Musée de Santa Maria Novella

musée et cloître de Florence, en Italie
Musée de Santa Maria Novella
Accès par le premier cloître le Chiostro verde
Informations générales
Nom local
Museo di Santa Maria Novella
Type
musée diocésain
Ouverture
19??
Site web
Collections
Collections
Chiostro Verde de Paolo Uccello,
Chapelle des Espagnols,
Espace muséal dans les salles annexes
Genre
art sacré : fresques, tableaux, objets
Époque
Bâtiment
Article dédié
couvent Santa Maria Novella
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Italie
Division administrative
Commune
Adresse
place Santa Maria Novella

Le musée de Santa Maria Novella est situé dans l'ensemble conventuel de la basilique Santa Maria Novella à Florence, en Italie.

Il comporte les trois cloîtres monumentaux et des salles annexes (comme le réfectoire) devenues espace muséal.

Les trois cloîtres modifier

  • Le Cloître des Morts avec :
    • La Cappella di Sant'Anna, avec la Storie di Sant'Anna e di Maria, et les fresques du cercle de Nardo di Cione (1345-1355).
    • La Cappella di San Paolo, avec la Crocefissione et San Domenico, fresques de l'école d'Andrea Orcagna.

La chapelle des Espagnols modifier

La chapelle des Espagnols (ou Cappellone degli Spagnoli) est l'ancienne salle capitulaire du monastère. Elle tient son nom des Espagnols de la suite de Éléonore de Tolède, épouse de Cosme Ier de Toscane qui la fréquentèrent au XVIe siècle. Elle est située du côté nord du Chiostro Verde. Sa construction, par Talenti, débuta vers 1343 et fut finie en 1345. Elle a été décorée de 1365 à 1367 par Andrea di Bonaiuto, dit Andrea de Florence, et ses aides. Le sujet en aurait été donné par le prieur Jacopo Passavanti. La grande fresque sur le mur droit met en scène l'allégorie de l'Église Triomphante et de l'ordre dominicain (domine cane, les chiens du seigneur surveillant le troupeau de brebis).

Pendant longtemps, il fut dit que les personnages de cette fresque étaient le pape Benoît IX, le cardinal dominicain Niccolò Alberti, le comte Guido di Poppi, Arnolfo di Cambio et le poète Pétrarque. En fait, Joachim Poeschke (de) a démontré qu'il s'agissait du pape Innocent VI, du cardinal Gil Álvarez Carrillo de Albornoz, de l'empereur Charles IV, du comte Amédée VI de Savoie et de Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre. Devant eux se trouve l'archevêque Simone Saltarelli, frère dominicain et commanditaire de la chapelle, en train d'admonester Michele da Cesena, général des franciscains, et Guillaume d'Ockham, dit le « docteur invincible »[1].

Les annexes modifier

  • Le réfectoire est devenu l'espace d'exposition d'objets religieux : reliquaires, peintures (cenacolo d'Alessandro Allori)
  • La chapelle des Papes

Notes et références modifier

  1. Joachim Poeschke, Fresques italiennes du temps de Giotto (1280-1400), Citadelles & Mazenod, Paris, 2003.

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