Sonate K. 109

sonate de Domenico Scarlatti
Sonate K. 109
la mineur2/2, Adagio, 83 mes.

K.108K.109 → K.110
L.137L.138 → L.139
P.289P.290 → P.291
F.67F.68 → F.69
XV 11 ← Venise XV 12 → XV 13
III 2 ← Parme III 3 → III 4
38 ← Cary 39 → 40
— ← Fitzwilliam 1 → 2
24 ← Saragosse 25 → 26
— ← ms. Worgan 1 → 2

La sonate K. 109 (F.68/L.138) en la mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Présentation modifier

La sonate K. 109, en la mineur, notée Adagio — le seul du corpus — alors que le manuscrit de Parme indique Andante Adagio et le ms. Worgan Cantabile, forme une paire avec la sonate K. 110 de mouvement rapide et frémissant[1]. La K. 109 est de style pastorale espagnole, triste et plaintive, « comme un chant d'oiseaux tristes… » (Kathleen Dale)[2].


 
Premières mesures de la sonate en la mineur K. 109, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits modifier

Le manuscrit principal est le numéro 12 du volume XV (Ms. 9771) de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme III 3 (Ms. A. G. 31408)[3], ms. Fitzwilliam 1 (Cambridge, 32 F 13)[4] et à Londres, manuscrit Worgan, Add. ms. 31553 (no 1)[5],[6]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 39[7] ; et deux fois à Saragosse : source 2, B-2 Ms. 31 fos 49v-51r (no 25) et source 3, B-2 Ms. 32, fos 67v-69r (no 34)[8].

Interprètes modifier

La sonate K. 109 est défendue au piano, notamment par Alexis Weissenberg (1985, DG), Maria Tipo (1987, EMI), Christian Zacharias (1994, EMI), Michael Lewin (1995, Naxos, vol. 2), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 2), Michelangelo Carbonara (2010, Brilliant Classics), Anne Queffélec (2014, Mirare), Daria van den Bercken (2017, Sony), Christian Ihle Hadland (2018, Simax) et Lucas Debargue (2019, Sony) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[9], Luigi Ferdinando Tagliavini (1996, Ermitage), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics). Anaïs Gaudemard (2018, Harmonia Mundi) l'interprète à la harpe ; Pascal Boëls à la guitare (2001, Calliope), tout comme Alberto Mesirca (2007, Paladino Music).

Luigi Ferdinando Tagliavini (1996, Ermitage) l'interprète sur un clavecin-pianoforte Giovanni Ferrini (un élève de Cristofori), Florence 1746.

Notes et références modifier

  1. Chambure 1985, p. 184.
  2. Grante 2013, p. 14.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 463.
  4. Yáñez Navarro 2016, p. 108.
  5. Yáñez Navarro 2016, p. 118.
  6. Kirkpatrick 1982, p. 419.
  7. Yáñez Navarro 2016, p. 138.
  8. Yáñez Navarro 2016, p. 323, 424.
  9. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).

Sources modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Liens externes modifier