARNES, Carolyn, HALL, Barbara et JACKSON, Simon. 2009. «Relaxed and Comfortable: The Australian Pavilion at Expo '67». Design Issues. En ligne. Volume 25, No 1 - p. 81. In Art Full Text. http://www.ebscohost.com/academic/art-full-text/. Consulté le 11 octobre 2012
  8. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com - Rubrique «Pavillons». Consulté le 15 octobre 2012.
  9. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com - Rubrique «Pavillons». Consulté le 15 octobre 2012.
  10. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 52
  11. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 44
  12. Panrama
  13. (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 86
  14. « Expo67 MelBenSteph/Brouillon » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  15. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 10
  16. JACKSON, Anna. 2008. Expo: International Expositions 1857-2010. London: V&A Publishing - p. 122-123
  17. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 109-124
  18. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com. Consulté le 15 octobre 2012 - Rubrique «Gadgets»
  19. FULFORD. 1968. Toronto: McClelland and Stewart Limited - p. 75-78, 84-85
  20. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com. Consulté le 15 octobre 2012 - Rubrique «Transports»
  21. Compagnie Canadienne de l'Exposition Universelle de 1967. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967. Ottawa: Imprimeur de la Reine, tome 1 - p. 577
  22. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967, tome 1 - p. 580
  23. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967, tome 1 - p. 583
  24. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967, tome 1 - p. 588
  25. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967, tome 1 - p. 584
  26. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com. Consulté le 20 octobre 2012 - Rubrique «Le Thème Musical»
  27. STACEY, Robert. S.d. L'Encyclopédie canadienne - Arts graphiques et graphisme. En ligne. http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/arts-graphiques-et-graphisme. Consulté le 17 octobre 2012.
  28. N.d. 1967. Guide Officiel Expo 67. Toronto: Les Éditions Maclean-Hunter Ltée - p. 29
  29. Society of graphic designers. S.d. The Society of Graphic Designers of Canada 1996 Recipients. En ligne. http://www.gdc.net/about/fellows/articles75.php. Consulté le 20 octobre 2012.
  30. Compagnie Canadienne de l'Exposition Universelle de 1967. 1963. "Expo 67 - Normes et signalisation". N.d. - p. 12
  31. 1963. Expo 67 - Normes et signalisation - p. 21
  32. 1963. Expo 67 - Normes et signalisation - p. 22
  33. STACEY, Robert. S.d. L'Encyclopédie canadienne - Arts graphiques et graphisme. En ligne. http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/arts-graphiques-et-graphisme. Consulté le 17 octobre 2012.
  34. WHELAN, John. S.d. Expo 67: A photo collection about Canada’s Centennial Celebration. En ligne. http://expo67.ncf.ca/. Consulté le 12 octobre 2012 - Rubrique «Hostesses»
  35. BANTLEY, Bill. 1967. Visitez l'Expo avec Bill Bantley. Montréal: Gazette Printing Company (limited) - N.d.
  36. MORENCY, Daniel. S.d. Terre des Hommes: L’Exposition Universelle de Montréal de 1967 et ses pavillons et La Ronde. En ligne. http://expo67.morenciel.com. Consulté le 15 octobre 2012 - Rubrique «Hôtesse»

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Monographies

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  • Compagnie Canadienne de l'Exposition Universelle de 1967. 1969. Rapport général sur l'Exposition universelle de 1967. Ottawa: Imprimeur de la Reine, tome 1, 668 p.
  • Compagnie Canadienne de l'Exposition Universelle de 1967. 1963. "Expo 67 - Normes et signalisation". N.d. 66 p.
  • N.d. 1967. Guide Officiel Expo 67. Toronto: Les Éditions Maclean-Hunter Ltée, N.d.
  • JACKSON, Anna. 2008. Expo: International Expositions 1857-2010. London: V&A Publishing, 128 p.
  • FULFORD, Robert. 1968. This Was Expo. Toronto: McClelland and Stewart Limited, Illustrated Books Division, 203 p.
  • BANTLEY, Bill. 1967. Visitez l'Expo avec Bill Bantley. Montréal: Gazette Printing Company (limited), 96 p.

Articles de périodique en ligne (bases de données)

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  • BARNES, Carolyn, HALL, Barbara et JACKSON, Simon. 2009. «Relaxed and Comfortable: The Australian Pavilion at Expo '67». Design Issues. En ligne. Volume 25, No 1, p. 80-93. In Art Full Text. http://www.ebscohost.com/academic/art-full-text/. Consulté le 11 octobre 2012

Sites web

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