Parc industriel des Carrières

Le parc industriel des Carrières est le plus vaste parc industriel de Québec. On y retrouve des carrières de calcaire, des usines de production de ciment et de béton bitumineux, des déchèteries et un poste électrique.

Parc industriel des Carrières
Une partie du parc industriel en 2012
Ressources
Exploitant
37
Employés
145[1]
Pays
Canada
Province
Ville
Coordonnées
Carte

Description modifier

Localisation modifier

Son territoire occupe toute la zone nord-est du quartier de Neufchâtel-Est–Lebourgneuf, dans l'arrondissement des Rivières. Il est délimité grossièrement par la route 369 (boulevard Bastien/Louis-XIV) au sud et à l'ouest, l'autoroute 73 (Laurentienne) à l'est et la rivière du Berger au nord. Sa superficie brute totale est de 3,8 km, ce qui en fait la plus grande vaste industrielle organisée de la ville. Cependant, ce territoire est occupé par seulement 37 entreprises en 2011 employant environ 145 employés en 2016[2].

Géologie modifier

Le sous-sol, dont l'âge remonte à l'Ordovicien moyen, est constitué de calcaire argileux et micritique gris foncé avec interlits de shale foncé. La stratigraphie classe la roche comme membre de Grondines, appartenant à la formation de Neuville du groupe de Trenton[3].

Environnement modifier

Le parc industriel cause des « nuisances olfactives, sonores et visuelles » dont de la poussière et du bruit provoqué par le camionnage et le dynamitage[4]. Les rues environnantes nécessitent un nettoyage de voirie fréquent. En 2020, 147 arbres et 25 arbustes sont plantés pour atténuer ces nuisances[5].

Installations modifier

Carrière Union modifier

 
La carrière Union en 2012.

La carrière, d'abord nommé du nom de son exploitant Joseph Pagé, débute ses opérations en 1914. Elle succède à la ferme de la famille Robichaud et d'une partie de celle de la famille Johnston[6]. En 1936, Thomas Maher, Célestin Simard et Arthur Laplante forment l'Union des Carrières et Pavages Limitée, aujourd'hui connu sous le simple nom de Carrière Union[7].

La carrière produit du matériel pour les assiettes de voirie, la production de béton bitumineux, de ciment et de moellons pour l'aménagement paysager. La pierre est utilisée dans la construction d'édifices ou de maison au début du siècle[8]. En 1933, elle servira à la construction de l'Hospice Saint-Vincent-de-Paul de Québec[9].

Carrière de Charlesbourg-Ouest modifier

Adjacente et située à l'est de la carrière Union, la carrière de Charlesbourg-Ouest produit du granulat pour les assiettes de voirie, la production de béton bitumineux et de ciment[10].

La carrière est exploitée à partir des années 1950 par Michaud & Simard. L'entreprise Québec Ready-Mix en fait l'achat en 1960, suivi de Béton Québec (filiale de Ciment Saint-Laurent) en 1992. Depuis 1998, elle est la propriété de Carrières Québec, une filiale de l'entreprise saguenéenne Groupe Riverin[11],[10].

Poste Laurentides 1 et 2 modifier

Le poste électrique Laurentides 1 et 2, situé au 1570 boulevard Bastien et opéré par Hydro-Québec, occupe un terrain d'environ 1 kilomètre carré[12].

Références modifier

  1. « Parc industriel des Carrières », sur Corporation des parcs industriel du Québec (consulté le )
  2. ZONES ET PARCS INDUSTRIELS - PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES, Ville de Québec, (lire en ligne)
  3. « Membre de Grondines », sur Ministère des Ressources naturelles et des Forêts (consulté le )
  4. Nuisances vécues par les citoyens dans le secteur du parc industriel des Carrières, Ville de Québec, (lire en ligne)
  5. Alain Couillard, « Le parc industriel des Carrières reverdit », Métro Québec,‎ (lire en ligne)
  6. Arrondissement des Rivières, Québec, Ville de Québec, coll. « Découvrir Québec », (lire en ligne), p. 9
  7. « Achat d'une carrière par un syndicat », L'Action catholique,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  8. Arrondissement des Rivières, Québec, Ville de Québec, coll. « Découvrir Québec », (lire en ligne), p. 46
  9. « Carrière Union des Carrières », sur SIGÉOM (consulté le )
  10. a et b « Carrière Charlesbourg Ouest », sur SIGÉOM (consulté le )
  11. « Historique », sur Groupe Riverin (consulté le )
  12. « Rôle d'évaluation foncière 2022-2024 », sur Ville de Québec