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Jean Larroque est un officier français, né le 16 juillet 1904 à Garches et mort le 2 décembre 1965, à Jaunay-Clan.

Biographie modifier

Avec l'aide de l'Etat des Services (Source Archives du Service Historique) et 750 pages de sa biographie:[Quoi ?]

Né à Garches l’aîné de cinq, une fille et 3 garçons. A 14 ans il va avec sa mère à vélo de saint Germain en Lay à Versailles à l'occasion du traité éponyme.[pertinence contestée]

Études scolaires très brillantes[non neutre], il saute même la classe de Quatrième[pertinence contestée], tout lui promet d'entrer à l'Ecole Polytechnique[Interprétation personnelle ?]. Première présentation au concours d'entrée: échec. L'année suivante, toujours à Ginette réussite à Centrale, mais échec encore à Polytechnique. Troisième essai l'année suivante, encore échec, mais il avait présenté aussi Saint Cyr qu'il réussi grâce, disait-il, à ses souvenirs de la géographie du programme de 7°(CM2)! Il intègre dans les derniers, mais il trouve sa voie et sort de Saint Cyr 11°. Il se découvre excellent tireur...

Engagé volontaire au titre de l'Ecole spéciale militaire de Saint Cyr le 01/10/1925, il est nommé Sous Lieutenant le 01/10/1927, et choisit l'Infanterie de Marine qu'on appelait la Coloniale.

Il fait un passage comme Instructeur à l'École de Saint Maixent, puis il est affecté au BTS du Tchad (1928), puis RTS groupe III (1929), Méhariste au Groupe nomade de Borkou. La vie de méhariste lui plait beaucoup.

Promu Lieutenant le 01/10/1929, Groupe nomade du Tibesti (1930), 21° RIC (1931), BTS N°1 (1932), Groupe nomade de Chinguéti (1932), Groupe nomade d'Adjil (1933), Groupe nomade d'Atar (1934), détaché au Service Géographique de l'AOF (1935). Il arpente les déserts avec ses boussoles, ses pendules et son sextant, comme avant lui, au Maroc, Charles de Foucauld, et après lui François Garbit. Il gardera aussi longtemps un contact avec Théodore Monod. Voir "Meharées" de cet auteur. Il croise aussi aux confins Mauritanie-Maroc le futur Général Diego Brosset qui faisait partie de l'EM du Général Giraud, (1934). Il le retrouvera au débarquement de Provence quand celui-ci commandait la 1°DFL, mais sera accidenté mortellement avec sa Jeep devant Belfort.

Promu Capitaine le 25 mars 1935, 21° RIC, puis 1°RTS (1936), BTS N°1 (1937), Groupe nomade d'ATAR, d'ACJOUJT, repasse au Service géographique de l'AOF (1938-1939) aux Confins Libyens du Niger, Mission géodésique qui lui vaudra les félicitations du Service géographique (voir ci-dessous 1° Citation). Les relevés géographiques et bornages aux confins servent encore en 2017 aux missions "Barkhane".

Il passe peu de temps en France, il se heurte à ce qui sera une des causes de la défaite qui va venir : la sclérose de l'Armée et "le pinard qui tient lieu d'instruction", il se fera traité d'"agité", on le voit mal tourner en rond dans une caserne parisienne. La vie au désert lui allait mieux! Pas dormir, pas manger, toujours courir, cela lui fera un entrainement formidable aux combats qui vont venir bientôt.

Son Frère André saute sur une mine (1939). Mort pour la France. Affecté au 1° RIC, puis 5°, puis 6° RIC, il fait des prouesses pour ralentir les "boches", il est blessé lors d'une contre attaque à la baïonnette en mai 1940, une grosse balafre au visage. Ses tirailleurs qu'il galvanise auraient donné leur vie pour leur capitaine. Il faut citer là le lieutenant Ghesquières. Revenu prématurément (il avait appris que son unité était encore engagée) d'une permission de convalescence, ses tirailleurs lui font une fête incroyable de retour parmi eux. (Voir trois autres citations). Mais c'est l'Armistice, il demande au Commandant Bedoin la permission de s'évader pour ne pas laisser les tirailleurs sans encadrement. Il s'évade avec son camarade de Crèvecœur et après bien des péripéties et une longue marche, pas mal de chance et l'aide de paysans, ils arrivent en zone libre.

Il se refait une santé à Ussel où il a un rôle de sous préfet : Organiser les trains de ravitaillement pour la région parisienne...Il fait un bref passage au Cabinet du Ministre de la défense à Vichy.

Affecté Instructeur à l'ESM de Saint Cyr réfugiée à Aix en Provence. Il y déploie à nouveau son talent de meneur d'hommes, mais pas d'autorisation de maniement d'armes... Il y avait de tout, des Saint-Cyriens, des hommes de troupe, des évadés et un moral à remonter : "il faut brûler Berlin", mais "le chemin de Berlin passe par Bamako". L'avenir allait lui donner raison!

Il rencontre sa future en septembre, fiançailles en octobre, mariage en décembre! une bretonne, une solide, une fille d'un héros de DIXMUDE .

Promu Chef de Bataillon le 25/12/1941, 21° RIC (1942), affecté à l'Etat-Major du Cdt Militaire de la Côte d'Ivoire (1942). Naissance de son premier fils loin de son père (1943). Désigné comme Commandant en second de l'Ecole des Aspirants de Cherchell (1942). Là encore il galvanise les hommes. Une anecdote: 3 ans après son passage, le lieutenant Voisard, qui le retrouvera en Indochine, entendait encore de la part des instructeurs les phrases "choc" du commandant Larroque qui étaient restées dans la tradition de l'école...Exemple qui a déjà donné lieu (en 1941) à une caricature de lui par ses élèves:"l'infanterie doit être à cheval sur le dernier obus"!

Promu Lieutenant Colonel le 25/03/1944. Affecté au R.C.C.C. Débarquement de Provence 15/08, prise de Toulon et Campagne de France, guerrier plein d'allant, toujours là où ça chauffe le plus, cela pourrait être sa devise! Combats du Doubs, libération de l'Alsace, Battenheim. Une anecdote qui a marqué l'EOA qui a défendu son dossier à la proposition du nom de parrain de promotion (en 2001, arrivé 2° au vote des élèves): Il arrive - pourquoi ça n'avance plus là? - Mon colonel, il y a une batterie allemande qui condamne le passage, on ne sait pas exactement où elle est. - bon, je vais foncer avec mon automitrailleuse, ils vont me tirer dessus, ils vont me manquer, mais vous les aurez repérés et vous tirez dessus! et c'est ce qui s'est passé. Comme dit l'autre, son chauffeur n'avait pas choisi la planque!! ( Voir 4 autres Citations.) Comme disait le Général Briand, n'oubliez jamais de dire que l'hiver 44-45 a été épouvantablement froid. Passage à l'État Major du Général Salan, puis nommé au commandement du pont sur le Rhin de de Lattre, une anecdote: celui-ci arrive sans prévenir malgré les sirènes qui le précédaient, et veut passer de l'autre coté du Rhin, impossible mon Général, je fais passer dans l'autre sens les ambulances, les camion vides etc, colère de de Lattre, "finalement vous ne valez pas mieux que les autres", cette phrase mesure les quantités de qualités qu'on avait dû lui dire sur le Colonel Larroque, qu'il considérait comme l'un de ses "maréchaux".

Il est promu Colonel à titre exceptionnel le 25/01/1945. Notons que son deuxième frère est grièvement blessé à la tête.

Il est nommé Instructeur à Roufach. Encore instructeur!

Affecté au 5° RTS de Fes (Maroc), dont il prend, début 1946, le commandement. Naissance de son 2° fils, cette fois il est présent! Mais, fin 1946, c'est l'Indochine au moment où les Viets attaquent partout. Sa femme et ses 3 garçons ne le rejoindront qu'en février 1948.(naissance du 3° en Bretagne, 1947)

Affecté 23° RIC. Libération de Tourane et Hué. (Voir Citations 9 et 10). "dynamisme débordant", "inlassable activité". Il se montre encore chef de guerre valeureux. Naissance à Hué de sa première fille 1949.

