Utilisateur:Benoit Lange photographe/Brouillon

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Benoît Lange
Description de l'image Benoît Lange 01.jpg.
Naissance (58 ans)
Morgin, Val d'Illiez (VS)
Nationalité Suisse
Pays de résidence Suisse
Profession
Photographe et entrepreneur
Activité principale
Entrepreneur
Descendants

Benjamin Lange,

Johanna Lange

Benoît Lange, né en 1965 à Morgins, en Suisse, est un photographe, cinéaste, éditeur et entrepreneur suisse. Humaniste et engagé, il crée régulièrement des projets photographiques pour sensibiliser le public aux réalités du monde qui l'entoure.

Biographie

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Né dans une famille de modestes artisans, il a passé son enfance dans les montagnes du Valais aux côtés de son frère aîné. Après avoir complété plusieurs formations en cinq ans, dont celles de boulanger-pâtissier, cuisinier et diététicien, il envisageait de poursuivre des études à l'École hôtelière de Lausanne.[1] Cependant, son choix de faire une année sabbatique avant de commencer cette formation a éveillé en lui une conscience militante.[2] En quête de sens, il s’oriente vers l’aide humanitaire et contacte plusieurs grands organismes humanitaires suisses, mais sans succès en raison des exigences de durée et de formation. [1] Finalement, il est accepté par les Missionnaires de la Charité de Mère Teresa et se rend à Bombay avec 80 kilos de médicaments collectés en Suisse, surmontant de nombreuses difficultés douanières pour les apporter.[1]

Premier Voyage

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En 1987, l'Inde traverse une période de transition sociale et économique importante. Quelques années auparavant, sous le régime d'Indira Gandhi, le pays avait connu des campagnes massives de stérilisation visant à contrôler la population. En 1976, environ 6,2 millions d'hommes avaient été stérilisés dans le cadre de ces programmes coercitifs, laissant des traces profondes dans la société indienne.[3] Parallèlement, l'Inde poursuit son développement technologique avec des essais nucléaires marquant sa montée en puissance comme une nation nucléaire régionale, débutant avec le test "Smiling Buddha" en 1974.[4] Économiquement, l'Inde connaît une croissance rapide mais inégale, exacerbant les disparités entre les différentes strates de la société, avec des millions de personnes marginalisées par rapport aux bénéfices de cette croissance.[4]

 

Le choc culturel est important pour Benoît Lange, qui quitte le Valais et prend l’avion pour la première fois pour arriver à Bombay. Faute de collaborations suffisantes entre certains organismes humanitaires, il quitte Bombay pour rejoindre un ami à Baroda, où il travaille brièvement avec des sourds-muets.[5] Cependant, c'est à Calcutta, alors bénévole dans le mouroir de Mère Teresa depuis trois semaines, qu'il vit une expérience transformante :  

« Tous les clichés que j’avais amené avec moi sont tombés : cette idée que les occidentaux sont détenteurs d’une vérité qui nous pousse à aller là-bas pour soulager ces gens et changer le monde… je me suis très vite rendu compte que c’est beaucoup plus compliqué que cela. »[5]

Peu de temps après cette révélation, il rencontre le Dr Jack Preger dans les rues de Calcutta, un médecin anglais qui soigne depuis 1980 les "oubliés" de cette grande métropole. Impressionné par le parcours de vie et l'œuvre de ce médecin des rues, Benoît Lange décide de s'engager dans ses projets.[5]

De cette rencontre naîtra au fil du temps une relation de respect mutuel, évoluant progressivement en une relation de confiance et d'amitié.[6]

Deuxième Voyage

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En 1989, Benoît Lange retourne en Inde cette fois-ci avec 800 kilos de médicaments, surmontant cinq jours de formalités douanières pour les faire entrer dans le pays.[7] Ce geste renforce la confiance du Dr Preger en lui. C’est lors de ce deuxième voyage qu’il commence à prendre des clichés des cliniques de rue et de l'effervescence de Calcutta, capturant des moments de joie et d'espoir malgré la dureté des conditions de vie[8]. Il reste plusieurs mois, approfondissant son engagement.

