Pointe-Verte

municipalité du Canada

Pointe-Verte
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Région Région Chaleur
Subdivision régionale Belle-Baie
Statut municipal Village
Maire
Mandat
Maxime Lejeune
2021-2025
Constitution
Démographie
Gentilé Pointe-Vertois, Pointe-Vertoise
Population 886 hab. (2016 en diminution)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 21″ nord, 65° 45′ 55″ ouest
Superficie 1 379 ha = 13,79 km2
Divers
Site(s) touristique(s) Parc Atlas
Langue(s) Français (officielle)
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1315013
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Pointe-Verte
Liens
Site web www.pointe-verte.ca

Pointe-Verte est un village canadien situé dans le Belle-Baie et la Région Chaleur, dans le Nord-est du Nouveau-Brunswick sur la route du littoral acadien. Il comprend une population de 886 habitants répartis en plus de 400 familles. Pointe-Verte est un village typiquement acadien où la pêche a toujours été le centre d'intérêt principal de la communauté. Selon les saisons, on y pêche le homard, la pétoncle ou la morue.

Toponyme modifier

Le village est nommé d'après la pointe du même nom s'avançant dans la baie des Chaleurs. Il a porté le nom de Green Point, équivalent anglophone de « Pointe-Verte », jusqu'en 1938[1].

Géographie modifier

Pointe-Verte est situé au bord de la baie des Chaleurs. Le village est situé sur la route 11, la route du littoral acadien, entre les villages de Petit-Rocher et Belledune. Bathurst est la ville la plus importante des environs, à 40 km au sud[2]. Son territoire est plutôt plat. Tout comme l'ensemble du Nord-est de la province, la plupart des terres sont recouvertes de forêts. La superficie du village est de 13,79 km2.

Pointe-Verte est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].

Climat modifier

Une station météorologique est située non loin, à Belledune. Le village bénéficie d'un climat continental humide. Le mois le plus chaud a une température moyenne de 18,5 °C et le plus froid une température de −11,3 °C[4]. Le village reçoit 1 000 mm de précipitations annuellement dont 300 cm de neige[4]. La journée la plus chaude fut le , avec 37 °C et la plus froide fut le , avec −36 °C[4]. La journée ayant eu le plus de précipitations fut le , avec 82,2 mm de pluie[4]. Le a le record de neige, avec 45,7 cm, alors que la plus importante accumulation a eu lieu le , avec 83 cm[4].

Relevé météorologique de Pointe-Verte (Belledune) (1971-2000)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −15,8 −14,3 −8,7 −2 3,7 9,6 13,2 12,4 7,6 2 −3,1 −11,7 −0,6
Température moyenne (°C) −11,3 −9,6 −4,3 1,8 8,7 14,8 18,5 17,3 12,3 6,2 0,2 −7,7 3,9
Température maximale moyenne (°C) −6,8 −4,9 0 5,7 13,7 20 23,7 22,2 17 10,4 3,4 −3,6 8,4
Précipitations (mm) 76,7 60,8 80,5 75,3 82,4 81,2 96,3 84,2 68,7 78,1 82,4 103,3 970
dont pluie (mm) 12 11 26,4 52,1 81,7 81,2 96,3 84,2 68,7 77,6 59,2 34,2 684,6
dont neige (cm) 64,7 49,8 54,1 23,2 0,7 0 0 0 0 0,5 23,2 69 285,2


Histoire modifier

Pointe-Verte est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[5]. Ce territoire est revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[5].

La seigneurie de Népisiguit est concédée en au Sieur Jean Gobin, un marchand de Québec; elle avait un territoire long de 12 lieues et profond de 10 lieues, à partir du littoral de la baie et probablement centré sur la rivière Népisiguit ce qui, selon William Francis Ganong, inclut le site de Pointe-Verte[6]. Gobin donne la seigneurie à Richard Denys de Fronsac[6]. La seigneurie, par l'héritage à sa femme, tombe aux mains de Rey-Gaillard, qui la possédait en 1753[6]. Cooney parle d'une concession à un certain Enaud, qui est vraisemblablement Philippe Hesnault, seigneur de Pokemouche et peut-être agent de Gobin[6].

