Sonate K. 113

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 113
la majeur2/2, Allegro, 121 mes.

K.112K.113 → K. 114
L.344L.345 → L.346
P.159P.160 → P.161
F.71F.72 → F.73
XV 15 ← Venise XV 16 → XV 17
II 13 ← Parme II 14 → II 15
V 33Münster V 34 → V 35
39 ← Cary 40 → 41
12 ← Saragosse 13 → 14
29 ← ms. Worgan 30 → 31

La sonate K. 113 (F.72/L.345) en la majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 113 en la majeur est un Allegro à   (notée Vivo sur le manuscrit de Parme et Allegrissimo dans l'édition d'Alessandro Longo)[1]. Après les huit mesures de l'ouverture, un flot continu de croches délivre des séquences alternativement en majeur et en mineur[2].

L'œuvre était l'une des préférées de Clara Schumann[3].


 
Premières mesures de la sonate en la majeur K. 113, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits et éditions modifier

 
La sonate K. 113 dans une édition du début du XIXe siècle : la Méthode de piano du Conservatoire de Louis Adam qui, pour sa part, indique Presto.

Le manuscrit principal est le numéro 16 du volume XV de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme II 14 (Ms. A. G. 31407). Les autres sources manuscrites sont Münster V 34 (Sant Hs 3968) et Vienne A 26[4] ; une copie sans doute destinée à Sebastián de Albero, puis en possession de John Worgan qui la publie en 1752, à Londres, Worgan (Add. Ms. 31553) no 30[5] ; un manuscrit d'origine espagnole, conservé depuis 2011 à la Morgan Library, coll. Mary Flagler Cary ID 316355, ms. 703 no 40[6],[7] ; une autre copie figure à Saragosse, source 3, ms. B-2 Ms. 31, fos 25v-27r, no 13 (1751–1752)[8].

Une autre édition, de John Johnson, est parue en 1754 à Londres, en tant que no 4, avec cinq autres sonates (dans l'ordre de l'édition) : K. 298, K. 120, 246, puis 247 et 299[9].

Arrangement modifier

Leopold Godowsky a effectué un arrangement de la sonate K. 113, d'une grande difficulté, mais qui a éliminé les contraintes de la partition originale, à savoir les croisements de mains[10].

Interprètes modifier

Au piano, la sonate K. 113 est défendue par Carlo Zecchi (1926, sur piano Welte-Mignon ; 1935, Cetra), Mischa Levitzki (1928, HMV), Simon Barere (années 1940, « Carnegie Hall, vol. 5 » APR 5625), Emil Gilels (1955, Westminster/DG), Mikhaïl Pletnev (Virgin/Erato), Zhu Xiao-Mei (1995, INA), Benjamin Frith (1999, Naxos, vol. 5), Carlo Grante (Music & Arts, vol. 1), Simon Barere (Les indispensables de Diapason n°140) et Christoph Ullrich (2019, Tacet, vol. 3).

Au clavecin, elle est interprétée par Huguette Dreyfus (1967, Valois), Scott Ross (1985, Erato)[11], Virginia Black (CRD), Andreas Staier (1996, Teldec), Glen Wilson (Teldec), Luc Beauséjour (2003, Analekta), Jory Vinikour (2005, Delos) et Carole Cerasi (2010, Metronome). David Schrader l'a enregistrée sur piano-forte en 1997 pour le label Cedille. Un ensemble de gamelan, dirigé par I Putu Gede Sukaryana, l'a enregistrée pour une formation de percussions traditionnelles en 2016 — avec une sélection de sonates dans un projet Scarlatti — comme ils l'ont fait pour Bach, Ligeti et Stravinsky.

Notes et références modifier

  1. Kirkpatrick 1982, p. 315.
  2. Chambure 1985, p. 185.
  3. Seedorf 2019, p. 19.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 463.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 118.
  6. (en) Pierpont Morgan Library Dept. of Music Manuscripts and Books, « Mary Flagler Cary Music Coll. — Cary ID 316355, ms. 703 », sur morganlibrary.org.
  7. Yáñez Navarro 2016, p. 138.
  8. Yáñez Navarro 2016, p. 421.
  9. Yáñez Navarro 2016, p. 82.
  10. Sutcliffe 2008, p. 284 (note).
  11. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier