Prix du roman arabe
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Le Prix du roman arabe du Conseil des ambassadeurs arabes a été fondé en 2008.
Son but est de « récompenser un ouvrage de haute valeur littéraire ainsi que consolider le dialogue interculturel entre le monde arabe et la France en mettant en avant la littérature arabe traduite ou écrite directement en français. »[1] Placé sous l'égide du Conseil des ambassadeurs arabes en France en partenariat avec l'Institut du monde arabe, il est doté d'une somme de 15 000 euros.
En , Boualem Sansal a reçu ce prix pour son livre Rue Darwin avec l'opposition des ambassadeurs arabes qui le financent [2],[3]. Ce désaveu a entraîné la démission du membre du jury Olivier Poivre d'Arvor[1].
JuryModifier
Le prix a été lancé avec comme membres du jury[4] :
- Hélène Carrère d'Encausse de l'Académie française, présidente d'honneur ;
- Dominique Baudis, alors directeur de l'Institut du monde arabe ;
- Hélé Béji ;
- Tahar Ben Jelloun ;
- Pierre Brunel ;
- Paule Constant ;
- Paula Jacques ;
- Christine Jordis ;
- Vénus Khoury-Ghata ;
- Alexandre Najjar ;
- Olivier Poivre d'Arvor ;
- Danièle Sallenave ;
- Elias Sanbar.
PalmarèsModifier
- 2008 : Elias Khoury pour Comme si elle dormait, traduit par Rania Samara, éd. Actes Sud.
- 2009 : Gamal Ghitany pour Les Poussières de l'effacement, traduit par Khaled Osman, éd. du Seuil.
- 2010 : Rachid Boudjedra pour Les Figuiers de Barbarie, éd. Grasset et à Mahi Binebine pour Les Étoiles de Sidi Moumen, éd. Flammarion.
- 2011 : Hanan El-Cheikh pour Toute une histoire, traduit par Stéphanie Dujols, éd. Actes Sud.
- 2012 : Boualem Sansal pour Rue Darwin, éd. Gallimard.
Notes et référencesModifier
- « Pourquoi je démissionne du prix du roman arabe », sur www.liberation.fr, (consulté le 9 février 2013)
- « Comment Boualem Sansal a fini par recevoir le prix du Roman arabe », Le Nouvel Observateur (consulté le 24 juin 2012)
- « Boualem Sansal privé du Prix du roman arabe », Le Monde (consulté le 24 juin 2012)
- « Prix du Roman Arabe du Conseil des Ambassadeurs Arabes en France » [archive du ], sur Institut du monde arabe (consulté le 6 décembre 2016)