En 1825, le territoire de Pointe-Verte est touché par les Grands feux de la Miramichi[7].

L'histoire moderne de Pointe-Verte débute en 1866, alors qu'une trentaine de familles s'y établissent pour l'agriculture et la pêche. En 1871, la population de Pointe-Verte et des districts environnants s’élève à 300 personnes. En 1898, Pointe-Verte contient un bureau de poste, un hôtel et une population de 150 personnes. Le moulin M.T.H. Fournier est détruit par les flammes en 1919. Il est reconstruit mais détruit à nouveau le [8]. Le bureau de poste est renommé Pointe-Verte en 1938. La paroisse Saint-Vincent-de-Paul est détachée de celle de Petit-Rocher en 1944[9]. Les Filles de Marie Auxiliatrice s'installent en 1953 et inaugurent leur postulat en 1955[9]. L'école Séjour-Jeunesse est inaugurée en 1953[10].

C'est finalement le que le village de Pointe-Verte est constitué en municipalité[2],[11]. La municipalité annexe les secteurs de Pointe-Verte-Nord et Pointe-Verte-Sud au tout début des années 1980[12].

Chronologie municipale modifier

 
Évolution territoriale de la paroisse de Beresford après 1966.

En 1814 La paroisse de Beresford s'étendit jusque dans le comté de Northumberland. C'est en 1826 que le comté de Gloucester a été créé à partir de la paroisse de Beresford et de la paroisse de Saumarez. En 1826, le comté de Restigouche, incluant les paroisses d'Addington et de Durham, est formé à partir de l'ouest de la paroisse de Beresford. En 1837, une partie du territoire de la paroisse de Beresford est transférée à la paroisse de Durham. Dans les années 1881, les limites du comté sont modifiées et la paroisse s'en trouve agrandie. C'est en 1966 jusqu'à nos jours, la municipalité du comté de Gloucester est dissoute et la paroisse de Beresford devient un district de services locaux. Une partie de la paroisse devient la ville de Beresford, les villages de Petit-Rocher, Nigadoo et Pointe-Verte et les DSL d'Alcida, de Dunlop, de Laplante, de Madran, de Nicholas-Denys, de Petit-Rocher-Nord, de Petit-Rocher-Sud, de Robertville, de Saint-Laurent et de Tremblay[13],[14].

Démographie modifier

La population du village était de 1 041 personnes en 2001, 971 personnes en 2006, 976 en 2011 et 886 en 2016. D'après le recensement de Statistique Canada en 2006, sur un total approximatif de 970 personnes, 445 étaient des hommes tandis que 500 étaient des femmes[note 1].

2006 modifier

Les enfants de 0 à 9 ans étaient au nombre de 45, soit 20 garçons et 25 filles. Le groupe des 10 à 14 ans donnait 60 au total divisée respectivement en deux pour en donner 30 de chaque côté. Quant aux 15 à 19 ans, ils en comportent 65 soit divisée en 25 pour les garçons et 35 pour les filles. Le groupe des 20 à 24 ans, 30 au total divisé également en 2 pour un total de 15. Pour les 25 à 29 ans, le total de 35 est divisée en 15 hommes et 25 femmes. Le groupe des 30 à 34 ans en contenait 65 dont, la majorité étant des hommes avec 40 personnes tandis que les femmes étaient d'un total de 25. Pour ce qui est des 35 à 39 ans, les résultats étaient de 65 dont, 40 hommes contre 25 femmes. 85 personnes se trouvaient dans le groupe des 40 à 44 ans dont, 40 hommes et 50 femmes. Le village contenait 110 personnes entre 45 et 49 ans ce qui en fait le groupe qui en contient le plus de tous les groupes, 55 hommes et 50 femmes. Le groupe des 50 à 54 ans contenaient 90 personnes, dont 45 hommes et 50 femmes. Pour ce qui est des 55 à 59 ans, 60 étaient des hommes et 50 étaient des femmes pour un total de 105. Pour les personnes âgées de 60 à 64 ans, 40 étaient des hommes et 40 étaient des femmes pour un total de 85 personnes. Pour ce qui est des 65 à 69 ans, pour un total de 50, 30 étaient des hommes et 30 étaient des femmes. Le groupe des 70 à 84 ans et plus en contenait au total 100 dont 65 étaient des hommes et 35 étaient des femmes[15]. L'âge médian de la population du village était donc de 47,8 ans et ceux qui sont âgés de 15 ans était de 89,7 %.

