Tramways du Quercy
Ligne de Bretenoux-Biars à Saint-Céré
Image illustrative de l’article Tramways du Quercy
Un train à Bretenoux
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1907
Fermeture 1934
Concessionnaires Tramways du Quercy (1904 – 1922)
Régie départementale (à partir de 1922)
Caractéristiques techniques
Longueur 10 km
Écartement métrique (1,000 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Schéma de la ligne
LSTR
Ligne Souillac - Viescamp vers Souillac
uexKBHFa
DST
Bretenoux - Biars[1]
uexSTR LSTR
Ligne Souillac - Viescamp vers Viescamp
uexWBRÜCKE1
1,5xx Pont sur la Cère
uexBHF
2,xxx Bretenoux (Ville)
uexWBRÜCKE1
3,1xx Pont sur le Mamoul
uexHST
4,xxx Cornac-Saint-Michel
uexHST
5,xxx La Croix-Blanche
uexHST
6,xxx Belmont—St-Jean
uexHST
8,xxx Saint-Céré (Gare)
uexKBHFe
10,000 Saint-Céré (Ville)

La compagnie des tramways du Quercy et extensions (TQE) est le nom de la compagnie à laquelle a été concédée la courte ligne d'intérêt local à voie métrique de Bretenoux - Biars à Saint-Céré, dans le Lot, exploitée de 1907 à 1934.

Une des voitures à essieux de deuxième classe ayant officié sur cette ligne est préservée au Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français (MTVS) à Butry-sur-Oise.

Chronologie modifier

Historique modifier

La ligne de Bretenoux-Biars à Saint-Céré, d'une longueur de 10 km constitue la seule ligne d'intérêt local du département du Lot.

La compagnie des tramways du Quercy et extensions, qui l'exploite, n'a pu à profiter du complément « … et extensions » de sa dénomination sociale, les différents autres projets départementaux n'ayant pu être réalisés à la suite du contexte défavorable succédant la Première Guerre mondiale.

La ligne de Saint-Céré, reliée au « grand » réseau en gare de Bretenoux-Biars, restera isolée. Des projets, ont été créés dans le but de la prolonger vers Beaulieu-sur-Dordogne, chef-lieu de canton de la Corrèze et terminus entre 1912 à 1932, d'une ligne à voie métrique des Tramways de la Corrèze.

À la suite de divers déboires, la ligne de Saint-Céré a dû être rachetée par l'autorité concédante en 1922 et fut exploitée par une régie départementale.

Le matériel roulant, du fait du faible entretien, arrivait en fin de vie (en 1933 pour la dernière locomotive et en 1934 pour le dernier autorail). La ligne fut fermée et rapidement déclassée[2].

Exploitation modifier

Matériel roulant modifier

  • une locomotive de type 030T Corpet-Louvet, n°1 (1065/1906) ;
  • une locomotive de type 030T Corpet-Louvet, n°2 (1153/1907) ;
  • une locomotive Mallet 020-020 Corpet-Louvet, n°104 (679/1897), système Mallet, ex-Tramways d'Ille-et-Vilaine ;
  • un locotracteur ;
  • un autorail Berliet, acquis après la reprise en régie départementale ;
  • un autorail Renault, acquis après la reprise en régie départementale[2].

Matériel et installations préservées modifier

La voiture de voyageurs B 2 subsiste actuellement préservée et restaurée par le Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français situé à Butry-sur-Oise en région parisienne   Classé MH (2004)[4].

 
La voiture B2 à Butry-sur-Oise.

Notes et références modifier

  1. La gare est officiellement nommée « gare de Bretenoux » mais est située sur la commune de Biars-sur-Cère.
  2. a b c d e f et g Collectif 1992, p. 46.7
  3. a et b Collectif 1992, p. 46.2
  4. Notice no PM95001015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Bibliographie modifier

  • Collectif, Encyclopédie générale des transports — Chemins de fer, Valignat, Éditions de l’Ormet, ,
  • « Histoire. Le Tramway à vapeur du Quercy », La vie du Rail, no 3911,‎ , p. 14.
  • « De Bretenoux à Saint-Céré, la folle histoire des Tramways du Haut-Quercy », La Dépêche.fr,‎ (lire en ligne).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier