Marius-François Gaillard

pianiste, compositeur et chef d'orchestre français
Marius-François Gaillard
Marius-François Gaillard dirigeant.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Instrument
Maître

Marius-François Gaillard, né le dans le 7e arrondissement de Paris[1] et mort le à Évecquemont (Yvelines), est un pianiste, compositeur et chef d'orchestre français[2].

Biographie modifier

Fils du violoniste et chef d'orchestre Paulin Gaiilard[3], Marius-François Gaillard effectue ses études au Conservatoire de Paris auprès de Louis Diémer, pour le piano, et Xavier Leroux pour l'harmonie[4]. Il avait épousé Anne Berdin (1894-1974).

On se souvient de lui comme premier interprète de l'œuvre pianistique de Debussy vers le début de sa carrière, qu'il enregistre pour le label Odeon, à la fin des années 1920 et par la direction des grands classiques (1928-1949)[5], grâce à l'orchestre de chambre qui porte son nom[4],[6].

Il a créé plusieurs œuvres de Charles Koechlin, notamment en tant qu'accompagnateur, la sonate pour violoncelle (1917), op. 66, avec Léon Laggé (Concert SMI du ), les deux premiers numéros du second cahier de Shéhérazade, op. 84 (Salle Érard, ) avec Jane Bathori et en tant que pianiste, les Quatre nouvelles sonatines (1924), op. 87 (Pleyel, ).

En tant que compositeur, il laisse de la musique pour le théâtre, un ballet, trois symphonies et plusieurs mélodies. Son style « dans une tendance néo-impressionniste »[5] est très personnel et inspiré par ses nombreux voyages à travers le monde, en Asie ou en Amérique[4] des musiques ethniques dont il prend note[5].

Compositions modifier

  • Recueil pour piano (1920)
  • El Dorado, film de Marcel l'Herbier (1921)
  • Sonate pour violon et piano (1923)
  • La Danse pendant le festin, ballet (1924 ; Choudens) (OCLC 229475707) — création, Paris , au Théâtre de l'Exposition des Arts Décoratifs.
  • Guyanes, suite symphonique pour orchestre (1925)
  • Symphonie (1927)
  • Ode à la France, cantate pour soliste, chœur et orchestre (1928 ; Choudens) (OCLC 4338805)
  • Images d'Épinal pour piano et orchestre (1929)
  • Détresse, ballet (1932)
  • Ordre français, suite pour orchestre (1933)
  • Trio à cordes (1935)
  • Symphonie (1937)
  • Symphonie en mi   « Europe » (1937)
  • Concerto classique pour violoncelle et orchestre (1950)
  • Sonate baroque pour violon et piano (1950)
  • Minutes du monde pour violoncelle et piano (1952)
  • Tombeau romantique pour piano et orchestre (1954)
  • Concerto leggero pour violon et orchestre (1954)
  • Concerto agreste pour alto et orchestre (1957)

Arrangements et orchestrations modifier

  • Debussy, Le Triomphe de Bacchus (1928 ; Choudens) — original pour piano à quatre mains (OCLC 682533449).
  • Debussy, Ode à la France, cantate. Partie pour piano « réalisé par Marius-François Gaillard » (piano 1928 ; vers. orchestrée, 1958 ; Choudens)[7]

Musiques de film modifier

Discographie modifier

  • Debussy, Œuvres pour piano (1928–1930, 2CD APR 6025A)[8]

Notes et références modifier

(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Marius-François Gaillard » (voir la liste des auteurs).
  1. Acte de naissance no 961 (vue 27/27) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 7e arrondissement, registre des naissances de 1900. L'acteur Gabriel Signoret est témoin à l'acte.
  2. « Mort du compositeur Marius-François Gaillard », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Deuils. L'Excelsior, 9 août 1936, p. 2, à lire en ligne sur Gallica.
  4. a b et c Pâris 2004, p. 311.
  5. a b et c Baker 1995, p. 1384.
  6. BNF 13847512.
  7. Edward Lockspeiser (biographie) et Harry Halbreich (analyse de l'œuvre) (trad. de l'anglais par Léo Dilé, biographie), Claude Debussy, Paris, Fayard, coll. « Bibliothèque des grands musiciens », (1re éd. 1962), 823 p.  — biographie : 7-529 et œuvre : 533-748 (ISBN 2-213-00921-X, OCLC 730042487, BNF 34675767), p. 500.
  8. Lors de sa réédition chez APR, ce disque a été distingué par Jean-Charles Hoffelé de « 5 étoiles » dans le magazine Classica no 212, mai 2019, p. 94.

Bibliographie modifier

Liens externes modifier