Le village comptait 462 logements privés en 2006, dont 405 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 86,4 % sont des maisons individuelles, 8,6 % sont des maisons jumelées, 3,7 % sont des maisons en rangée et aucun n'est des appartements, des duplex ou des immeubles. De plus, 2,5 % des logements entrent dans la catégorie « autres », tels que les maisons-mobiles. 87,7 % des logements sont possédés alors que 12,3 % sont loués. 74 % ont été construits avant 1986 et 16 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6 pièces et 2,5 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 77 813 $ comparativement à 119 549 $ pour la moyenne provinciale[16].

2011 modifier

La population se dénombrait au nombre de 976 personnes au récent recensement recueilli en 2011. Comparativement à 2006, la variation de population a augmenté de 0,5 %. Le nombre de logements privés est de 464, soit une augmentation de deux logements.

Évolution démographique de Pointe-Verte depuis 1981
1981 1986 1991 1996 2001
1 3351 2571 1931 1221 041
2006 2011 2016 - -
971976886--
(Sources : [17],[18],[19],[20])

Administration modifier

Conseil municipal modifier

Le conseil municipal est formé d'un maire et de quatre conseillers généraux[11]. Il siège dans la salle du Conseil Maxime Lejeune qui est situé dans le complexe Roland C. Boludreau[21],[22].

Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale de .

Conseil municipal actuel

Mandat Fonctions Nom(s)
2012 - 2016 Maire Daniel Guitard
Conseillers généraux Marc Arseneau, Normand Doiron, Alvine Haché, Michel Haché, John Kowtaluk

Anciens conseils municipaux

Mandat Fonctions Nom(s)
2008 - 2012 maire Paul Desjardins
conseillers Marc Arseneau, Alvine Haché, Michel Haché, Raphaël Lagacé.
Liste des maires successifs de Pointe-Verte
Parti Mandat Nom
     Indépendant 1969-1974 Évangéliste Boudreau
     Indépendant 1974-1980 Walter Savoie
     Indépendant 1980-1983 Claude Lagacé
     Indépendant 1983-1991 Jean-Baptiste Roy
     Indépendant 1991-2001 Maxime Lejeune
     Indépendant 2001-2004 Joël Lagacé
     Indépendant 2004-2012 Paul Desjardins
     Indépendant 2012-2014 Daniel Guitard
     Indépendant 2014- Normand Doiron

Commission de services régionaux modifier

Pointe-Verte fait partie de la Région 3[23], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [24]. Pointe-Verte est représenté au conseil par son maire[25]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[26].

Représentation modifier

Pointe-Verte est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[27].

  Nouveau-Brunswick: Pointe-Verte fait partie de la circonscription de Nigadoo-Chaleur, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Roland Haché, du parti libéral. Il fut élu en 1999 et réélu depuis.

  Canada: La circonscription d'Acadie-Bathurst est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi.