Retour en France, affecté à la CEMTC le 05/07/1949. Naissance de son 4° garçon, 1950. Puis désigné Commandant Militaire du Tchad 08/10/1951 au 12/04/1954. Le Tchad n'était pas encore complètement pacifié. Naissance de sa 2° fille à Fort Lamy, 1952. Une anecdote, attendant le bac de Chagoua, il croise un contingent de recrues arrivant de Douala, il leur adresse un discours sur la valeur du marsouin, l'exemplarité et le respect des populations. Retour en France 1954, naissance à Brest de son 5° garçon.

Puis c'est l'Algérie, affecté en qualité d'adjoint au Général Commandant la Division d'ORAN le 14/10/1955. Puis Commandant la subdivision de Tlemcen. Voir 11° Citation. Drôle de guerre, pour la gagner et finalement la perdre!

Promu Général de Brigade le 01/04/1956.Affecté au CMISOM (07/1956), dont il est directeur. Puis Auditeur au Centre des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Naissance de son 6° garçon à Versailles 1958.

Il prend le commandement de la 1° Brigade d'AOF (15/09/1958). Et commande tout le Sénégal et Mauritanie, sauf le point d'appui de Dakar, Il est basé à Saint Louis. Ses inspections l’amènent à visiter les groupes nomades de ses débuts... mais rentre définitivement en France en juin 1961, il lui reste 4 ans à vivre, a t'il passé plus de 4 ans sous le même toit?? Naissance de son 7° et dernier garçon 1962.

Atteint la limite d'âge de son grade le 16/07/1962. Tué dans un " AVP" le 02/12/1965. Oui un 2S, comme un clin d’œil du destin. A son enterrement, un détachement du RICM et sa musique militaire, le régiment le plus décoré de France rend un dernier hommage à son grand ancien.

La vie d'un Marsouin modifier

En trente deux ans de service, il ne reste que douze ans en métropole: officier méhariste au Tchad et en Mauritanie, la Deuxième Guerre mondiale, l'Indochine, l'Algérie jusqu'à général commandant les troupes françaises au Sénégal et Mauritanie. Grand officier de la Légion d'honneur, onze fois cité dont 5 fois à l'ordre de l'armée,il est tout à la fois un guerrier, un explorateur, un administrateur et un éducateur. Ce sont là les quatre caractéristiques du soldat de marine. En octobre 1957,lors d'une allocution comme commandant du Centre militaire d'information et de spécialisation sur l'outre-mer, (CMISOM ancêtre de l'EMSOME) :"Il y a beaucoup à faire outre-mer pour les gens de bien et de valeur" dit-il fort de son expérience. "Il n'y a plus de place d'ailleurs pour les médiocres : le moindre soldat doit être un ambassadeur.Ce sera votre compétence, votre équité, votre pureté [...] qui seront les conditions du maintien [...] avec votre intelligence, votre sens du devoir, et aussi avec la parcelle d'amour chère au Maréchal Lyautey".[1]

Le général Larroque a eu neuf enfants dont certains ont servi sous les drapeaux. Ils se sont attachés à réunir la correspondance de leur père et ses différents carnets de notes, constituant un recueil d'une grande richesse permettant d'éclairer son caractère, ses conviction et sa foi.

Un homme de guerre modifier

L'esprit guerrier et le sens du devoir, le général Larroque en témoigne quand il écrit comme jeune lieutenant méhariste:"enfin je vais apprendre mon métier, qui est de faire la guerre". Comme capitaine au front en 1940 : "Guerre de mouvement, intéressante mais dure, très dure. Entraînement à ne pas dormir, manger etc et à combattre assez souvent. Ai dégagé dans un assez joli combat le 21. On les aura, mais il faut TENIR !", comme instructeur en 1944:" Retenez surtout l’importance du Moral à la guerre, sachez préparer la valeur morale de votre troupe, que vous soyez caporal, sous officier ou aspirant. Beaucoup d'entre nous ne reverront jamais nos villages, nos maisons, nos familles; je leur donne donc rendez-vous au paradis des braves".[1]

