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Mélusine (brasserie)

brasserie artisanale française
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Mélusine
Image illustrative de l'article Mélusine (brasserie)
Logo et enseigne commerciale des établissements Mélusine.
Localisation
Pays France
Ville Chambretaud
Coordonnées 46° 55′ 06″ nord, 0° 57′ 24″ ouest
Caractéristiques
Fondée en (SA)
2005 (SARL)
Directeur Laurent Boiteau
Principales bières Mélusine
Barbe bleue
La Cervoise
Blanche Écume
Mandragore
Puy d’Enfer
Dame blanche
Félibrée
Korlène
Nonnette
Châtaignes
Production annuelle 3 500 hectolitres (2011)
Site web Site officiel
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Mélusine est la marque et l'enseigne commerciale d'une brasserie française implantée depuis 2000 dans la commune de Chambretaud, en Vendée.

Après avoir élargi sa gamme à douze bières en 2009, cette brasserie poursuit l'industrialisation de ces procédés de fabrication lui permettant de passer à un volume fabriqué de 3 500 hectolitres en 2011.

Histoire modifier

Inscrite au Registre du commerce et des sociétés le [1],[2], la brasserie est véritablement lancée en 2001 sous la raison sociale de « Mélusine », du nom d’une fée légendaire poitevine, sous le régime d’une société anonyme (SA)[3],[4]. En 2004, l’entreprise dépose le bilan, et, un an plus tard, elle est reprise par Philippe Boiteau et Bernard Bethys[3],[5] ; immatriculée le [6], elle devient « Mélusine », cette fois-ci en tant que société à responsabilité limitée (SARL)[4]. À partir de 2009, l’entreprise est dirigée par le fils de Philippe Boiteau, Laurent Boiteau[4], qui en assure la gérance à compter du [6].

En 2010, la brasserie Mélusine rachète par fusion-absorption celle du Canardou, une microbrasserie périgourdine utilisant des produits agricoles issus de l'agriculture biologique[7],[8],[Note 1].

Depuis sa fondation[1], le siège social de l’établissement se situe dans la zone artisanale intercommunale de la Barboire, localisée dans la commune de Chambretaud[3],[6],[10], dans le Haut Bocage vendéen.

Volume de fabrication modifier

 
La station de brassage de Mélusine.

D’un volume de fabrication de 2 000 hectolitres en 2009[7], dynamisée par la fusion avec la brasserie du Canardou, elle l’accroît de 1 500 hectolitres supplémentaires en 2011[11]. En outre, l’entreprise espère quintupler sa capacité à l’horizon 2020, alors qu’elle devrait fournir 6 000 hectolitres pour l’année 2015[2],[12]. Avec un chiffre d’affaires de 2,16 million d’euros pour l’exercice 2015-2016[13], Mélusine est la plus grande brasserie de la région Pays-de-la-Loire[2]. Elle est l'une des 15 brasseries, microbrasseries et fermes-brasseries de la Vendée[14].

Alors qu’elle emploie 6 salariés en 2008[15], la masse salariale de Mélusine monte à 10 employés en 2010[8], avant de redescendre à 6 en 2012[16], et d’atteindre en 2015 le nombre de 8 personnes en activité[12].

Orientation commerciale modifier

La communication commerciale de cette entreprise industrielle présente son activité sous un aspect de fabrication artisanale et utilisatrice de produits agricoles biologiques, privilégiant les partenariats à l’échelon régional, notamment avec des entreprises de la Loire-Atlantique et de la Vendée[11],[17].

Également, elle est sous-traitante car fabrique des bières sous licence, comme les bières Marshall ou Hellfest, fabriquées dans le cadre du festival Hellfest[2],[18], se déroulant chaque été à Clisson, à 30 kilomètres à vol d’oiseau du siège de la brasserie[19].

Dans le cadre du partenariat avec le Hellfest, l'ouverture d'un nouveau bar-brasserie est prévue pour 2024, après réhabilitation de l'ancienne discothèque le Looksor, intégrée au site du festival[20],[21].

Produits modifier

La brasserie Mélusine propose plusieurs types de bières classiques[22] :

  • la Barbe bleue, bière brune à 7°, à base de malt black, d’anis vert et d’alchémille ;
  • la Blanche Écume, bière blanche à 4,2°, à base de coriandre et d’orange amère ;
  • la Cervoise, bière rousse à 6,5°, à base de myrte et de miel du Bocage vendéen[23] ;
  • la Déchênée, bière blonde à 8,5°, vieillie en fût de chêne ;
  • la Hellfest, bière IPA à 6,66°[24] ;
  • la Mandragore, bière blonde à 4,8°, houblonnée avec de l’angélique ;
  • la Mélusine, bière blonde à 6,5°, à base de miel et d’angélique[25] ;
  • la Puy-d’Enfer, bière blonde à 8,5°, triple houblonnée avec de l’angélique.

En outre, l’entreprise, par son achat de produits agricoles issus de l'agriculture biologique, s’est dotée d’une gamme de bières bio[26] :

  • l’À l’Aven, bière chanvrée à 5° ;
  • la Bière de Noël, à 5,6°, aromatisée à la bruyère, houblonnée, avec une sélection de malts spéciaux ;
  • la Dame blanche, bière blanche à 4° ;
  • la Félibrée, bière blonde à 5° ;
  • la Korlène, bière ambrée à 5,6° ;
  • la Love & Flowers, bière blanche à 4,2°, aromatisée aux pétales de fleurs ;
  • la Nonnette, bière brune à 5,6°, malts d’orge et de d’épeautre, flocons de sarrasin.