Économie modifier

Image externe
  Vue du port de Pointe-Verte sur le site officiel de la municipalité

La pêche est le principal moteur économique comme dans la plupart des régions du Nouveau-Brunswick. Les gens vivent aussi de l'industrie minière et du tourisme. Il y a une succursale de la Caisse populaire des Fondateurs, basée à Petit-Rocher et membre des Caisses populaires acadiennes. Plusieurs services sont offerts comme le service au comptoir, le guichet automatique, le prêt personnel, le prêt hypothécaire et la marge de crédit. La Caisse populaire de Petit-Rocher, première Caisse populaire acadienne fondée en 1936 et la Caisse populaire de Pointe-Verte, fondée en 1937, fusionnèrent en 1999 et formèrent la Caisse populaire Petit-Rocher - Pointe-Verte. Cette dernière, ainsi que la Caisse populaire de Robertville, fondée en 1939, fusionnèrent en novembre 2002 pour devenir la Caisse populaire des Fondateurs[28],[21].

Entreprise Chaleur, un organisme basé à Bathurst faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région[29].

L'activité économique de la région est dominée par l'exploitation forestière, les mines et les télécommunications[29]. Un grand nombre d'emplois sont également disponibles dans la commerce de détail, les services publics ainsi que dans l'industrie manufacturière[29]. L'activité économique est en fait concentrée principalement à Belledune et Bathurst[29].

Vivre à Pointe-Verte modifier

Images externes
  École Séjour-Jeunesse
  Centre de santé Chaleur
  Caisse populaire des Fondateurs
  Salle communautaire
  Église Saint-Vincent-de-Paul sur le site officiel de la municipalité

Éducation modifier

L’école Séjour-Jeunesse accueille les élèves de la maternelle à la 8e année. C'est une école publique francophone faisant partie du sous-district 3 du district scolaire Francophone Nord-Est[10] L'objectif premier de l'école vise la réussite pour tous les élèves. Grâce au dévouement du personnel, les jeunes s'épanouissent autant au niveau scolaire que personnel. C'est une école qui collabore avec les familles et étroitement avec le comité parental d'appui et les communautés environnantes[30]. Les élèves doivent poursuivre leurs études à l'école secondaire Népisiguit de Bathurst. Cette ville possède d'ailleurs le CCNB-Bathurst. Dans l'établissement de l'école Séjour-Jeunesse, on peut retrouver le Centre d'apprentissage pour adulte ayant pour but d'améliorer leurs compétences. L'université la plus proche est à Shippagan. Il y a une bibliothèque à Petit-Rocher.

Santé modifier

Le village bénéficie du centre de santé Chaleur, offrant plusieurs services dont le traitement des problèmes de santé communs tels que des infections, des grippes, des sortes de toux, des sinusites, des maux d'estomac et autres ainsi qu'un suivi et de l'enseignement sur l'hypertension, le diabète et d'autres conditions chroniques incluant un service d'ambulance[31]. Le poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick le plus proche est toutefois à Belledune et l'hôpital le plus proche est l'hôpital régional Chaleur, de Bathurst.

Autres services publics modifier

Pointe-Verte possède un bureau de poste et des institutions financières; la population doit toutefois se rendre à Bathurst pour des services complémentaires[29].

Pointe-Verte possède aussi une caserne de pompiers, située dans l'édifice municipal. La première réunion de la brigade d'incendie de Pointe-Verte a eu lieu à l'école du même endroit en 1970. La brigade est entrée officiellement en fonction en 1971 et à ses débuts, elle comptait 30 pompiers et recevait de l'équipement des municipalités de Dalhousie et d'Eel River Crossing[32].

Depuis 1981, le village met en commun ses services policiers avec les municipalités de Beresford, Nigadoo et Petit-Rocher, dans le cadre de la police régionale BNPP[29]. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Belledune.

La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Népisiguit-Chaleur[29].

Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, rédigé à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Sous cette même branche, ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Étoile Chaleur. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Northern Light, de Bathurst.

Religion modifier

L'église catholique Saint-Vincent-de-Paul offre la messe dominicale par le père Aldéric Roy et plusieurs services dont les funérailles, la catéchèse pour les groupes de la maternelle à la 6e année et les urgences[33]. La paroisse fait partie du diocèse de Bathurst.