Un homme de volonté[non neutre] modifier

De son courage, d'autres en témoignent. Le mémoire de proposition pour le grade supérieur, en 1940 dit :"Ne vivant que pour la guerre, avait préparé son unité au combat avec un soin méticuleux et en avait fait un outil de guerre au point, et de tout premier plan. Le 23 mai, a empêché l'ennemi de prendre pied sur sa position en contre-attaquant à la baïonnette avec ses Tirailleurs. Blessé au cours de l'action, a refusé de se faire évacuer. Le 15 juin, s'est battu splendidement se frayant un passage à travers les lignes allemandes. Le 20 juin, a chargé à deux reprises à la tête de son unité. Prisonnier de guerre le 23 juin, s'est évadé le jour même. Et ses tirailleurs lui écrivent. "Votre geste de bravoure m'a frappé pour toujours à mon esprit, j'ai toujours dans ma mémoire votre photo vous êtes passé deux fois au dessus de moi avec du sang coulant sur vos joues" en juillet 1941[1].

Un homme de cœur[non neutre] modifier

Mais si l'esprit guerrier et le sens du devoir ne sont pas l'apanage du colonial, ce dernier doit savoir faire preuve de qualités humaines particulières, faites d'empathie pour les soldats, du souci de la troupe et de la confiance envers les populations d'outre-mer. Le général Larroque, ordinairement sans concession dans ses jugements, aime néanmoins passionnément ses hommes. Ils les admire et veut reconnaître leur qualités propres. Évoquant ses tirailleurs à son frère lui même officier dans l'infanterie coloniale, il écrit en mai 1940, entre deux combats :"mes Tirailleurs à moi, presque tous d'active ont été épatants, je n'en finirais pas de te citer des chics types". Cette attention et cette délicatesse pour ses subordonnés, il les exprime aussi en Indochine quand il écrit à la famille d'un de ses hommes tué au combat en 1949:" je puis vous assurer que je garderai de lui le souvenir d'un honnête homme et d'un beau soldat. Depuis bientôt dix ans que je fais la guerre, j'ai vu mourir beaucoup de mes camarades, de mes subordonnés et j'ai perdu deux frères depuis 1939; aussi je sais que la douleur des familles n'a rien à espérer sur terre et je ne me permettrai pas de vous adresser de vaines paroles de consolation".[1]

Un homme d'enthousiasme[non neutre] modifier

Être dans la coloniale c'est aussi faire sien des savoir être et des savoir-faire hérités d'une longue tradition:" Nous autres, troupes de la Marine, avons gardé le point de vue des marins, facilité par la rupture, la séparation qu'impose le service sur un bateau". Le goût du mouvement, de la découverte de l'environnement géographique et humain s'expriment dès le début. En Mauritanie, en 1933, il s'exalte de ses conditions de vie : " C'est bien la vie méhariste: on ne peut jamais prévoir ce que l'on fera dans une heure. C'est ce qu'il y a d'épatant : il n'y a pas de limites à nos possibilités. Il n'y a que le métier de soldat où l'on puisse faire tout cela, allègrement, avec goût. Faire son boulot et prendre le temps comme il vient, avec le sourire" et se lie avec les grands noms de l'exploration scientifique comme "Monsieur Théodore Monod (...) avec qui je blague souvent au sujet du pays, de sa géologie et tout...". Novateur, il inaugure la moto comme moyen de se déplacer dans le Sahara en 1936, portant cette appréciation prophétique :"qu'en ce lieu, cet engin n'a d’intérêt que sportif !". Il trace les cartes d'une grande partie du Sahara, localisant et baptisant par exemple la passe de Salvador car "il y a trois arbres dits Salvadora Persica".[1]

Un homme de paix modifier

Toujours en Mauritanie, il emploie des méthodes coloniales qui continueront à être appliquées en Indochine et en Algérie : "je soutiens que la tradition coloniale est d'engager au plus tôt dans nos rangs les gens qui nous tiraient dessus hier", tout en sachant n'user de la force qu'avec discernement et à bon escient car :" notre seule présence offensive a inspiré de sages réflexions aux Ouled Delim, qui maintenant demandent la paix. Et le gouverneur sera bien content de faire la paix avec ces gens qui l'empêchent de dormir depuis un an". En Annam, il affirme " actuellement, pour avoir cette paix, il faudra peut-être faire un peu la guerre. Je ne le souhaite pas. Je ne veux que le bien de ces gens et des Français d'Indochine et non la misère des uns pour l'enrichissement des autres".