Récompenses modifier

À l’occasion du Salon international de l'agriculture à Paris, plusieurs bières de cette société de l'industrie agroalimentaire ont été primées : la Barbe bleue est récompensée en 2007[27] ; la Mélusine a obtenu en 2011 la médaille d’argent et la Puy d’Enfer la médaille de bronze[28] ; la Blanche Écume décroche la médaille de bronze, en 2012[29] ; enfin, la Love & Flowers reçoit la médaille d’or en 2013[30],[31],[32].

De même, en 2015, la Love & Flowers, classée 59e dans les 101 bières de Gilbert Delos[33], remporte plusieurs récompenses :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. ↑ L’entreprise est, par ailleurs, présentée dans Bière Magazine, en 1998[9].

Références modifier

  1. ↑ a et b « Mélusine » sur le site societe.com [lire en ligne]
  2. ↑ a b c et d Emmanuel Guimard, « Mélusine acclimate la bière en Vendée », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ a b et c « Mélusine » sur le site de la commune de Chambretaud [lire en ligne]
  4. ↑ a b et c Tom Grenier, « Une brasseur sachant brasser », Vendée Magazine, La Roche-sur-Yon, no 9,‎ , p. 41 (ISSN 0994-1258, lire en ligne)
  5. ↑ « Carnet de l’association », Le Vendéen de Paris et d’Île-de-France, no 8,‎ , p. 12 (lire en ligne [PDF])
  6. ↑ a b et c « Mélusine » sur le site societe.com [lire en ligne]
  7. ↑ a et b Thierry Goussin, « Les brasseries Mélusine et Canardou s’unissent », Le Quotidien des marchés,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ a et b Roselyne Séné, « Mélusine, la petite fée de la bière, grandit », Ouest-France,‎ 3 mars 2010 (extrait) (lire en ligne)
  9. ↑ « Doux, doux, le Canardou (Brasserie du Canardou) », Bière Magazine, Tulle, no 3,‎ (ISSN 1290-1091)
  10. ↑ « Brasserie Mélusine » sur le site La Moisson des brasseurs [lire en ligne]
  11. ↑ a et b « Mélusine revendique la bière de terroir », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  12. ↑ a et b « Agroalimentaire : les bières Mélusine sur une courbe ascendante », Décideurs en région,‎ (lire en ligne)
  13. ↑ « La Brasserie Mélusine prospère », La Lettre API, no 1 056,‎ 7 mai 2015 (extrait) (lire en ligne)
  14. ↑ liste des brasseries, microbrasseries et fermes-brasseries de la Vendée dans le site verif.com [lire en ligne]
  15. ↑ Benoît Guérin, « Chez Mélusine, le houblon a de l’ambition », Ouest-France,‎ 19 septembre 2008 (extrait) (lire en ligne)
  16. ↑ « + 160% de taxes : le brasseur en colère », Ouest-France,‎ 27 octobre 2012 (extrait) (lire en ligne)
  17. ↑ « Mélusine, une petite société qui innove », Ouest-France,‎ 23 février 2013 (extrait) (lire en ligne)
  18. ↑ « La bière de Chambretaud au Hellfest », Ouest-France,‎ 18 juin 2010 (extrait) (lire en ligne)
  19. ↑ « Orthodromie entre “Chambretaud” et “Clisson” » sur le site Lion 1906 [lire en ligne]
  20. ↑ Vincent Malbœuf, « À Clisson, que va devenir l'ancienne boîte de nuit le Looksor à côté du site du Hellfest ? », sur actu.fr, (consulté le )
  21. ↑ Vincent Malbœuf, « À Clisson, la transformation de l'ancienne boîte de nuit le Looksor a commencé », sur actu.fr, (consulté le )
  22. ↑ « Nos bières artisanales » dans le site de la brasserie Mélusine [lire en ligne]
  23. ↑ « Une cervoise par Toutatis », Bière Magazine, Tulle, no 5,‎ (ISSN 1290-1091)
  24. ↑ « Bière blonde - Hellfest IPA beer - 0.33L », sur commentseruiner;com (consulté le )
  25. ↑ Carole Chollet, Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias et al., Vendée, Paris, Nouvelles Éditions de l’Université, coll. « Petit Futé », , 430 p. (ISBN 978-2-7469-7193-6), p. 53-54
  26. ↑ « Nos bières biologiques » sur le site de la brasserie Mélusine [lire en ligne]
  27. ↑ « Mélusine, la bière qui vient de Vendée », Ouest-France,‎ 18 août 2007 (extrait) (lire en ligne)
  28. ↑ Palmarès du concours général agricole 2011 : Bières, Paris, Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, , 6 p. (lire en ligne [PDF]), p. 3-4
  29. ↑ Palmarès du concours général agricole 2012 : Bières, Paris, Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, , 7 p. (lire en ligne [PDF]), p. 5
  30. ↑ Palmarès du concours général agricole 2013 : Bières, Paris, Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, , 7 p. (lire en ligne [PDF]), p. 5
  31. ↑ Benoît Guérin, « La brasserie Mélusine récompensée au Salon de l’agriculture », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  32. ↑ Olivier Bompas, « On pousse et ça mousse ! », Le Point, no 2 222,‎ , p. 132-138
  33. ↑ Gilbert Delos, 101 bières : Grandes marques et brasseries artisanales, Paris, Dunod, , 2e éd., 224 p. (ISBN 978-2-10-074035-2), p. 126
  34. ↑ « Top 40 des meilleures bières françaises en 2015 », Beer Time,‎ (lire en ligne)
  35. ↑ « Mélusine Love & Flowers » sur le site des World Beer Awards [lire en ligne]
  36. ↑ « Top 56 des meilleures bières du Monde en 2014 », Beer Time,‎ (lire en ligne)

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

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