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Jacques Bourquin

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Jacques Bourquin était éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et devient en 1993, directeur du service d'études au Centre de formation et de recherche de Vaucresson.[1] Il prit sa retraite en 1998.[2] Durant toute sa carrière, il a contribué activement à l'introduction de l'histoire de l'éducation surveillé dans la formation des éducateurs de cette institution.

Jacques Bourquin
Biographie
Naissance
(88 ans)
Paris
Nationalité
Français
Activité
Educateur spécialisé à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ)
Autres informations
A travaillé pour
Protection Judiciaire de la Jeunesse
Œuvres principales

Éduquer ou enfermer (2003)

Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière"

Biographie

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Jeunesse et études

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La famille de Jacques Bourquin, comme environ deux millions de français, prend part à l'exode de 1940 face à l'invasion allemande. Lui, ses parents et sa sœur s'installent alors près de Saint-Pourçain-sur-Sioule, où il passera son premier mois de scolarisation avant de retourner à Paris en Novembre 1940.

La famille Bourquin habite alors sur le Boulevard de la Tour Maubourg à Paris, et Jacques passera deux ans dans les classes primaires du Lycée Victor Duruy, avant d'être inscrit jusqu'en cinquième à l'école de la Rochefoucauld tenue par les Frères des écoles chrétiennes. Il fréquente alors le collège Sainte-Barbe pendant 3 ans, jusqu'en seconde, où il est inscrit à l'École alsacienne. C'est dans cette institution scolaire parisienne qu'il échouera au baccalauréat pour la première fois, avant un second échec l'année suivante au lycée Jacques Decour.

Sans baccalauréat, il début ses études supérieures par le passage d'une capacité en droit à la Faculté de Droit de Paris. Cette capacité lui permettra de s'inscrire en licence de droit.

Jacques Bourquin s'oriente ensuite vers le domaine relativement jeune de l'éducation surveillée (ancien nom de la Protection Judiciaire de la Jeunesse) en passant le concours d'éducateur de l'éducation surveillée. Il se forme alors au centre de formation et d'étude de Vaucresson, qu'il dirigera plus tard. Il rencontre lors de sa formation Marie-Thérèse Marladot (prénom usuel : Maïté), avec qui il se mariera en juin 1962.

Carrière à l'éducation surveillée

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Après deux ans de service militaire, dont plus d'une année en Algérie, Jacques Bourquin est nommé comme éducateur à l'éducation surveillée au centre d'observation de Bures-sur-Yvette .

Il devient, trois ans plus tard, délégué permanent à la liberté surveillée au tribunal des enfants de Versailles. Il entre à la même période dans le domaine de la formation, toujours au sein de l'éducation surveillée, et devient en 1968 formateur à l'école nationale d'éducation surveillée de Savigny-sur-Orge. Il rédige un mémoire, qu'il soutient en 1969 auprès de l'institut de criminologie de Paris dans le cadre de l'obtention d'un diplôme en criminologie. Ce mémoire est publiée dans la revue rééducation de mars-avril-mai 1969.[3]

Il passe respectivement en 1975 et 1976, une maitrise en science de l'éducation et une maitrise en psychologie. Il est nommé chargé de cours d'une licence de psychologie à l'université Paris-Nanterre en 1977. Il dispense des cours dans ce cadre jusqu'en 1981.

Quittant peu après son poste à Versailles, Jacques Bourquin s'oriente principalement dans la formation des éducateurs de l'éducation surveillée. Il poursuit son activité de formateur à l'école nationale d'éducation surveillée de Savigny-Sur-Orge jusqu'en 1982 puis au centre d'études et de formation de Vaucresson. Dans la même période, il est nommé adjoint à la direction régionale d'île de France et adjoint à la direction de Paris de l'éducation surveillée (structures locales de l'institution).

En 1988, il devient directeur du service d'étude et de formation de Vaucresson, jusqu'à sa retraite en 1998. C'est dans cette période qu'il fonde l'Association d'Histoire de la Protection Judiciaire des Mineurs (AH-PJM), en 1990. Cette association publie dès 1991 un bulletin intitulé "Pour l'histoire..." auquel il contribuera grandement par ses écrits.[4]

A sa retraite (1998), il crée la revue "Le temps de l'histoire", renommée "Revue d'Histoire de l'Enfance Irrégulière" en 2007, à laquelle il contribue jusqu'à aujourd'hui[5]. Il en est le président jusqu'en 2012, et siège au conseil d'administration de la revue depuis.

Revue d'histoire de l'enfance "irrégulière"

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  1. « Jacques Bourquin », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Bourquin (Jacques) », https://criminocorpus.org,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jacques Bourquin, « étude sur 55 adolescentes incarcérées au quartier des mineures de la prison de Fresnes »  , sur www.adolie.enpjj.justice.fr, (consulté le )
  4. AH-PJM, Bulletin de liaison n°1, Vaucresson, AH-PJM, , 4 p. (lire en ligne), p. 1
  5. Jacques Bourquin, Correspondance des Cévennes 1968-1996, Revue d'Histoire de l'enfance "irrégulière", , 4 p. (lire en ligne)