Pierre Schifferli

homme politique suisse

Pierre Schifferli
Illustration.
Fonctions
Député au Grand Conseil du canton de Genève

(8 ans)
Législature 55e et 56e
Biographie
Date de naissance
Nationalité Suisse
Parti politique UDC
Profession Avocat

Pierre Schifferli, né en 1947, est un avocat et une personnalité politique genevoise, membre de l'Union démocratique du centre.

Biographie modifier

Il vit au Vietnam jusqu'en 1975, son beau-père occupant un poste de ministre dans le gouvernement du Viêt Nam du Sud[1].

Il a servi comme capitaine dans l'armée suisse (régiment des chars et service de renseignements).

Il est membre de la fondation Pinochet (?) et de la ligue anti-communiste mondiale (WACL)[2]qu'il a présidé en 1980-1981, à la suite de la conférence annuelle de cette association à Genève en . Secrétaire général de la branche suisse en 1988, il la défend contre des attaques à propos de ses membres extrémistes et des Contras du Nicaragua[3]. La Ligue a été renommée en 1990 nommée Ligue Mondiale pour la liberté et la démocratie.

En 1989, il dépose plainte contre la Télévision suisse romande, qui l'accuse d'être l'avocat genevois impliqué dans une proposition de vente de renseignements à l'Iran sur les réfugiés et demandeurs d'asile originaires de ce pays[4].

Dans les années 1990, il est consul honoraire de Lettonie en Suisse romande et à Berne[5].

En 1998, il a été accusé à tort par le Groupe pour une Suisse sans armée d'être un intermédiaire pour des trafiquants d'armes et dénoncé comme tel auprès de Carla Del Ponte, alors procureur de la Confédération[6]. Carla del Ponte a classé le dossier sans suite. Pierre Schifferli a déposé plainte pénale pour diffamation et une instruction judiciaire a été ouverte à Genève[7]. L'accusation diffamatoire émanait d'un directeur de société qui était la partie adverse d'un client de Me Schifferli. Cette diffamation a été reprise sans vérification par le Groupe pour une Suisse sans armée qui s'est ainsi lui-même rendu coupable de diffamation.

Il a été l'avocat avec Pascal Junod de Roger Garaudy lors d'un de ces procès[8].

Il a été membre du parti politique Vigilance[9], puis de l'Alliance des citoyens contribuables à la fin des années 1990[10].

Il est élu en 2001 et réélu en 2005[11] député au Grand Conseil du canton de Genève sur la liste de l'UDC. Il a été membre du comité directeur de l'UDC et vice-président de l'UDC genevoise[12].

Dans un article dans le journal de l'UDC il s'est félicité de la saisie par la justice de la couverture de l'ouvrage de Stuart Eizenstat Imperfect Justice et a dénoncé le sionisme militant de l'avocat Philippe Grumbach qui l'a défendu[13],[14].

Le , il a défendu le secret bancaire « comme un droit universel et personnel » [15]. La même année, il s'est prononcé contre l'instauration d'un service civil en Suisse[16].

Le , il est élu à l'Assemblée constituante de Genève, sur la liste UDC-Genève[17].

En novembre 2011, il présente sa candidature comme candidat de l'UDC au poste de procureur général du canton de Genève[18],[19].

En 2012, il dépose plainte contre le ministre des finances du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Norbert Walter-Borjans dans l'affaire des cédéroms volés contenant des données bancaires[20],[21].

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  1. Véronique Roess, « Les investisseurs suisses charmés par le chant des sirènes vietnamiennes », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  2. Daniel Eskenazi, « Six élus de l'UDC genevoise ont fricoté avec l'extrême droite », Le courrier,‎ (lire en ligne)
  3. FAN L'Express, 17 septembre 1989, p. 9, Ibid., 17 août 1988, p. 28
  4. BRRI/Jane-Lise Schneeberger, « Plainte contre le TJ », La Liberté,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  5. Jérôme Koechlin, « Le président letton bientôt en Suisse », Journal de Genève et Gazette de Lausanne,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  6. Trafiquants
  7. Olivier Grivat, « Le "Ramoneur" piège un avocat genevois qui riposte aussi sec », 24 heures,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  8. « cicad.org/brochure/index.php?i… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  9. L'UDC est-elle une succursale du parti radical?, Genève Home Informations, 25-26 février 2004, p. 6
  10. Béatrice Guelpa, « L'Alliance qui chatouille la droite genevoise », L'Hebdo,‎ , p. 24-25 (lire en ligne)
  11. Résultats sur le site du Grand Conseil
  12. Michel Rime, « À la conquête de Genève », 24 heures,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  13. Un député udéciste a-t-il tenu des propos antisémites? :: Le Courrier :: Quotidien suisse d'information et d'opinion
  14. L'article d'un député UDC provoque un scandale, La Tribune de Genève, 16 mai 2003, p. 24
  15. solidaritéS - Pour une Alliance socialiste
  16. http://www.servicecivil.ch/docs/civ/15_01_03.pdf
  17. « ge.ch/elections/20081019/res_p… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  18. Pauline Cancela, « Pierre Schifferli, l’«outsider» d’extrême droite », sur Le Courrier, (consulté le )
  19. « Ministère public genevois - L'UDC lance son propre candidat à la succession de Daniel Zappelli », sur Le Nouvelliste (consulté le )
  20. Pascal Décaillet, « L'avocat genevois qui attaque le ministre allemand », sur www.ghi.ch, (consulté le )
  21. Xavier Alonso, « Conflit fiscal avec l'Allemagne – Pierre Schifferli s'attaque à un ministre des Finances allemand », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne  , consulté le )