Révélation photographique

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De retour en Suisse, Benoît Lange participe à plusieurs concours photographiques et en 1991, il remporte le Premier prix des Journées d'Arles, organisées à l’occasion du 20ème anniversaire de médecins sans Frontières, pour son travail sur la "clinique des oubliés" de Calcutta.[7] Cette reconnaissance lui ouvre les portes du Figaro Magazine et de l'agence de presse Gamma et lui permet d’organiser des expositions en Europe.[9] Il choisit finalement de ne pas intégrer le Figaro en raison de leur rythme de travail peu compatible avec son approche. Benoît Lange préfère consacrer plusieurs mois à chaque projet photographique pour en comprendre la profondeur et éviter les pièges de la superficialité.[10]

« A chaque fois, il faut du temps, de l’adaptation, il faut replonger avec les gens, se libérer de nos stress. Il faut du temps pour créer ces rapports privilégiés. J’ai eu la chance, pour ainsi dire, de ne pas être parti comme photographe qui veut réaliser un reportage, mais comme boulanger-pâtissier qui voulait travailler dans le social en Inde. Là, j’ai eu tout le temps d’approcher les gens, pas avec un appareil, mais avec mes mains et un cœur naïf. C’est fondamental pour moi d’avoir eu tout ce temps avant de réaliser une image. »[11]

Amateur, il devient professionnel, par goût privilégie la photo noir-blanc, travaille avec un grand angle pour les portraits. La photographie n’est pas une vue arrachée de la ville, un portrait volé par zoom interposé, c’est une rencontre, un échange restitué.[8]

Engagement humanitaire

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Cependant, Benoît Lange réalise rapidement que son désir d'aider les autres peut prendre une forme différente. Pour soutenir financièrement les activités du Dr Preger, Lange choisit la photographie comme moyen d'action. Son objectif : produire des cartes postales, des posters, et plus tard des livres photos pour collecter des fonds.[8] Il va donc faire de nombreux voyages en Inde, toujours dans le but de rejoindre le Dr Jack et de pouvoir faire un bout de chemin avec lui. Fasciné par Calcutta, «  mélange de Bénarès, la mystique et de Dehli, la diplomate qu’on veut montrer à l’Occident », le photographe aime à se fondre dans la foule.[12]

« Malgré ses 15 millions d’habitants, Calcutta n’est pas une ville violente. On s’y sent bien. »[12]

Au fil du temps, il a ainsi assumé plusieurs rôles : en tant que bénévole sans formation médicale, il a commencé par rouler des boules de coton pour les soins, s'occuper de l'approvisionnement en médicaments, accompagner des patients dans des cliniques privées, et monter ou démonter des cliniques. Par la suite, il a décidé de se concentrer sur la photographie, son véritable atout, et de vendre ses clichés en Europe afin de lever des fonds pour les projets à Calcutta.[5]

Benoît Lange est également l'un des fondateurs de la fondation Calcutta Espoir, qui soutient activement les projets depuis 1986[13]. Il a aidé le Dr Jack Preger à se faire entendre en organisant des conférences en Suisse, suscitant un grand intérêt pour ses valeurs et son travail, et permettant ainsi de remettre en cause les restrictions qui l'empêchaient d'exercer officiellement son métier de médecin en Inde.[14] Ce travail a nécessité des efforts considérables de collecte de fonds et de promotion pour sortir Dr Preger de l'ombre.[15]

Un autre événement marquant dans la vie de Benoît Lange a été son implication dans la libération de Francisco, un marin capverdien bloqué à Calcutta depuis 1985. Pendant près de 10 ans, Francisco a vécu dans des conditions insalubres avec seulement un franc par jour, sans possibilité de s'intégrer à la société. En 1994, lorsqu'il rencontre Benoît Lange, Francisco, alors âgé de 64 ans, attendait avec impatience le verdict d'un procès pour recevoir une indemnité du gouvernement indien pour non versement de salaire. Benoît Lange a attiré l'attention de journalistes suisses sur son cas et a mis en place un soutien pour permettre à Francisco de quitter l'Inde et de recevoir une assistance adéquate en Suisse, jusqu'à son retour chez lui.[16]

Technique photographique

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Lors de son deuxième voyage à Calcutta en 1989, Benoît Lange emporte un Nikon FM2 ainsi que cinq pellicules couleur et cinq pellicules noir et blanc.[17]

Concernant son choix artistique, Benoît Lange explique:

« tout est parti de là, de la clinique de la rue ». S’il n’y avait pas eu les voyages avec les médicaments qui ont démontré combien la clinique était vulnérable, que son existence dépendait – au moins au début – de notre aide, il n’y aurait pas eu de photos. »[11]

Lange travaille souvent en grand angle et de très près :

«  A un moment donné j’ai l’impression qu’avec un 24 mm la personne rentre dans l’objectif : celui-ci a une déformation, mais cela donne du dynamise à l’image. »[18]

Après quelques films en couleur, Benoît Lange ne photographie qu’en noir et blanc :

« Le noir et le blanc s’est imposé tout seul ; je me suis très vite aperçu que j’arrivais à faire passer des sensations que la couleur n’arrive pas à rendre. Il a y a une émotion qui « transpire » à travers le noir et blanc. »[19]

Publications

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À travers ses voyages et ses ouvrages, Benoît Lange nous invite à découvrir le monde sous un nouvel angle, où la beauté et la souffrance se côtoient, mais où l'espoir et la résilience persistent.