Sport et parcs modifier

Le parc Atlas est un complexe récréo-touristique construit autour d'un ancien chantier de calcaire qui aurait été exploité de 1954 à 1956 puis à nouveau en 1962. Dans l'année qui suivit, ce chantier s'est transformé en un lac grâce à une source d'eau qui aurait rempli le trou. Plusieurs années plus tard, une forêt, que les villageois qualifient de majestueuse, se forma autour de ce lac limpide. C'est finalement en 1990 que le parc Atlas ouvrit ses portes au grand public. Aujourd'hui, pendant l'été, on y pratique le pédalo, la pêche, la plongée sous-marine ou simplement la marche dans les divers sentiers. L'hiver, la raquette, le ski de fond et de nombreuses activités font le plaisir de bien des gens autant à l'intérieur de la région qu'à l'extérieur[34].

Culture modifier

Personnalités modifier

Évènements et festival modifier

Le Festival du Pêcheur est une fête dans le village qui se déroule durant la fin de semaine de la Fête des pères. Il regroupe généralement des activités comme un tournoi de pêche et des soirées cabaret. Les activités se déroule presque tous au Parc Atlas. Ce même festival a changé de nom en 2010 passant du "Festival de la pétoncle géante" au "Festival du Pêcheur", car la pétoncle géante se faisaient de moins en moins pêcher dans la région.

Langue modifier

Selon la Loi sur les langues officielles, Pointe-Verte est officiellement francophone[35] puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais.

Municipalités limitrophes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Si en calculant certaines catégories d'âge le résultat n'est pas toujours juste, c'est parce que Statistique Canada respecte la confidentialité de certaines personnes.

Références modifier

  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada, , p. 219
  2. a et b Archives provinciales du Nouveau-Brunswick - Pointe-Verte
  3. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
  4. a b c d e et f « Normales climatiques au Canada 1971-2000 - Belledune », sur Environnement Canada (consulté le ).
  5. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  6. a b c et d (en) William Gagnong, A Monograph of historic sites in the province of New Brunswick, Ottawa, J. Hope, (lire en ligne), Carte no. 39, p. 318-319
  7. (en) J. Clarence Webster, Historical Guide to New Brunswick, Fredericton, New Brunswick Government Bureau of Information and Tourist Travel, , 119 p., p. 61-62.
  8. « En ce jour au nouveau-Brunswick », L'Acadie nouvelle,‎ , p. 14
  9. a et b Margerite Michaud, Les Acadiens des Provinces maritimes : Guide historique et touristique, Moncton, Imprimerie acadienne, , 165 p., p. 69.
  10. a et b [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )
  11. a et b « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur général des élections municipales » [archive du ], sur Élections N.-B. (consulté le )
  12. WT, « Plan d'aménagement présenté », L'Évangéline, vol. ?, no 182,‎ , p. 7 (lire en ligne)
  13. (en) Territorial Division Act Consulté le 21 mars 2008.
  14. (en) New Brunswick Parishes Consulté le 21 mars 2008.
  15. Donnée du dernier recensement Statistique Canada 2006
  16. « Profils des communautés de 2006 - Pointe-Verte - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
  17. « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités », sur Statistique Canada (consulté le ).
  18. « Profils des communautés de 1996 - Pointe-Verte - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
  19. « Profils des communautés de 2006 - Pointe-Verte - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
  20. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Pointe-Verte » (consulté le )
  21. a et b Maire de Pointe-Verte
  22. Conseil Municipal de Pointe-Verte
  23. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  24. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  25. « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  26. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  27. « Liste des municipalités membres », sur Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  28. Caisse populaire des Fondateurs
  29. a b c d e f et g « District de services régionaux 3 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  30. Séjour-Jeunesse
  31. Centre de Santé Chaleur
  32. Service d'incendie
  33. Église Saint-Vincent-de-Paul
  34. Parc Atlas
  35. Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,

Liens externes modifier