" Le général Jean Larroque personnifie pleinement les vertus premières d'un soldat de marine. Il dit ce qu'il pense et fait ce qu'il dit. A travers sa correspondance privée, on peut largement s'en rendre compte, car il parle à cœur ouvert. L'image qu'il laisse n'est pas celle d'un temps révolu, d'une sorte d'âge d'or passé de la Colo. Ce qu'il a vécu, les soldats de marine du temps des OPEX n'ont pas cessé de le vivre, mais sous une autre forme, en opération comme en mission de courte durée ou en séjour. Ce sont bien ces mêmes dispositions qu'il faut avoir pour mener au mieux les missions d'aujourd'hui.[2] "

Extrait de l'article du Colonel PÉREZ, chef du département histoire et symbolique du SHD.

11 Citations modifier

1. Citation à l'ordre des troupes du Groupe de l'A.O.F. modifier

O.G. n° 19 en date du 5 avril 1935 du GCS des troupes des l'A.O.G.[3]

" Brillant officier saharien. Accompli du 6 décembre 1934 au 15 mars 1935 une campagne géodésique remarquable dans le Sahara Occidental, vérifiant, relevant et précisant de nombreux points qu'il y avait intérêt à déterminer avec exactitude. Mission exécutée au cours d'une magnifique randonnée, partie en auto, partie (2.500 kms) à chameau, qui lui permit de relever les points de TAODENI-AIOUM ABDEL MALEK-CHEGGA-LE-KSAIB-AGARAKTEM-TINIOULIG. Travaux du plus haut intérêt pour notre service géographie."

2. Cité à l'ordre du Régiment modifier

Ordre n°26 en date 18 décembre 1939 du Colonel Cdt le 6ème R.I.C [4]

" Commandant un point d'appui en voie d'organisation et sans abri, a évité des pertes certaines à sa compagnie au cours d'un sérieux bombardement d'artillerie, en déplaçant judicieusement ses groupes en fonction du tir ennemi auquel il s'est courageusement lui-même exposé."

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939/1940 avec étoile de bronze.

3. Citation à l'ordre du corps d'armée modifier

Ordre n° 38 en date du 18 février 1940 du Général cdt le 8ème CA - Homologuée au JOEF du 27 juin 1941, page 187 CG[5]

"Magnifique Officier d'une bravoure et d'une audace déjà légendaire. Véritable entraineur d'hommes, a su communiquer à ceux qu'il commande l'ardeur et la foi qui l'animent. A réussi à faire de sa compagnie une unité combattante de premier ordre. Toujours sur la brèche, a pris à plusieurs reprises notamment les 17, 18, 21, et 26 décembre 1939 et 24 janvier 1940, le commandement de reconnaissances difficiles qui ont rapporté de précieux renseignements."

Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil.

4. Citation à l'ordre de l'armée - accompagnant la nomination au grade de CHEVALIER dans l'ordre national de la Légion d'Honneur. modifier

arrêté du 23 août 1940 - JORF du 14 septembre 1940, p.4997[6]

"Officier remarquable, faisant preuve au combat d'un allant, d'un cran et d'un mépris du danger qui font l'admiration de tous. Déjà deux fois cité, vient de se distinguer à nouveau, en tenant tête à un ennemie bien supérieur en nombre à qui il a infligé des pertes considérables. S'es emparé de haute lutte de six mitrailleuses légères. Quoique blessé, a refusé de se laisser évacuer et a continué d'assurer le commandement de sa compagnie."

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939/1945 avec palme.

5. Citation à l'ordre de la division modifier

O.G. N°5 du Général Cdt la 9ème D.IC. - Décision du Général Cdt le 1er C.A. en date du 15 janvier 1945[7]

"Détaché en liaison auprès du R.I.C.M. au cours des opérations du 19 au 25 novembre 1944, est intervenu plusieurs fois personnellement avec efficacité dans les opérations, notamment à Battenheim (21.11.44) où l'engagement opportun d'un peloton de T.D. a permis de réduire rapidement la résistance d'ennemis tenaces et nombreux"

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec Étoile d'Argent.