·       1991: Dans Calcutta  le médecin des oubliés, éditions Olizane, Genève

·       1996: Lumières éternelles, édition Olizane, Genève

·       2000: Abyssinie, entre ciel et terre, la route d’Arthur Rimbaud, édition Olizane, Genève

·       2003: Calcutta, édition du chêne, 1ère édition

·       2004: Cicatrice – un village et l’excision, édition Favre Pierre-marcel

·      2010: Saris – Les derniers artisans de la soie, édition Favre

·       2024: Puissance de la terre – Anne Chenevard, récit d’une vie paysanne, édition Favre 2024

Expositions

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Liste non exhaustive

·       1990 : « Calcutta, un autre regard », théâtre du Crochetan, Monthey, du 3 au 22 décembre

·       1991 : « Calcutta, un autre regard », Journées de l’image professionnelle en Arles

·       1992 : « Dans Calcutta, les médecins des oubliés », Palais du Grand Large à St Malo, du 8 au 10 mai

·       1992 : « Dans Calcutta », fondation Henri Cartier-Bresson, Aix en Provence, du 15 octobre au 10 novembre

·       1995 : « Inde, lumière éternelle », Galerie du Théâtre du Grütli, Genève, du 10 novembre au 15 janvier 1996[20]

·       1995 : « Inde, lumière éternelle », Forum de l’hôtel de ville à Lausanne, du 13 au 26 novembre

·       1998 : Salut, gracieuse Afrique ! , Hall du Musical-Théâtre, Chaux-de-Fonds, du  12 septembre  au 3 octobre

. 2000 : « Abyssinie, entre ciel et terre, la route d’Arthur Rimbaud », Théatre du Grütli, Genève, du 10.11 au 15.12

·       2001 : Abyssinie, entre ciel et terre, la route d’Arthur Rimbaud », Ancienne Église des Jésuites (JU), 13.10 - 4.11

·       1999 : Inde, lumières éternelles, Espace Noga Hilton, Genève, du 30 novembre 1999 au 2 janvier 2000

·       2022 -2023 : Le monde d’Antoine, Images et atmosphères, Aigle, à partir du 31 décembre

·       2016 : With love, Dr Jack !  Club 44, La Chaux-de-Fonds, du 3 novembre au 15 décembre

·       2023 : Iran à cœur et à sang, Cathédrale de Lausanne, du 23 février au 30 mars

Œuvres cinématographiques

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Au cours de son parcours, Benoît Lange a contribué à trois œuvres cinématographiques:

·       1995 : Les oubliés de Calcutta, documentaire

·       1995 : « Jack Preger, la lumière de Calcutta », diffusé sur France 2

·       2016 : Docteur Jack, documentaire

Nomination

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Le film "Docteur Jack" a remporté plusieurs distinctions, dont le 1er prix du public lors des 52es Journées de Soleure.[21] Il a également été primé en tant que meilleur réalisateur au 4e Noida International Film Festival et a reçu le prix du meilleur documentaire au 5e Mumbai Short International Film Festival. De plus, il a obtenu une mention honorable du jury au 2e Indian World Festival en 2018.

Entreprenariat: Images et atmosphère

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Depuis décembre 2003, Benoît Lange a ouvert à Aigle un magasin de mobilier nommé "Images et Atmosphère", entièrement dédié à l’artisanat et à l’exotisme. Plus qu’un simple magasin de meubles, c’est une véritable invitation au voyage, avec ses 2000 m² d’espace débordant de couleurs, de senteurs et de lumière :[22]

« Venant d’une famille d’antiquaires, j’aime les objets qui ont une âme, une existence », explique-t-il.[22]

L’idée de vendre des meubles exotiques lui est venue lors de ses expositions de photos, où il associait des objets pour créer une ambiance particulière.[22]

« Il y a une démarche commerciale, c’est indéniable, mais aussi des rencontres Nord-Sud », ajoute-t-il. Benoît Lange insiste sur l'importance de travailler avec des artisans « qui ne sont pas trop grands afin qu’ils puissent grandir avec nous ».[23]

Au fil des années, de véritables amitiés se sont nouées avec les artisans, comme avec un producteur de soie qu'il connaît depuis quinze ans, et qui lui a fait découvrir ce monde très fermé où chaque fabricant garde ses secrets.[24] L’entreprise s’engage également dans d'autres vocations :

