Nicholas-Denys

municipalité du Canada

Nicholas-Denys est un village du comté de Gloucester, dans le Nord-Est de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Il est une autorité taxatrice du DSL de la paroisse de Beresford.

Nicholas-Denys
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Chaleur
Subdivision régionale Gloucester
Statut municipal Autorité taxatrice
Maire
Mandat
aucun
aucun
Démographie
Population 873 hab. (2011 en diminution)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 53″ nord, 65° 53′ 08″ ouest
Superficie 7 673 ha = 76,73 km2
Divers
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 130141
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Nicholas-Denys

Toponyme modifier

Nicholas-Denys est nommé ainsi en l'honneur de Nicolas Denys (1603-1688), gouverneur d'une partie de l'Acadie de 1654 à 1680 et qui résida au havre de Népisiguit après 1669[1].

Géographie modifier

Situation modifier

Nicholas-Denys se trouve à environ 25 kilomètres de route au nord-ouest de Bathurst.

Logement modifier

La paroisse[note 1] comptait 2633 logements privés en 2006, dont 2445 occupés par des résidents habituels[2]. Parmi ces logements, 89,6 % sont individuels, 4,3 % sont jumelés, 0,0 % sont en rangée, 2,7 % sont des appartements ou duplex et 1,8 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 1,4 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[3]. 88,5 % des logements sont possédés alors que 11,5 % sont loués[3]. 68,1 % ont été construits avant 1986 et 12,9 % ont besoin de réparations majeures[3]. Les logements comptent en moyenne 6,2 pièces et 0,4 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce[3]. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 70 271 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[3].

Histoire modifier

Origines modifier

Image externe
  Photo de l'ancienne église, par rebapep / Léola, sur Flickr.
 
Évolution territoriale de la paroisse de Beresford après 1966.

Nicolas-Denys est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeogag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[4].

La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Nicholas-Denys[5]. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac[5]. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753[5]. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin[5].

En 1814, la paroisse de Beresford dans le comté de Northumberland.

En 1825, le territoire est touché par les Grands feux de la Miramichi, qui dévastent entre 10 000 km2 et 20 000 km2 dans le centre et le nord-est de la province et tuent en tout plus de 280 personnes[6],[7].

En 1826, le comté de Gloucester est créé à partir de la paroisse de Beresford et de la paroisse de Saumarez. Le comté de Restigouche, incluant les paroisses d'Addington et de Durham, est formé en 18126 à partir de l'ouest de la paroisse de Beresford. Une partie du territoire de la paroisse de Beresford est transféré en 1837 à la paroisse de Durham. Les limites du comté sont modifiées en 1881 et la paroisse s'en trouve agrandie.

XXe siècle modifier

En 1938, deux résidents de Robertville, Richard Comeau et François Desrosiers, élargissent la route menant de Sainte-Rosette à l'emplacement actuel de Nicholas-Denys et se voient octroyer chacun une terre de 100 acres à condition d'en défricher au minimum 10 acres pour l'agriculture. Le bureau de poste ouvre ses portes en 1940[1].

La municipalité du comté de Gloucester est dissoute en 1966 et la paroisse de Beresford devient un district de services locaux. Une partie de la paroisse devient la ville de Beresford, les villages de Petit-Rocher, Nigadoo et Pointe-Verte ainsi que les DSL de Dunlop, de Laplante, de Madran, de Petit-Rocher Nord, de Petit-Rocher Sud, de Robertville et de Tremblay[8],[9].

Le bureau de poste est fermé en 1970[1]. L'école est fermée en 1994 et ses élèves sont envoyés à Robertville[10].

Administration modifier

Représentation modifier

  Nouveau-Brunswick: La circonscription de Nigadoo-Chaleur est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Roland Haché, du parti libéral. La circonscription de Nepisiguit est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Ryan Riordon, du Parti progressiste-conservateur.

  Canada: Nicholas-Denys fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi[11].

Culture modifier

Personnalités modifier

  • Marie-France Comeau, auteure, née à Free Grant ;

Municipalités limitrophes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le Nouveau-Brunswick est traditionnellement divisé en paroisses et Statistique Canada fournit uniquement des données détaillées pour les municipalités et les parties non-constituées des paroisses, alors qu'elle fournit uniquement la population, la superficie, la densité de population et le nombre de logements pour les DSL ne correspondant pas aux limites des paroisses. La paroisse de Beresford inclut les DSL de la paroisse de Beresford, d'Alcida, de Dunlop, de Laplante, de Madran, de Nicholas-Denys, de Petit-Rocher Nord, de Petit-Rocher Sud, de Robertville, de Saint-Laurent et de Tremblay

Références modifier

  1. a b et c (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 200
  2. « Profils des communautés de 2006 - Paroisse de Beresford - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
  3. a b c d et e « Profils des communautés de 2006 - Paroisse de Beresford - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
  4. (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  5. a b c et d (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
  6. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
  7. (en)« Great Miramichi Fire », sur gnb.ca (consulté le ).
  8. (en) Territorial Division Act Consulté le 21 mars 2008.
  9. (en) New Brunswick Parishes Consulté le 21 mars 2008.
  10. « Il y a déjà 10 ans... », L'Acadie Nouvelle,‎ , p. 42
  11. (fr) Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 [lire en ligne (page consultée le 20 décembre 2008)].