6. Citation à l'ordre de l'Armée. modifier

Décision N°633 en date du 16 janvier 1945 J.O. du 27 mai 1945 page 447 G.[8]

"Officier Supérieur d'un rare courage et d'un dynamisme ardent. Placé à la tête d'un détachement de Tanks Destroyeurs mis à la disposition du Général Commandant le Détachement Nord de Mulhouse, a pris directement le commandement d'éléments appelés à intervenir lors de la contre attaque ennemie sur Meyershof le 24 janvier 1945 et lors de l'attaque sur la cité Kullmann le 28 janvier 1945. A Meyershof a contribué dans une large mesure par son action personnelle à anéantir un détachement blindé allemand d'élite, détruisant un Jagdpanther, cinq A.M. et capturant trois autres A.M. A la cité Kullmann, a coordonné l'action de ses Tanks Destroyers qui détruisirent deux Jagdpanther et des chars. Au cours de ces deux actions fut constamment un magnifique exemple de décision et d'audace, galvanisant ses équipages et animant également le combat des chars qui participaient aux actions".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

7. Citation à l'ordre de l'Armée. modifier

Décision N° 1.106 en date du 4 septembre 1945 - J.O. du 2.12.1945 page 987 G - citation collective .[9]

" Splendide régiment de chasseurs de chars. Sous les ordres du Lieutenant-Colonel CHARLES, aux magnifiques qualité de chef, assisté du Lieutenant-Colonel LARROQUE, a participé brillamment à la prise de Toulon. S'est à nouveau distingué au cours des opérations du Doubs et de la Haute-Alsace. Pendant la phase de rupture de la position ennemie, du 14 au 17 novembre 1944, dans la poche du Doubs et entre le Doubs et la frontière Suisse, a constamment appuyé l'infanterie au plus près, faisant preuve de la plus belle camaraderie de combat. Au cours de la période d'exploitation, ayant reçu la mission de tenir ouvert l'axe de communication Delle-Seppois, s'est emparé le 20 novembre malgré une vive réaction de l'ennemie, des villages d'Ueberstrass, Largiteen, Friesen et Hirsbach. Soumis les 21 et 22 novembre à Friesen, à deux violentes contre attaques ennemies appuyées de chars Jagdpanther s'est accroché au terrain conquis et l'a conservé victorieusement, puis, reprenant sa progression a assuré à Dannemarie laliaison avec les Divisions Blindées.

" A conquis l'admiration de toutes les unités avec lesquelles il a été engagé ".

Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme.

8. Citation accompagnant la promotion au grade d'OFFICIER dans l'ordre National de la LÉGION D'HONNEUR modifier

Décret du 24 juin 1946 -JORF du 12 juillet 1946- page 1.471 G[10]

"Magnifique Officier Supérieur, s'est spécialement distingué au cours de la campagne de France 39/40, puis au cours des opérations menées en Alsace, affirme de nouveau ses brillantes qualités de Chef, obtenant à la tête de son unité d'importants succès tant à Battenheim le 21.11.1944, que pendant les âpres combats de janvier 1945 dans la région de Mulhouse. Plusieurs fois cité et blessé".

Cette citation ne comporte pas l'attribution de la croix de guerre.

9. Citation à l'ordre de l'Armée modifier

Décision N°52 - J.O. du 16.09.1947 - page 9.251[11]

"Officier Supérieur d'un dynamisme débordant qui a confirmé au cours des opérations au Centre Annam du 20 décembre 1946 au 15 avril 1947,les magnifiques qualités de Chef de guerre qui lui ont été reconnues au cours de ses campagnes précédentes.

A libéré la ville de Tourane du 20 au 23 décembre 1946, dans des conditions difficiles et a dirigé avec brio le 7 janvier 1947 une action de dégagement de cette base navale et aérienne.