« Nos produits et objets proviennent tous d’ateliers ou de manufactures que nous surveillons régulièrement. Des espaces entiers sont consacrés à des ventes dont le bénéfice va à la Fondation Calcutta. De plus, la grande majorité des tissus vendus ici proviennent d’ateliers spéciaux où travaillent des femmes des bidonvilles. La même démarche s’applique aux objets en papier recyclé, fabriqués par des adolescents et des enfants de la gare de Calcutta, permettant ainsi leur revalorisation et leur donnant des conditions de travail adéquates et un meilleur salaire."[25]

Jardin Zen

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Depuis l’été 2010, Benoît Lange a également ouvert l'un des plus grands jardins zen d’Europe, offrant aux visiteurs une découverte des principaux traits des jardins asiatiques et regorgeant d’idées d’aménagement, notamment sur l’utilisation des matériaux.[26]

Ce jardin est le fruit de ses vingt années de voyages en Asie, s’inspirant particulièrement des souvenirs de ses visites dans les jardins de Suzhou (Chine), Bali (Indonésie) et Sarnath (Inde). « Je souhaitais recréer une atmosphère où l’on se sente au milieu d’une forêt, sans savoir si elle est indonésienne, sri-lankaise ou chinoise », explique-t-il. Ce mélange des genres se reflète dans les nombreuses sculptures qui jalonnent le parcours des visiteurs.[27]

  1. a b et c Mario Ponta, Le reportage engagé: du rapport entre le photographe de reportage et son sujet, Lyon, Université lumière, , 100 p., p.84
  2. Bernard Batais, « Benoît Lange, sa vie commence à Calcutta », Revue kodak: imagerie professionnelle,‎ , p.10
  3. (en-US) « India: “The Emergency” and the Politics of Mass Sterilization », sur Association for Asian Studies (consulté le )
  4. a et b (en) « Indira Gandhi », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  5. a b c et d Mario Ponta, Le reportage engagé: du rapport entre le photographe de reportage et son sujet, Lyon, Université Lumière, , 100 p., pp. 84-85
  6. Kessava Packiry, « Jack, le docteur de Calcutta », La liberté,‎ , p.29
  7. a et b Mario Ponta, « Benoît Lange, photographe engagé », Nouvelle cité,‎ , pp.13-14
  8. a b et c Inconnu, « Calcutta mon amour », Le pays,‎ , p.5
  9. Vincent Murith, « Lange, photographe pour Preger », La liberté,‎ , p. 19
  10. André Klopmann, « Le médecin de Calcutta », Journal de Genève,‎ , p.8
  11. a et b Mario Ponta, Le reportage engagé: du rapport entre le photographe de reportage et son sujet, Lyon, Université Lumière, , 100 p., p.94
  12. a et b Michel Pichon, « Lumières éternelles... », Le Nouvelliste,‎ , p.27
  13. Daniel Saugy, « Le docteur de l'espoir », 24 heures,‎ , p.52
  14. C.G, « Médecin des rues à Calcutta, Jack Preger sera demain soir à Delémont », Le quotidien Jurassien,‎ , p.11
  15. Daniel Wermus, « Qui a peur du Docteur de Calcutta ? », Tribune de Genève,‎ , p.13
  16. Daniel Saugy, « L'année de la liberté », 24 heures,‎ , p.52
  17. « Bio », sur Benoit Lange (consulté le )
  18. Mario Ponta, Le reportage engagé: du rapport entre le photographe de reportage et son sujet, Lyon, Université Lumière, , 100 p., p.89
  19. Mario Ponta, Le reportage engagé: du rapport entre le photographe de reportage et son sujet, Lyon, Université Lumière, , 100 p., p.92
  20. A la suite d'un voyage en Inde avec un ami aveugle, le photographe va décider d'entreprendre une exposition à l'intention des personnes non-voyantes en leur donnant un livre à chacun écrit en braille et en adaptant le parcours des personnes non-voyantes afin qu'elles puissent ressentir, toucher et comprendre le contexte dans lequel la plupart des photos on été prises.
  21. Jean-François Albelda, « Docteur Jack sacré à Soleure », Le Nouvelliste,‎ , p.3
  22. a b et c Marc Beninger, « Quand le meuble mène au voyage », La Liberté,‎ , p.39
  23. Sébastien Jordan, « Benoît Lange avance entre dharma et business plan », 24 heures,‎ , p.40
  24. Christophe Boillat, « Dix années au service des artisans du monde », 24 heures,‎ , p.25
  25. Chiara Meichtry, « Ce magasin est un beau prétexte pour voyager », Le matin suisse,‎ , p.7
  26. Isabelle Erne, « Porte ouverte sur l'Asie », Terre et nature,‎ , p.7
  27. Estelle Trisconi, « Un jardin zen où écouter les plantes pousser », 24 heures,‎ , p.35