Pierre-Antoine Rabaut-Dupuis

personnalité politique française
Pierre-Antoine Rabaut-Dupuis
Fonctions
Conseiller de préfecture du Gard (d)
-
Membre du Conseil des Anciens
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Conseil de préfecture du Gard (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Pierre-Antoine Rabaut, dit Rabaut-Dupuis ou Rabaut le Jeune, né le à Nîmes, mort le au Vigan (Gard), est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils de Paul Rabaut et de Madeleine Gaidan, frère de Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne et de Jacques Antoine Rabaut-Pommier, il devient commerçant dans son pays natal.

Juge de paix et administrateur du district en 1792, en conflit avec Jean-Antoine Courbis, il est proscrit comme fédéraliste en 1793 et se cache.

Réapparu sous la Convention thermidorienne, il se fait élire le 22 germinal an V (), par 168 voix sur 184 votants, député du Gard au Conseil des Anciens, où il ne se distingue guère.

Après le coup d'État du 18 brumaire, il est nommé le 3 frimaire an VIII () délégué des consuls dans la 10e division militaire. Le 4 nivôse (), le Sénat conservateur le choisit comme député du Gard au Corps législatif, dont il devient le président en floréal an X (6-). Dans ce cadre, il est le premier à se prononcer en faveur du consulat à vie et à ce titre, il est le premier signataire, après le Premier consul Bonaparte, du Décret-loi autorisant la traite et l'esclavage dans les colonies, 30 floréal an X [20 mai 1802][1],[2]. Il siège jusqu'à sa mort.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII () et nommé conseiller de la préfecture du Gard en 1804.

Un régiment de cavalerie étant de passage à Nîmes, il est renversé en sauvant un enfant - Gache, futur chef de division à la préfecture du Gard - qui allait être écrasé par un cheval emporté et meurt quelques jours après, à l'âge de 62 ans.

Œuvres modifier

  • Détails historiques, et recueil de pièces sur les divers projets qui ont été conçus depuis la réformation pour la réunion de toutes les communions chrétiennes, Paris, Brasseur Ainé, 1806 (lire en ligne)
  • Annuaire, ou Répertoire ecclésiastique à l'usage des Églises réformées, Paris, Brasseur et Rabaut-Pommier 1807 (lire en ligne)
  • Notice historique sur la situation des églises chrétiennes réformées en France, depuis leur rétablissement jusqu'à ce jour, 1806

Sources modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

  1. Archives nationales, Français : Décret-loi autorisant la traite et l'esclavage dans les colonies restituées par le traité d’Amiens, 20 mai 1802 [30 floréal an X], page 2, (lire en ligne)
  2. « Extrait du Moniteur : loi relative à la traite des noirs et au régime des colonies »   [PDF], sur Assemblée nationale (consulté le )