A la tête du groupement tactique, chargé de l'action principale pour le dégagement de Hué, a mené le combat sans désemparer par actions combinées Terre-Marine et a libéré la garnison assiégée dans un minimum de temps malgré une résistance sérieuse de l'adversaire et une route hachée de destructions. Du 27 mars au 6 avril 1947, a débarqué vive force avec un groupement tactique important au Sud de la Porte d'Annam et a libéré en moins de dix jours la Province de Dong T. impliquant la destruction de forces rebelles importantes".

Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieurs avec palme.

10. Citation à l'ordre de l'Armée modifier

Décision N°5 en date du 9 mars 1950 du Ministre de la Défense Nationale - J.O. du 23 mars 1950 page 3.210.[12]

"Officier Supérieur dont la valeur morale va de pair avec les qualités exceptionnelles de Chef de guerre. A pris en mai 1947, les fonctions d'Adjoint au Général Commandant les troupes Françaises du Centre Annam, s'est ainsi trouvé chargé de la conduite des opérations militaires dans un secteur difficile étiré sur plus de 300 kms et offrant à la guérilla rebelle des zones particulièrement vulnérables. A accompli sa mission,pendant plus de deux ans, sans jamais ralentir son inlassable activité, entretenant dans la troupe une constance, une fermeté et un enthousiasme en tous points dignes d'éloges. En novembre 1948, franchissant le Song Giang, a fermé aux rebelles l'accès du Nord du territoire en implantant de Badong à Troc, un verrou de postes très efficace. Malgré l'incessante et meurtrière guérilla adverse a insufflé à ses troupes et aux équipes de travailleurs civils et militaires sa volonté de vaincre. A,de plus, infligé des pertes sévères aux rebelles dans diverses opérations menées sur l'ensemble du territoire du Centre Annam. Malgré les difficultés considérables, n'a jamais perdu sa foi dans l'issue du combat farouche qu'il a mené avec intelligence et succès. S'est une fois de plus, montré en toutes circonstances, Chef intrépide et soldat valeureux"

Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre des Théâtres Extérieurs avec palme.

11. Citation à l'ordre de la Division modifier

O.G. N° 238 en date du 1er août 1956 du Général Commandant la Division Militaire d'Oran.[13]

"Officier Général de haute valeur morale et d'un grand dynamisme. Commandant la subdivision de Tlemcen puis Adjoint au Général Commandant la Zone Opérationnelle de Tlemcen, a assuré à maintes reprises le montage et la conduite d'opérations et malgré des difficultés considérables a réussi à infliger de lourdes pertes à l'adversaire.

Payant toujours de sa personne s'est montré en toutes circonstances Chef énergique et magnifique Soldat".

Cette citation comporte l'attribution de la croix de la Valeur Militaire avec Etoile d'Argent.

Sources et Références : modifier

Article du Colonel PÉREZ, chef du département histoire et symbolique du SHD, paru dans l'Ancre-d'Or Bazeilles, la revue des troupes de marine n° 409 de décembre 2015, page 44 et 45

Journal officiel des années 1940 à 1956

Archives familiales

  1. a b c d et e Correspondance personnelle
  2. in AOB N° 409 de décembre 2015, page 44 et 45
  3. O.G. n° 19 en date du 5 avril 1935 du GCS des troupes des l'A.O.G.
  4. « Journal Officiel », Etat Français,‎ , p. 186 CG
  5. Homologuée au JOEF du 27 juin 1941, page 187 CG
  6. arrêté du 23 août 1940 - JORF du 14 septembre 1940, p.4997
  7. O.G. n° 19 en date du 5 avril 1935 du GCS des troupes des l'A.O.G.
  8. Décision N°633 en date du 16 janvier 1945 J.O. du 27 mai 1945 page 447 G.
  9. Décision N° 1.106 en date du 4 septembre 1945 - J.O. du 2.12.1945 page 987 G - citation collective 
  10. Décret du 24 juin 1946 -JORF du 12 juillet 1946- page 1.471 G
  11. Décision N°52 - J.O. du 16.09.1947 - page 9.251-
  12. Décision N°5 en date du 9 mars 1950 du Ministre de la Défense Nationale - J.O. du 23 mars 1950 page 3.210.
  13. O.G. N° 238 en date du 1er août 1956 du Général Commandant la Division Militaire d'Oran.